Les forces de l'ordre servent de paravent à nos gouvernements dépassés par des faits de société face auxquels les policiers ont souvent fait la démonstration que leur hiérarchie ne fait que jouer avec leur devoir d’obéissance quand il faut traiter la violence au nom de l'idée d'une concorde sociale compromise depuis assez longtemps.
La tranquillité du citoyen ? un voeu pieux, s’il en est encore aujourd’hui, au regard d’une actualité revendicatrice, tapageuse et brutale en face de quoi l’état a choisi les priorités pour affirmer son pouvoir régalien à travers sa doctrine de violence légitime.
Le principe des devoirs civiques ne s'applique que dans l’optique de la politique du pas de vague entre des populations inégalement considérées devant la loi, comme un traitement inéquitable ressenti en général par le vulgum pecus à qui il est même arrivé de subir le pouvoir trop discrétionnaire réputé comme tel de la police.
Alors qu’ailleurs, il a été bien souvent commandé à celle-ci de réagir passivement à des actes asociaux qui auraient risqué d’engendrer des embrasements en des lieux où la notion de droits outrepasse celle de libertés accaparée
insolemment au détriment de ceux dont la législation en vigueur encadre le comportement civilisé en société.
Alors, que fait la police ?...Elle qui n’est plus, ni respectée, ni crainte.
Elle ne fait qu'obtempérer aux directives de ses supérieurs, et comme elles est en 1ère ligne, elle passera toujours
pour le bouc-émissaire de l’incurie de l’état, en matière de maintien de l’ordre.
Fait-elle preuve d'héroïsme quand elle va au casse-pipe et tente d'échapper aux guets-apens que des bandes de délinquants lui tendent pour mieux l'agresser physiquement ? Fait-elle preuve de lâcheté lorsqu’elle laisse faire
des groupuscules venir gâcher des manifestations sociales, ou devient-elle même ce corps décomplexé qui gaze bêtement et sans retenue, histoire d’en imposer par le prestige dit républicain de son uniforme.
Elle qui est manipulée à l’envi par ses grands cadres, ne fera jamais l’unanimité, à l’heure actuelle, parce que sa fonction dépendant du seul devoir d’obéissance ne montre que les faiblesses dont elle est affublée à travers les
couleuvres politicardes qu’elle doit avaler pour exercer son métier. Et de ses tours de force pour juguler la violence dans certaines circonstances, on en verra l’abus de pouvoir, et les excès.
Mais bien sûr, à choisir les flics aux délinquants, les sondages penchent pour les premiers. Le contraire eût été
étonnant puisque pour une majorité de Français, l’insécurité est devenue davantage une réalité qu’une ambiance.
Aujourd’hui, un lieu n’étant rendu rassurant, malgré tout, qu’avec la présence de cette police si controversée.
Nous voyons toute la chienlit au sein de laquelle des gouvernants vont jusqu'à mentir et occulter les évidences de leurs propres incompétences....Des représentants de l’état qui ne l’aident sûrement pas à redorer son blason, à cette police dont les gens seraient portés à penser qu’elle est en même temps victime d'injonctions contradictoires de la part de ses chefs, et néanmoins responsable, voire coupable de certains de ses actes répressifs.
Et que dire de la justice...