stm
Il est difficile de répondre à une question aussi mal posée (et nulle).
Qu'est-ce que les gens de gauche penseraient de ce que penserait Mélenchon sur un discours dont il n'a pas parlé, c'est quoi, ce billard à 5 bandes ?
Pourquoi vous n'en venez pas à votre question, plutôt que lancer des leurres sur ce que pense quelqu'un de la pensée d'un second qui pense sur un troisième ?
Mais je vais répondre quand même, et avec vos règles : je ne réponds pas à la question (qui n'en est pas une), et je dis ce qui me fait plaisir (en faisant mine que ça vient des autres).
Prems, Ferré, c'est le Rimbaud de la chanson française, une référence, mais pas en politique. Il n'a pas laissé d'"oeuvre impérissable dans ce domaine. Ses conceptions économiques sont inconnues. En ce qui concerne son cas précis, je crois qu'il y a des choses pas très claires sur son installation en Toscane à une époque, des trucs avec le Fisc (pas sur son fric personnel, plutôt ses sociétés , si je me souviens bien). Or moi je suis désolé, je suis bête et méchant : un type de gauche, il paye ses impôts, désolé. (Des gens de droite aussi, mais la question ne porte pas sur eux). Chuis un basique, moi. Un élémentaire.
Deuze, ce qu'un vieil anar comme Ferré peut raconter devant un micro est marqué au coin de l'aigreur, aigreur systématique avec laquelle il aborde tous les sujets : le travail, les femmes, les amis, la vie, le fric, et pourquoi pas la Gôche, tout bagine dans le même acide. Qui va prendre au sérieux des déclarations de sa part sur le fascisme, terme qu'il utilise manifestement en poète - ou plutôt qui fait pouet-pouet - sans qu'il y ait du contenu, un sens assignable. Il est possible qu'il veuille dire quelque chose, mais ce n'est pas plus que possible, il est plus probable qu'il n'a rien à dire.
Troize. Je suis étonné de découvrir une droite qui s'inquiète tant au chevet de la Gauche défunte.
Une nouvelle mode, c'est intéressant : la droite qui pleure parce que la Gauche n'est pas de gauche.
zenon avait ouvert la voie ici dans un message ahhhurissant - et hénaurme - où il se désolait que Mélenchon ne soit pas assez de gauche (ne disant pas qu'il ferait un Frexit, les nationalisations, ne parlant pas de la décollation de Macron etc.) J'avait été tellement touché par sa sincérité, quand il déplorait la faiblesse de la Gauche, que j'en ai pleuré dans mon lit, pour vous dire.
Je suis comme ça, moi, une vraie midinette. Dès qu'il y a une émotion sincère, je craque.