cheshire-cat La terre a évolué et évolue mais ce n'est pas une évolution darwinienne.
Pas exactement. Mais les variations climatiques pèsent sur le vivant, lequel à son tour modifie le climat. Les disparitions d'espèces, ou la prolifération des espèces ont des conséquences sur le climat, l'atmosphère, l'apparition de minéraux nouveaux, etc. C'est l'idée de dissocier le minéral du vivant qui me déplaît. Si l'on admet le concept de sélection des écosystèmes locaux, par exemple (qui disparaissent ou prolifèrent), il faut analyser ces phénomènes en y intégrant le climat, la composition des sols, et celle de l'atmosphère. Et il existe des rétroactions, puisque le vivant change les paramètres du non vivant. La montée du taux d'oxygène, couplée à la baisse du CO2, a été provoquée par des bactéries. Mais l'oxygène a permis aux eucaryotes de proliférer. Comment élever un mur théorique entre ces phénomènes, genre: "C'était vivant, ça ne l'est plus, ah si, au final, le vivant fait son come back". C'est une manie typiquement( française que celle de ranger chaque chose dans une case étanche. (Le corps et l'âme; l'homme et l'animal, etc). Mais je partage vos réticences face à l'ésotérisme. Ce que je dis est juste que notre planète se comporte un peu comme un être vivant. Un peu, pas totalement.