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Si je résume un peu plus la question : une constitution doit-elle garantir des moyen de la réviser, au risque qu'ils servent à l'assassiner ? En France, à moins d'admettre que les autres textes fondamentaux: DDHC, préambule constitution 1946, charte de l'environnement… s'imposent sur la constitution elle-même, qu'elle doit en conséquence être conforme aux idées qui y sont énoncées ? Ne perd-elle pas alors son statut de constitution ? Si une telle chose était de surcroît admise, que deviendrait le principe de souveraineté populaire ? Ne serait-ce pas plus sage, de choisir entre la soumission à l'autorité de la loi, et la souveraineté "populaire", ou de la "nation", d'abandonner l'un des deux principes ?