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Ton propos a donc un sens qui indique qu’une « véritable droite » se doit d’avoir une attitude anti homos, anti LGBT, et pour ce qui concerne les élus, ne pas accepter de participer financièrement par des subventions à des activités venant de ces milieux.
C’est peut-être oublier que les influences des LGBT dans la vie quotidienne des habitants de sa Région est très importante. Dans de nombreux domaines, ils sont les meilleurs « influenceurs » qui soient.
La vodka Absolut ne parvenait pas à percer hors de son pays d’origine, malgré ses efforts et surtout parce que les annonceurs et le médias, pratiquement dans toute l’Europe, refusaient de passer leurs publicités, de peur d’une réaction négative des anti-homos.
Alors Absolut est allé faire sa pub à grande échelle dans la presse homo. À commencer par de nombreuses pages de pub dans « Têtu », le Journal Officiel » des homos français et étrangers. Et dans les commerces influencés par LGBT. Les boites de nuit et les clubs et bistrots en tous genres dans lesquels l’on trouve de nombreux homos au niveau des décideurs, acceptaient les soirées « sponsorisées » par Absolut. Et les parfaits hétéros qui dans les boîtes de nuit buvaient et voyaient la pub Absolut durant les nuits et les week-ends, achetaient durant la semaine la même marque de Vodka à titre personnel. Ces boîtes homos sont la locomotive des mœurs d’une bonne partie de la population hétéro dans de nombreux domaines. À Paris, pour les gens « branchés », hétéros et aisés financièrement, sortir le samedi soir, veut dire aller dans une boîte essentiellement pour hétéros, mais possédée et dirigée par des homos. Et cela dans toute l’Europe. Le plus souvent, ce sont les homos qui lancent les modes suivies par les hétéros. Il n'y a pas que les coiffeurs qui sont adorés par les hétéros, mâles et surtout femelles.
Leur influence dans la mode, les spectacles, la télévision, les médias tels les radios visant les cadres et les intellectuels, la politique, (voir le gouvernement) et dans nombre d’autres domaines, est considérable.
L’année suivante Absolut était devenu la vodka la plus consommée en Europe de l’Ouest.
Pécresse se retrouve dans la même situation vis à vis de ses électeurs potentiels. Ne pas se préoccuper des homos, ne pas les traiter avec considération, ne pas accorder de subventions aux LGBG serait suicidaire pour un homme politique, dans une ville et une région où les LGBT bénéficient d’une large tolérance de la part des hétéros. Et ce qui est vrai à Paris, l’est tout autant ailleurs.
Pécresse fait en cette occurrence ce que les élus, à tous les niveaux, sont contraints de faire, obligés par le système politique actuel.
Que l’on apprécie ou pas les activités des LGBT, que l’on pense que c’est bon ou mauvais, c’est une autre affaire. Une question d’intelligence de celui qui porte le jugement. Pas une question de pertinence de la part de l’élu qui doit forcément tenir compte des réalités pour orienter sa politique.
Ce qui n’est manifestement pas le cas de certains amenés à porter des jugements épidermiques à l’emporte-pièces, sans qu’ils aient compris de quoi il s’agissait.