jack127
Vous voulez dire les pharisiens têtes de chiens, ou les pharigos têtes de veaux ? On va se tirer de cela par des changements de vocabulaire ? Vous fondez le point de vue sur des jeux de mots ? Qui sait ce qu'est un "pharisien" ? Ca veut dire "sale Juif" (=ennemi de Jésus), les bons étant avec le Christ, mais on n'a pas baissé d'un degré sur l'échelle de la prédication antisémite.
Sur Paul ou Shaoul, il n'est intervenu dans l'histoire que quand Jésus avait déjà mouru depuis 50 ans, probablement plus. Maintenant, il est vrai que le fait d'être mort est une façon de parler, touchant à Jésus.
Qu'en est-il de sa mère, Marie ? Elle fait partie des "pharisiens" ? Pourquoi non ? Qu'est-ce qui fait qu'avant que Jésus ne vienne, on est "pharisien" ou pas ? Autre mystère, ou miracle, comme vous voudrez.
J'ai eu l'occasion déjà de mentionner dans d'autres sujets, plus directement politiques, les éléments qui se rapportent à sa Mère. On l'appelle "Marie", nom qui fait moins "pharisien", mais qui est une traduction de l'hébreu Myriam. Ou Méryem, si vous préférez.
Tout en essayant de me prémunir des accusations de racisme, j'avais indiqué qu'un garçon dont la mère s'appelle Meriem a de grandes chances d'avoir à un moment des soucis avec la Police et la Justice. La délinquance était pour ainsi dire inscrite dans son pharisaïsme. On ne s'étonnera donc pas de le retrouver parmi les petites frappes que Pilate a punies.
Il profite d'une manifestation de masse - en l'occurrence la célébration de la Pâque juive - ou pharisienne, comme vous voulez - où tout Israël a monté vers les lieux saints, le Temple. C'est blindé de monde, qui fait les dernières courses avant la teufé, et il se pointe sur le marché pour casser les étals des commerçants. Il n'a pas de cocktails Molotov pour les cramer carrément, mais l'intention y est. Ceci suffit pour alarmer Pilate, qui se contre-touche des questions de théologie auxquelles il n'entend strictement rien et dont il se moque royalement. Jésus, c'est juste un fouteur de merde, une racaille, un casseur en fin de manif, qu'il faut mater très vite avant que ça ne dégénère, car comme j'ai indiqué, c'est une région où ça dégénère très vite dans l'incontrôlable, et que Pilate ne peut pas se permettre d'importuner César en se montrant incapable d'empêcher les... "pharisiens" de foutre le bordel avec leurs histoires de religion que personne ne comprend à Rome.
La crucifixion est une façon de décourager ce genre de nuisibles. Les compagnons de Christ dans le supplice étaient des "brigands", ou des "larrons" (rien de sérieux), nous dit le texte. Pas des opposants politiques, encore moins des théologiens, qu'on vouait à des supplices encore plus marrants et spectaculaires. La crucifixion, c'était un châtiment pour les minables et pour filer la trouille à ceux qui voudraient les imiter : on les met sur une croix, mais on n'assiste pas à leur mort, qui peut durer des heures, spectacle qui lasse vite le public. Mais ça calme tout le monde, singulièrement ceux qui voudraient foutre la zone. On les voyait agoniser pendant des heures, ça donnait un fond d'ambiance, mais c'est pas la finale de Roland Garros non plus.
Des manières dissuasives disons, à l'image de ce que certains proposent aujourd'hui pour traiter la racaille, pas forcément toujours très juste, mais pour tirer le frein avec un effet rapide.