Polemic Paradise.

Ah, la France, alors...

Voilà que les débats intenses de l'assemblée nationale butent sur une question essentielle:

Peut on venir siéger à l'assemblée en tenue débraillée (c'est une revendication des insoumis, depuis leur existence, avec le bon Ruffin en maillot de foot)

Yael, présidente de l'assemblée, a annoncé, à juste titre, qu'elle ne comptait pas faire "la police vestimentaire", tout en rappelant les principes à l'assemblée, pour une tenue correcte.

Je terminerai cet éminent sujet, avec le blog du grand Mélenchon, qui n'hésite jamais à se vautrer dans un populisme sans vergogne :
Dimanche, même Jean-Luc Mélenchon, depuis Bogota où il est déplacement, y est allé de son commentaire dans un billet sur son blog. « Les bons messieurs et les bonnes dames dénoncent nos comportements, veulent nous enseigner les bonnes manières et les beaux habits. Encore ne savent-ils pas ceci : ces tenues qu’ils fustigent sont nos habits du dimanche. Mais beaucoup de ceux qui nous regardent savent combien c’est le cas car ils sont vêtus de même ce jour-là », écrit-il.

Bonjour,

C'est une assemblée où il est question par le jeu politique de se refiler la patate chaude.

Cordialement.

C’était tellement mieux lorsque Lrm avait la majorité absolue au parlement....Aucun débat démocratique, mais pas « d’ennemis de la république » audibles, et pas de « radicalité » visible...En un mot, les « gentils » ont été mis en minorité par des « méchants » élus démocratiquement.

brisdeglace
Diantre
Ben oui, brisdeglace, c'était bien mieux "avant" dans une macronie tout-puissante !
Cela dit, la foire d'empoigne à laquelle on assiste ne m'inspire guère, soyons justes, pour rester impartial !
Mais, avec Macron le superman, il a prévenu, si le gouvernement tombe à l'Assemblée, il n'en nommera pas un autre, comme la Constitution le lui permet, pourtant, ben non, il dissoudra, parole de Manu !
Et en attendant ces "travaux pratiques", il va créer, et donc lancer, un comité de réflexion sur les institutions, ben oui, il prépare son grand projet, sur le "truc" qui l'empêche de dormir, la question de l'interdiction du "fameux" troisième mandat présidentiel consécutif !
Et connaissant l'Artiste, c'est comme si c'était fait, on en reparlera bientôt !
Forcément
hub'

Addendum
lire macronie toute puissante (pour tout-puissante) je m'étais pas relu !
Juste deux trois mots en complément, au passage.....
Il me souvient que Macron dans son "soliloque" du 14 juillet, un feu d'artifice (lol) de péroraison, d'auto-satisfaction d'him-self, où il avait évoqué la possibilité de court-circuiter l'Assemblée par le référendum, une confirmation que le sujet le travaille !
Cela dit, ce serait pas sans risque, dans un contexte pas bien favorable, j'insiste pas !
Et puis, le référendum, quel que soit son objet, n'attend qu'une réponse, soit un "oui", soit un "non" !
Et la "pensée complexe" du chef n'est guère adaptée à celle du citoyen lambda, et donc gaffe !
Faut pas négliger de surcroit, le risque majeur de ce type d'opération, c'est que ça se transforme pour le Français moyen, par un plébiscite "pour" ou "contre" son initiateur, à savoir la personne du chef, dont la cote de popularité est loin d'être au zénith (lol) !
En vérité, le malin Macron, ne posera la question qui peut le tuer, que dans la mesure où elle sera "OUI" majoritairement !
C'est du moins ce que je crois d'évidence, eu égard à ce drôle de personnage qui est capable aussi de jouer la République à pile ou face !
Dangereusement
hub'

Fichtre
C'est la NUPES, me semble t'il, le sigle, pas besoin d'L, je crois !
Mais mercy de participer, les députées de ce parti ont de surcroit fait le "show" hier, en débaroulant la cravate au cou, pour stipendier un peu plus le climat malsain qui s'installerait dans l'hémicycle, les initiés traduiront !
Certainement
hub'

hubert
stipendier

Stipendier? Tiens, tiens...

[supprimé]

Pas une nouveauté. Quand MLP en a pris la présidence en 2011 il y avait eu une élection interne également où Bruno Gollnisch se présentait.

France1982

là, il s'agissait d'un simulacre.

Jusqu'ici, ce parti a toujours été une machine à destination unique, vers un seul patronyme unique, une machine pour Le pen.

C'est pourquoi, on a très longtemps parlé d'absence totale de fonctionnement démocratique, au sein de ce parti.

Bon, après, que ce parti ait un fonctionnement démocratique ou pas, franchement, moi, je m'en carre un peu.
Juste, le petit match Alliot Bardella, m'amuse.

[supprimé]

Un "simulacre" sous contrôle d'huissiers de JUSTICE?
Il ne s'agissait que d'adhérents à jour de cotisation. Gollnisch avait je crois frôlé les 40%.

France1982

ok ok, FN a toujours été EXTREMEment démocratique, ok ok.

Pas de souci, ça va bien se passer.

[supprimé]

Je rappelle sous contrôle d'huissier.

[supprimé]

[supprimé] Selon toute vraisemblance, les champions de la LFI n'ont pas terminé leur séance de cirque.

LFI avec ses palinodies et ses outrances verbales donne à Macron une occasion en or pour se débarrasser de son image de Président hautain voire méprisant.
Macron depuis sa relative défaite aux législatives joue la discrétion pour ne pas raviver les mécontentements. On l'entend surtout sur des sujets de politique internationale.
Quant à la 1ère Ministre et son gouvernement , eux jouent la carte du sérieux et de l'écoute de l'opposition.
Dans cette nouvelle donne, le choix de LFI de l'outrance et de l'obstruction ne fait que les décrédibiliser, au plus grand bénéfice de LR et du RN qui eux jouent le rôle de l'opposition sérieuse et soucieuse du bien commun.

Malouin
A ce sujet, ça se fissure un peu, chez la NUPES.
Les socialos en ont un peu marre des sketches d'insoumis de pacotille

[supprimé]

LFI, qui se voyait déjà en mai majoritaire à l'Assemblée et en passe de former un gouvernement, tente de faire oublier son échec des législatives et l'impuissance qui en découle.
Conséquence de son choix de la confrontation systématique et de l'outrance verbale et comportementale, l'alliance électorale de gauche se fissure.
C'était prévisible, c'est advenu.
Si Macron, c'est ce que je crois, a utilisé ces premières semaines de la nouvelle législature pour prendre la température des oppositions en ne présentant que des projets de lois sans grands enjeux, c'est à la rentrée qu'on entrera dans le dur et qu'on verra si Macron a encore la force d'entreprendre de grandes réformes et d'incarner le changement qu'il promettait en 2017 et que les circonstances en 2020 et 2021 ont entravé.