ah, et encore un document sourcé, Georges Kennan, 1998 ...

[supprimé] Ca s'appelle le droit à l'autodétermination, et la démocratie. Ces accords (non-écrits d'ailleurs) entre grandes puissances impérialistes sur le dos des peuples souverains étaient illégitimes.
Les peuples ont le droit de décider ce qui est bon pour eux, de s'intéresser ou pas à la question, de prendre part au scrutin ou non.
Deux concepts que les pro-russes ont visiblement beaucoup de mal à intégrer. Idem en Ukraine.

je cite et source. Mes commentaire proviennent de la consultation de documents vérifiables et non-partisans, et aussi de souvenirs d'évènements vécus et d'actualités d'époque, car ayant la cinquante j'ai vécu la période en question.
Pour Berlin j'étais même sur place, stationné un temps au Quartier Napoléon à Tegel en 1987/1988/1989. De même me rendait en RDA et correspondait avec des allemands. Et depuis le lycée correspondait avec des hongrois, des polonais, des tchécoslovaques. Bref, plusieurs raisons pour suivre de près ce qui se passait à partir de 1989.

Je cite, je source et vous blablatez

dans la série liens inclus dans les documents mentionnés au début, cette page sur le site officiel de l'OTAN lui-même. Un discours de l'ancien secrétaire général Manfred Wörner:

L'Alliance Atlantique et la Sécurité Européenne dans les années 1990

... L'Europe est à la recherche d'une forme nouvelle. Nous n'en connaissons encore aucun élément définitif, mais ses premiers contours se dessinent pourtant déjà. .../... Nous n'utiliserons jamais nos armes en premier. Nous sommes favorables à un désarmement d'envergure, allant jusqu'au minimum inaliénable pour notre propre sécurité. Cela vaut aussi pour une Allemagne unie, membre de l'OTAN. Cette affirmation et l'assurance que les troupes de l'OTAN ne dépasseront pas le territoire de la République fédérale d'Allemagne

cheshire-cat La Russie/URSS est un empire continental,

la Fédération de Russie n'est pas un empire. La Russie des Romanov l'était, les nations alentours en faisaient parti: Kazakhstan, Estonie, un temps la Finlande, un bout de Pologne, etc. Et les boches allemands et autrichiens idem: Pologne, Europe Centrale, Ukraine.

L'URSS était un empire, qui reprenait et étendait le russe, mais le bolchévisme était un cosmopolitisme, basé sur un idéal politique venu d'Allemagne sur des idées latentes du temps de la Révolution Française (les Hébertistes, Marat, etc).

vérifiez un peu les FAITS svp: le communisme révolutionnaire se propage d'Allemagne vers l'empire russe, via la Pologne et l'Autriche-Hongrie, des personnalités telles que Karl Radek ou Rosa Luxembourg. Félix Djerzinski était un polonais, c'est lui qui fonda la Tchéka pendant les terreurs Blanche/Rouge, le maréchal Rokossovski, connu pour son rôle à Stalingrad puis aux côtés de Joukov lors de l'opération Bagration, la bataille de Koursk, était aussi pur jus polonais. Il devint le boss de la Pologne après 1945.

en Ukraine, on a Trotsky, Sverdlov, Kaganovitch. Kaganovitch fut celui qui chapeautait la collectivisation des terres au bout du fusil et l'industrialisation à marche accélérée dans le Donbass, avec l'effet catastrophique connu de la famine massive dans les campagnes de la petite paysannerie.
Des U-KRAI-NIENS.

Actuellement l'idélogie schizophrène en Ukraine attribue la famine comme étant ciblée nationalement, et à la Russie (?), par un amalgame colossal Empire Russe/URSS/Fédération de Russie et en ignorant complètement que les auteurs furent des UKRAINIENS.

dans les Pays Baltes un letton joua un rôle très important sous Lénine puis Staline, avant d'être purgé: Jacob Peters.

enfin, les figures comnues des caucasiens: Josif Djugachvili ie. Staline (de "stal" = fer, "de fer") ossète/géorgien, Mikoyan (arménien), Ordjonikidzé (géorgien), Béria (mingrélien/géorgien).
Dans les premiers organes de la jeune URSS la moitié des dirigeants n'étaient pas russes. Et de même pour les bolchévíques d'Asie Centrale et le Tatars.

l'URSS était une entité pluri-nationale non spécifiquement russe, mais centré sur la totalité de l'Empire Russe.

La Fédération de Russie actuelle n˝a rien à voir avec tout cela.

Vous pouvez haïr les russes et aller les exterminer, mais déformer l'Histoire et les concepts ça ne va pas.

Actuellement c'est ce que font les anglos, et les allemands qui mettent progressivement sous le tapis ce que le nazisme a causé et signifié. Helmut Kohl, Merkel et actuellement Steinmeier sont basiquement, des négationnistes.

Dans le docufilm de Lanzmann sur Sobibor, le principal interviewé, Lerner, acteur et rescapé de la révolte, mentionne plusieurs fois "ukraini" en se référant aux "gardes noirs", les auxiliaires ukrainiens, les même honorés de nos jours pour avoir combattu les soviets, amalgamé par le procédé que j'évoque à "russes".... Sauf que la participation à l'Holocauste, les pogroms endémiques ukrainiens, sous la trappe.

J'ai vu l'autre Ukraine, celle qui célèbre les SS et crimes nazis

cheshire-cat Grotesque, ce qui disqualifie le reste.

le seul qui souce avec liens pour l'instant c'est moi. Je ne sais pas comment vous allez être viable au niveau du lectorat simplement en lançant des condamnations en l'air.

en France en ce moment il y a des débats qui portent autour de ce qu'il en serait d'extrême-droite, de révisionnisme, comme dans le cas de Zemmour au sujet du pétainisme, et ces débats sont considéreś être des élements critiques de morale politique.
Par ailleurs le négationnisme est condamné.

pour rappel la France a été massivement collaboratrice et il y a encore une vingtaine d'années, expliquer cela était automatiquement balayé d'un revers de la main de grotesque.

votre "grostesque" est une chose, le témoignage de ce français en vacances l'été 2013 dans l'Ouest ukrainien où on l'amène dans une cérémonie mémorielle à la division SS Galicie, et où des jeunes sont en uniformes SS d'époque en est une autre. Et ce n'est pas un témoignage isolé.

La Commission européenne, l'Allemagne essentiellement avec le CDU et son bras d'ONG la Fondation Konrad Adenauer ont utilisé cette poche ukrainienne de bandéristes pour lesquels l'Holocauste n'a pas existé ou est secondaire, pour lesquels les auxiliaires ukrainiens effectuant le boulot de tuerie dans les camps de Belzec ou Sobibor, n'existent pas, ou ne comptent pas.
L'UE a utilisé cela comme bras armée pour effectuer le "euromaïdan".

L'équipe de Berruyer, encore une fois, avait compilé des tonnes de documentation et de sources, mises en dossiers, bien pratiques en raison de l'éparpillement de ces sources:
Députés de Svoboda : cachez ces néonazis que nous ne saurions voir…
dans
https://www.les-crises.fr/dossier/ukraine-euromaidan/

un autre rôle important dans l'agit-prop lors du "euromaïdanek" comme il est parfois surnommé est celui des descendants de galiciens exfiltrés par les anglais à la fin de la guerre et installés au Canada, où ils conservé le culte bandériste, et dont parmi eux les francophones ont été extrêment actifs en ligne. Dans une précédente version de ce forum-ci il y avait un profil "squale vengeur" ou dans ce style. Très actifs aussi sur Wikipedia.

au sujet de cela , en anglais, page canadienne:

Why is a monument commemorating a Nazi SS division still standing outside Toronto?

balayer le nazisme sous le tapis est fait en Allemagne par le CDU depuis le début, depuis Konrad Adenauer en 1949.
L'un des proches conseillers de Adenauer, en tant que Staatssekrär était Hans Globke, l'un des rédacteurs des lois raciales de Nuremberg, puis haut fonctionnaire dans les territoires occupés, ayant en partie à charge la mise en application de la politique raciale càd. rafles et déportations de juifs.
Ce Globke faisait son mitterrand après Stalingrad et prenait langue avec des factions qui s'opposaient au NSDAP et prônaient un retour à un empire allemand en bons termes avec les "cousins aryens" anglo-saxons, ce qui était aussi du reste la marotte de Himmler. Globke ne s'était jamais inscrit au NSDAP, ce qu'il utilisa en sa faveur pour se justifier.

Adenaeur aussi connaissait la présence de Eichmann en Argentine mais refusa de la divulger, craignant que s'il était capturé il puisse causer au sujet de Globke et autre hauts fonctionnaires dans le gouvernement.

Des historiens allemands et le Spiegel avait mené une enquête il y a une dizaine d'années, mais je ne trouve pas de récensions en français. Par contre, sur le quotidien britannique The Guardian:
Adolf Eichmann wanted to return to Germany, historian claims
Peux fournir des sources en allemand si vous préférez.

lorsque les israéliens capturèrent Eichmann, Adenauer fut terrorisé qu'il puisse déballer des choses pas jolies sur Globke. Le procès alla de telle manière que cela ne se produisit pas. Après le procès Adenauer débloqua un budget à Ben Gourion pour le programme nucléaire israélien.

en 2016, le Point mentionnait une décision du gouvernement allemand d'enquêter sur le recyclage des nazis dans les gouvernement allemands d'après-guerre:
77 % des cadres étaient d'anciens membres du NSDAP

en 1963, lors de la mise en place d'un procès d'exécutants des basses oeuvres à Auschwitz, sous l'impulsion d'un juriste nommé Fritz Bauer, procès refusé par la cour suprême auparavant, mais impossible à bloquer après la capiture d'Eichmann et son procès, il y eu un jeune politicien qui s'y opposa: Helmut Kohl du CDU... Kohl arguait qu'il n'y avait pas de recul historique et que l'idée de responsabilités collectives au sein de la société n'était pas tenable....
Le procès déboucha sur rien, quelques petites peines en raison d'un juridisme allemand assez absurde, mais un type fut condamné à la prison à vie, et il commenta qu'il ne comprenait pas la sentence contre des exécutants (il conduisait les camions de juifs entre gare, chambres à gaz, infirnerie à expérimentations humaines, zones de travail, séparait les mères de leurs enfants, etc) alors que des responsables ayant mis en place le système siégeaient au gouvernement.

De nos jours il n'y plus de juifs à exterminer, il n'y a plus de nazisme réel, mais si on s'en prend à dez Zemmour ou des Le Pen comme étant des révisionnistes et qu'on insiste sur le crime moral sous-jacent, alors quid de l'utilisation sciente des crétins néo-nazis qui se tapent de l'Holocauste et vivent dans un univers mental coincé dans une schizophrénie historique focalisée sur la haine anti-russe ?

dans la foulée du Maïdan des journalistes norvégiens furent surpris de voir des soldats ukrainiens avec des svastikas et des SS. Dans la presse française ce n'est pas rapporté sauf par un ou deux feuilles de choux, telle celle-ci d'un groupuscule communiste, ce qui n importe pas, car ils ne font que rapporter ce qui était publié sur la châine allemande ZDF:
Ukraine croix gammée et insignes SS sur les uniformes des pros UE

"« Nous avons découvert ces soldats dans le village d’Ourzouf à l’occasion d’un reportage sur le bataillon Azov », a déclaré à NBC le journaliste de la chaîne norvégienne TV2 Oysten Bogen. Selon lui, avant les prises de vues, les reporters ont demandé au chef du bataillon si ses combattants privilégiaient l’idéologie nazie.
« Il nous a répondu: non, pas du tout, nous sommes tout simplement des nationalistes ukrainiens », a indiqué M. Bogen."
ou encore en anglais:
ZDF TV shows Ukrainian Azov battalion fighters wearing uniforms with Nazi symbols
(et ce journaliste norvégien Øystein Bogen est un farouche anti-russe)

je me demande ce qu'il se passerait si des soldats français arboraient des svastikas sur leurs casques...
Ceci n'est pas acceptable point barre. Or le CDU , l'UE, les Etats-Unis, utilisent cela sans états d'âmes

cheshire-cat On reconnait vite à leur production les gens qui puisent dans un corpus de propagande prête à l'emploi.

Un stalinien anti-nazi, c'est le munster qui dit au maroille "tu sens mauvais".

vous vous enfoncez, car toujours pas de sourçage pour appuyez vos noms d'oiseaux.
Encore une fois: les sources fournis sont en lignes, vérifiables et sourcées.

après-guerre les américains ont vite cessé de poursuivre la dénazification car ils étaient obsédés par les communistes et l'URSS. L'appareil administratif, d'état, ainsi qu'industriel a donc continué à tourner avec les anciens personnels.

de nos jours tout cela est ahistorique dans le sens où ce n'est plus du tout le contexte des années 30 et 40, SAUF, que dans le cas du Euromaïdan, le culte de la Division SS de la part de groupes d'Ukraine de l'Ouest, qui vivent dans un racisme anti-russe forcené, a été utilisé par l'Union Européenne.
Et cela c'est inacceptable.

[supprimé] esantirulo Il n'est point nécessaire de discuter avec vous et d'argumenter avec vous. Je ne parle pas aux êtres lâches, menteurs et méprisables.

je ne discute pas avec Grochat, mais face à ses ergotages dignes d'un nazi à court d'arguments et jouant l'indignation, le lecteur pourra consulter par exemple entre autre le Jeruslamen Post, qui n'est ni une gazette néo-stalinienne ni une gazette poutiniste, en 2015:

Ukrainian parliament recognizes militia that collaborated with Nazis

The Simon Wiesenthal Center condemned Ukraine’s recognition of the group as well as a second bill that equated communist and Nazi crimes.

on ne célèbre pas le nazisme simplement parce qu' on veut la peau là, en l'occurrence, des russes.
On ne tolère pas en Europe de se pavaner avec des insignes 'nazis.

Condamner cela n'est dire qu'on célèbre le stalinisme. Du reste le stalinisme fut en grande partie le fait de non-russes, tels Staline lui-même. Les premières victimes dans la mise en place du Goulag furent d'abord des russes.

L'enjeu est celui de la mémoire et de la conscience éthique.