[supprimé]
On n'a pas la même approche, voilà tout, rien de cassé.
Moi je ne suis pas pour l'ostracisation, la culpabilisation, la condamnation - sur la judiciarisation, on peut discuter. Ca ne m'intéresse pas, ça.
Je ne veux pas tuer Zemmour, ou le virer, je veux le démonter. Il parle beaucoup de "déconstruction" - comme un mal auprès duquel la vérole n'est qu'une bluette - , cela me fait venir des désirs de lui appliquer les méthodes de Derrida. Pas une destruction, mais un démontage.
Je veux démonter Zemmour et je prends donc tous les cas particuliers, même les anecdotes, au reste, son historiographie est anecdotique, il passe pour "historien" ou costaud en histoire parce qu'il connaît mille anecdotes, c'est Alain Decaux raconte, mais avec plus d'empathie avec le fascisme.
Bref, tu m'as compris, le clash frontal, ça arrange Zemmour et ça justifie toutes ses élucubrations. Je préfère prendre les petits détails, les cuisses de mouche et montrer chaque fois que Zemmour déconne grave.
PS : précision, sur l'anecdote. Quand Zemmour cesse de prendre de petits faits ou des déclarations dans l'histoire, pour les subvertir immédiatement en leur donnant un sens contemporain qu'ils n'ont pas et n'ont jamais eu, il n'est pas meilleur. Car c'est pour se lancer dans des considérations hhénaurmes dans la vaticination, le catastrophisme millénariste, des Portes de l'Enfer qui s'ouvrent, les Civilisations, que des majuscules, que des trucs vides, alimentés par les plus mauvaises lectures, prenant au sérieux des zozos, des sous-dimensionnés du bulbe, des amateurs, des provocateurs et autres prestataires de produits intellectuels frelatés.