Ce rapport est très critiqué. En regardant de plus près sa méthodologie, on s’aperçoit que les critères qui permettent de noter les 76 pays étudiés ne pèsent pas tous le même poids. Ainsi, quatre « piliers » (les émissions carbones, la transition énergétique, la société verte et l’innovation propre) se partagent 60% de la note, soit 15% par critère, tandis que le dernier, la « politique climatique », pèse à lui tout seul 40% de la note finale. Ce qui permet de dire à de nombreux détracteurs du rapport qu'il se base essentiellement sur des promesses. Car c’est sur ce dernier point que la France est très bien classée, notamment grâce à « la stratégie française en matière d'hydrogène » et les contreparties vertes fixées à l’aide accordée à Air France. Ce qui fait tiquer de nombreux spécialistes !
Et surtout, sur le volet de la rénovation des bâtiments, de l’alimentation ou encore de la production d’énergies renouvelables, Paris se révèle très mal placée ! Respectivement 50ème, 73ème et 62ème !
https://www.francetvinfo.fr/politique/la-republique-en-marche/francois-de-rugy/desintox-environnement-non-la-france-n-est-pas-le-4e-pays-le-plus-vert-au-monde_4370423.html