J'avoue que je me marre sous cape.
On critique Mélenchon pour sa posture, qui peut l'être, en effet. On critique une alliance de coton à gauche qui craquera sous les coups de menton du ci-devant, ce qui est possible aussi. On le critique aussi parce qu'il n'admet pas de concurrence, mais quand on se penche sur le quinquennat qui vient de se terminer et l'autre qui s'ouvre, on ne voit pas bien de différence, sauf que l'un fait en loucedé ce que l'autre laisse augurer par sa gouaille et ses postures ! J'ajouterai son érudition et ses qualités de tribun ; qui ne font pas tout, je vous l'accorde.
Je vois qu'on se gausse d'une gauche qui va éclater et que l'on étale sa turgescence devant la future majorité à venir, très probable en effet. Majorité qui va certes être plus large que celle de la gauche, mais tout autant construite sur des alliances qui risquent de craquer rapidement à propos de telle ou telle mesure.
Car ce sera quoi la majorité si ce n'est un amalgame fragile de tout ce que les anciens partis de Gvt comptent comme relaps ? Une majorité pot-pourri, en quelque sorte, entre socialo-progessistes, Modem, LR-compatibles au rang desquels ont peut compter Philippe, et tous ces anciens renégats de la LRM revenus dans le droit chemin pour espérer en croquer pour 5 ans.
Il y aura une majorité, oui.