Bonjour,
Je vous livre un avis sans intention de débat, j’espère simplement apporter une réflexion sur le chemin infini vers la connaissance.
Pour ce sujet, je pense que la première des interrogations est la définition du vivant qui est interconnecté à l’énergie. Ou bien, énergie et vivant seraient les deux facettes d’une même entité, sans vie pas d’énergie et inversement. Le tout étant bien-entendu dépendant du temps.
Il y a de nombreuses définitions du « vivant », objective, subjective, scientifique, philosophique.
Je n’ai pas la preuve que la vie soit issue du minéral et inversement. Je constate simplement leur corrélation. En général « je fais la même démarche » nous forgeons nos certitudes par déductions de ce que nous constatons. C’est normale est positif, car cela nous fait avancer dans notre espérance d’augmenter nos connaissances. Cependant il faut rester prudent et savoir se remettre en question, car nos connaissances sont éphémères par l’évolution de notre savoir.
Exemple : « C’est une approche personnelle, non académique, qui n’engage que moi »
La quatrième dimension est académiquement définie comme étant le temps.
Pour moi si la première dimension existe, elle ne peut exister que grâce au temps. En conséquence : le temps est la première dimension.
Peut-être devrais-je écrire « l’espace-temps » à la place du terme « temps ». Ainsi, le minéral, la vie, l’univers …, dépendent du temps ou espace-temps.
De sorte que si je prends plus de recul vis-à-vis de mes constatations, je peux écrire :
L’être humain a toujours tenté d’expliquer les phénomènes naturels. Cependant, les phénomènes naturels se manifestent concrètement, indépendamment de l’interprétation fournie. L’essentiel est que l’explication soit en accord avec les résultats pratiques.
L’énergie se manifeste quand une (ou plusieurs) valeur(s) physique(s) subit (subissent) une variation temporelle.
D’où vient l’énergie qui s’exprime sous plusieurs formes, mécanique, thermique, lumineuse, radiante, électrique, chimique, … Nous déterminons la nature de l’énergie en fonction de nos références, prisonnières de notre univers qui nous limite dans un espace-temps, dont l'une des frontières qui nous est imposée, est la vitesse de la lumière dans le domaine du macroscopique. Car la théorie Quantique dans le domaine subatomique autoriserait des vitesses supérieures. L’interaction possible avec ce qu’il y a derrière cette frontière nous est inconnue.
Nous avons l’habitude de considérer une infime partie d’un ensemble très vase quand nous raisonnons sur l’énergie. C’est suffisant pour les calculs en physique. Cependant il faut se rappeler que l’énergie est révélée par des centrales hydrauliques, thermiques, photovoltaïques, marémotrices, éoliennes … Ainsi, l’énergie vient de l’eau, du charbon, du pétrole, des électrons, du vent. Donc des cycles de la nature, des cycles de l’atome, des cycles terrestres, c’est-à-dire des nombreux cycles de l’univers interconnectés. Si c’était possible de remonter tous ces cycles jusqu’à l’origine (à notre connaissance), la question resterait posée : d’où provient l’énergie de la genèse ou big-bang ?
Lu sur Wikipédia
_La théorie quantique explique la nature et le comportement de la matière et de l'énergie aux niveaux atomique et subatomique. Elle permet d'élucider certaines propriétés du rayonnement électromagnétique. Le monde quantique se comporte très différemment de l'environnement macroscopique auquel nous sommes habitués. Quelques différences fondamentales qui séparent ces deux mondes sont par exemple :
La quantification : un certain nombre d'observables sont quantifiées, elles ne peuvent prendre leur valeur que dans un ensemble discret de résultats. Or, la mécanique classique prédit qu’elles peuvent prendre continûment n'importe quelle valeur.
La dualité onde-corpuscule : les notions d'onde et de particule (ou corpuscule), qui sont séparées en mécanique classique, sont deux facettes d'un même phénomène, décrit mathématiquement par sa fonction d'onde. En particulier, la lumière peut se comporter comme des particules (photons) ou comme une onde. Les électrons et autres particules pouvant également se comporter de manière ondulatoire.
Le principe d’indétermination d’Heisenberg : une « indétermination » fondamentale empêche la mesure exacte simultanée de deux grandeurs conjuguées. Il est impossible d'obtenir une précision sur la mesure de la vitesse d'une particule sans obtenir une précision médiocre sur sa position, et vice-versa. Cette incertitude est structurelle. Elle constitue une limite à la précision de tout instrument de mesure.
Le principe de superposition quantique : si l'évolution d'un système est déterministe, la mesure d'une observable d'un système dans un état donné connu peut donner aléatoirement une valeur prise dans un ensemble de résultats possibles.
L'observation influe sur le système observé : au cours de la mesure d'un observable, un système quantique voit son état — initialement superposé — modifié. Ce phénomène est inhérent à la mesure.
La non-localité ou intrication : des systèmes peuvent être intriqués de sorte qu'une interaction en un endroit du système a une répercussion immédiate en d'autres endroits. Ce phénomène contredit en apparence la relativité restreinte pour laquelle il existe une vitesse limite à la propagation de toute information, la vitesse de la lumière. Toutefois, la non-localité ne permet pas de transférer de l'information (actuellement).
La contrafactualité : des événements qui auraient pu se produire, mais qui ne se sont pas produits, influent sur les résultats de l'expérience.
Fin de texte de Wikipédia
Dans ce cas le futur n’aurait aucune influence sur notre présent et le choix de décision ne serait qu’une illusion. En considérant que passé et futur aient une existence, notre présent serait à la fois le futur du passé et le passé du futur.
Wikipédia: En physique, l'espace-temps est une représentation mathématique de l'espace et du temps comme deux notions inséparables et s'influençant l'une l'autre. Ce sont deux versions (vues sous un angle différent) d'une même entité. Fin Wikipédia
Sans temps pas d’espace et inversement.
La gravité pourrait ainsi être, la manifestation de l’existence de la matière dans le présent qui est un instantané permanant du temps.
Autres Exemples :
Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme »
Richard Feynman : « L'énergie nous apparaît sous un très grand nombre de formes différentes, et il existe une formule pour chacune. Ce sont : l'énergie gravitationnelle, l'énergie cinétique, l'énergie thermique, l'énergie élastique, l'énergie électrique, l'énergie chimique, l'énergie de rayonnement, l'énergie nucléaire, l'énergie de masse. Il est important de se rendre compte que dans la physique d'aujourd'hui, nous n'avons aucune connaissance de ce qu'est l'énergie »
Richard Feynman, prix Nobel de physique 1965, professeur à l'Institut de Technologie de Californie, définition donnée dans son cours de mécanique.
Donc:
Actuellement en 2021, les deux autres forces fondamentales, l’interaction forte et faible, spécialement instaurées pour la physique Quantique, n’apportent toujours pas de réponse académique précise à cette connaissance de l’énergie.
Nous savons simplement que l’énergie est le phénomène de transformation dans un laps de temps, d’un potentiel d’énergie déséquilibré. Potentiel d’énergie qui est la capacité de transformation.
L’énergie se manifeste, ni au passé, ni au futur. Si elle appartenait au passé (sans existence), elle serait détruite. Si elle appartenait au futur (sans existence), il faudrait la créée. Or elle ne peut être créée ni détruite. De sorte que l’énergie de la genèse ou big-bang, n’a cessé d’augmenter son entropie dans le présent.
Cette transformation peut être constatée par la suite, (explosion de supernova …). Si nous pouvions observer le même moment présent, de l’explosion d’une supernova avec le même moment présent de la terre ; nous constaterions qu’il n’existe qu’un présent dans notre univers. Le potentiel (inchangé ou non) ou l’onde (inchangée ou non) que nous percevons après un certain temps, nous permet de traduire selon nos critères une information.
Pour l’instant ce sont là, nos seules « certitudes ».
Alors pour moi :
OUI, la terre est vivante.
OUI, l’immatériel peut exister sans le matériel
OUI, le matériel n’existe pas sans l’immatériel, car il dépendant de notre espace-temps.
Le matériel et l’espace-temps, tels que nous les connaissons.
OUI, le vivant recherche toujours l’équilibre à l’instar de l’énergie dont il dépend, énergie qui dépend elle-même de l’espace temps. Bien que des fluctuations climatiques ce sont produites dans le passé, sans que l’humain en soit responsable.
OUI la terre et le vivant, survivraient à une disparition de l’humanité. Nous ne sommes qu’une quantité très très très infiniment négligeable par rapport au vivant de la terre dans l’univers.
OUI le vivant existe abondamment dans l’univers.
OUI, le vivant, l’énergie et l’espace-temps, sont interconnectés et nous n’avons pas encore d’explications satisfaisantes à ce sujet. Car les chemins infinis de la réussite et de la connaissance, sont pavés d’échecs et d’erreurs d’interprétations.
En espérant avoir apporté quelques pistes de réflexions qui vous conduirons vers la quête de votre idée du vivant.