un aperçu

Voilà un livre qui restera comme une butte-témoin dans l'histoire intellectuelle et politique française. Le tir de barrage dont il a fait l'objet lors de sa sortie le désigne comme un bon repère pour l'institutionnalisation médiatique du déni des problèmes soulevés par l'immigration.

Dixit Marcel Gauchet dans la préface de ce livre paru initialement au début de 1993.

En étudiant l'organisation humanitaire S.O.S. Racisme, créée en octobre 1984, et le mouvement antiraciste, Paul Yonnet y entreprend un long Voyage au centre du malaise français.

Ce malaise français est en fait une profonde crise de la nation, et donc de la civilisation française, due à une immigration différente, à partir des années 1970, de celles qui l'ont précédée.

Cette immigration, de moins en moins d'origine européenne, est, avec le regroupement familial, une immigration de peuplement. À une offre de travail s'est substituée une offre de droits.

CARACTÉRISTIQUES DU NOUVEL ANTIRACISME

Cet antiracisme est un immigrationnisme: il s'agit de faire échec à toute mesure visant à prévenir l'arrivée massive et incontrôlée d'étrangers en France: Nous sommes tous des immigrés.

Cet antiracisme subordonne la pleine considération des personnes à la pleine considération des groupes dont elles sont issues si bien qu'il installe la notion de race qu'en principe il combat.

Cet antiracisme préexistait dans le socialisme au pouvoir depuis 1981. Antiracisme d'État, de parti, d'Église1, il a pour slogan: Vivre ensemble avec nos différences, i.e. nos couleurs, nos cultures.

Cet antiracisme récuse l'assimilation des individus au nom de la tolérance, rompt avec le consensus républicain, prône l'harmonie entre les communautés ethniques, qui ont droit à la différence.

Cet antiracisme n'est pas un projet raciste fondé sur des critères d'exclusion mais une théorie racialiste des rapports sociaux, une théorie du meilleur des mondes: le monde multiracial.

Cet antiracisme, actant la décomposition de l'espérantisme ouvrier, i.e. de l'avenir radieux de la classe ouvrière, cherche à imposer une vision pan-raciale ou pan-ethnique de la société.

Cet antiracisme a pour projet informulé directement, mais complètement présent, de vouloir abolir la nationalité (en tout cas non ethnique), de raciser les Blancs et d'extranéiser les Juifs.

Cet antiracisme se réclame de la tradition française qui serait d'accueillir les immigrés. Or la nouvelle immigration, au contraire de l'ancienne est massive, un phénomène de notre temps.

Cet antiracisme se sert d'ailleurs du caractère rapide et massif des naturalisations en France pour minorer la proportion des actes délictueux ou criminels qui sont commis par des immigrés.

Cet antiracisme défend la réforme de l'orthographe: il s'agirait d'une réforme antiraciste et caritative en direction des populations défavorisées en grande partie issues de l'immigration.

Cet antiracisme considère l'immigration comme inéluctable et la perméabilité des frontières comme irréfragable, ce qui n'est pas grave puisque la société multiraciale, ça marche.

CONCLUSIONS

Le roman national épique a été autodétruit par la France, notamment à la suite des querelles sur le comportement des Français avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale.

Paul Yonnet pense donc que moins il y aura de Nation, plus il y aura de recours à l'Identité française, une identité-mode de vie, ethnographique, sacralisée en même temps que muséographiée.

L' antiracisme veut dissoudre la France dans le monde; il heurtera de plein fouet les deux traditions de l'assimilation française: l'individualiste républicaine, la communautariste autoritaire:

L'eschatosophie néo-antiraciste ne pouvait - et ne peut - qu'attiser le feu identitaire.


Bruno Retailleau. Je me rendais à une réunion publique. J’ai évidemment été choqué et j’ai naturellement pensé au calvaire de cette enfant et au traumatisme de sa famille. Il s’agit bien plus qu’un effroyable fait divers : Lola a été la victime de cette barbarie qui ensauvage la France et tue des Français.
Au-delà de l’effroi, ce drame suscite un sentiment de révolte, en raison de l’horreur du crime mais aussi du silence gêné autour de l’identité des possibles criminels. Pourquoi tant de médias et de politiques n’osent pas dire clairement que la principale suspecte est une algérienne en situation irrégulière ? J’en ai plus qu’assez du « pas d’amalgame ».
https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/politique/affaire-lola-bruno-retailleau-jen-ai-plus-quassez-du-pas-damalgame

J'ai bien constaté la gêne dans de nombreux médias à parler du martyre de Lola car il fallait parler du ou des bourreau(x). En fait ces médias et politiques ont un unique grand méchant en tête et voir que beaucoup d'agresseurs/ensauvagement viennent d'une certaine catégorie de personnes, cela casse leur mode de pensée.

    • [supprimé]

    katou

    Bercoff toujours percutant

    • [supprimé]

    • Modifié

    L'innocence assassinée. Que le martyr de Lola hante ceux qui ont conduit la France à connaître cette barbarie et cet ensauvagement !
    La réponse ? marche blanche, fleurs, nounours en peluche et quelques prières, des padamalgame jusqu'à la nausée, des silences, des évitements.

    Pourquoi, quelle origine la meurtrière de la gamine Lola ?

      • [supprimé]

      • Modifié

      themis-301

      Le crime est tout aussi horrible. Ils sont tombés au mauvais moment pour être jugés. Tant mieux.

      20 mn
      Sur fond de consommation d’alcool et de drogue
      Avant d’être tué, Gérald Matifas, un habitant de La Rochelle âgé de 43 ans, a été frappé, torturé, violé et mutilé entre le 8 et le 10 avril 2019 à Cognac, après une soirée dans l’appartement de Cathy Bichon, rencontrée quelques jours auparavant sur Facebook, avec David Klein, l’ex-compagnon de celle-ci, et Philippe Laroche, une de leurs connaissances.

      • [supprimé]

      bianchi51 Pourquoi, quelle origine la meurtrière de la gamine Lola ?

      Algérienne. 24 ans

      Pour Dupont-Moretti, celle qui a assassiné Lola est d'abord une victime....

      Voilà une communauté nationale dirigée par des élites qui se tortillent pour se défausser de leurs responsabilités et qui ont fait d’un pays une société de technocrates prétentieux et de burocrates paresseux, sans autre conscience que celle de leur impuissance devant une fatalité qu’ils ont eux-même provoquée.
      Ils sont finalement incapables de ressentir la moindre compassion véritable pour une humanité ordinaire massacrée dans sa chair, tant ils sont loin de ces réalités où même l’enfance n’est plus à l’abri de ses bourreaux.

      Triste concours d’indécence de la part de politiques qui tentent d'en décerner le monopole à ceux qui mettent le doigt sur les causes.

      La douleur est là, sans aucune circonstance atténuante pour tous ces tortionnaires qui touchent à ce que nous avons de plus cher. Nos enfants.
      Et les gouvernants doivent impérativement agir pour qu’un tel drame n’advienne plus. Mais qu’ils concèdent déjà qu’ils sont comptables du dysfonctionnement de leur politique.

      Sinon ce pays est sans futur...

        brisdeglace Pour Dupont-Moretti, celle qui a assassiné Lola est d'abord une victime....

        Il a dit ça !?

          • [supprimé]

          Quel irrespect pour la victime !!

          [supprimé] Qui es responsable ?

          Elle, puisqu'elle n'avait même pas sa place dans la rue; c'est la loi, point barre!

          katou C'est une vraie honte !!!

          Entre marche-pied et paillasson, c’est juste l’image qu’on peut se faire de la politicaillerie française...

            En France cette algérienne ne fera que quelques années de prison.... Voir même pas du tout, car déclarée irresponsable pénalement.... sous la bénédiction de Moretti pour qui chaque criminel est une victime en puissance..

            Hors il serait temps d'appliquer la même justice que dans le pays d'origine de ces criminels, c'est à dire la peine de mort. Ces pays ont compris qu'une justice extrêmement molle comme celle de la France, est inutile et même contreproductive face à la sauvagerie grandissante, liée à l'immigration non choisie et incontrôlée.

            Et si Monsieur Moretti, plus avocat des pires crapules que ministre de la justice, a raison, alors l'euthanasie s'impose face à une telle souffrance de la "victime.."

              brisdeglace Entre marche-pied et paillasson, c’est juste l’image qu’on peut se faire de la politicaillerie française...

              La meurtrière n'aurait pas dû se trouver en France ce depuis plus de trois ans.
              La gauche donne des leçons de récupération politique alors qu'ils ne font que cela.