chevalier-du-temple
Ceci est un point commun, non une différence avec le christianisme. Les apôtres sont tous illettrés, -peut-être pas Judas, à vérifier - et donc pas "pharisiens". Le mystère, c'est où il est allé trouver autant de goys en Palestine à l'époque ; il semble qu'il se passe des tas de trucs bizarres dans les petites montagnes de Galilée. Le Français est râleur, l'Anglais flegmatique, l'Allemand un maniaque de l'ordre, et le Galiléen un grand mytho, mais laissons-cela. Vous remarquerez qu'ils s'adressent à Lui en l'appelant "maître", comme il apparaît dans vos citations et dans toute l'Evangile. Sauf erreur de ma part, le mot araméen ainsi traduit est "rabbi", qui veut dire "maître" en effet, mais pas dans un sens esclavagiste (maître/esclave) mais plus intellectuel et spirituel (maître/disciple, ou maître/élève).
Le fait est que Jésus n'écrit pas et en conséquence ne peut être lu, il ne s'adresse pas à des lecteurs, mais il parle à des élèves, ou des disciples ou comme vous voudrez les appeler mais qui ne lisent pas, qui écoutent et retiennent. (Ne retiennent rien, comme jack l'a dit, puisqu'ils pratiquent tranquillement l'esclavage malgré tout ce que Jésus peut raconter sur l'amour, qu'ils sont avides et égoïstes comme les autres, pas forcément plus mais jamais moins, etc. Ils ont certes une croix quelque part à la maison, pour le reste ils ne se distinguent strictement en rien du reste des Mortels).
Il y a un dégoût de l'écrit dans le christianisme aussi bien que dans beaucoup de cultes différents. Au commencement était le Verbe, mais il ne devait pas forcément être partagé par tout le monde.
Cela dit, et cela confirme ce que j'ai dit ci-dessus sur la différence entre les principes et la pratique réelle (=je suis chrétien, mais je passe devant toi, je te gratte quand il y a la queue à la sécu) puisque pendant des siècles, les religieux ont fait l'éducation, ont alphabétisé à tout va. Enfin, pas les péquenots, y a quand même des limites, eux devaient se contenter de croire sans comprendre, mais quand même. Quand même il y avait le thomisme, qui porte que la foi du charbonnier, c'est bien gentil, mais si on peut croire et comprendre en même temps, c'est encore mieux.
Toutes ces choses sont très équivoques et doivent surtout nous inviter à la prudence, à éviter les énoncés massifs et unilatéraux face à cette complexité.
Pour revenir sur le point de la disparité entre les principes affichés (excellents en général) et les pratiques réelles (bien moins reluisantes), je considère qu'il est juste de faire valoir l'argument dans les deux sens. Je veux dire qu'il y a beaucoup de Musulmans cocus et qui ne vont pas égorger leur femme sous prétexte que le Coran (ou certains passages) le préconise. Je me souviens d'avoir bu des canons avec les petites tranches de sauciflard qui vont bien avec des musulmans et des Juifs.
(Comme je suis vicieux, dans le cas des Juifs, je mets du beurre sur le petit canapé au jambon, ça leur fait la double peine : le porc c'est interdit, mélanger la viande et le lait aussi)