[supprimé] a verrouillé la discussion le .

Introduction

La Covid est actuellement l'objet de nombreuses discussions où il est question de science, mais aussi de politique, d'économie, de psychologie etc.
Il a semblé utile de créer un fil ou ne seraient discutés que ses aspects scientifiques.
Pour éviter les dérives, il a paru préférable de le doter de règles particulières, plus strictes concernant le fond des messages que les règles habituelles.

Les messages publiés dans ce fil devront avoir un caractère scientifique. nous entendons par la que les questions abordées devront être du ressort de la science ; par exemple les questions politiques, les anecdotes personnelles , les affirmations sans fondement scientifique, les messages fantaisistes seront supprimés par la modération comme hors sujet.

Bien entendu, on peut poser des questions et même émettre avec prudence des conjectures, pourvu qu'elles appellent des réponses scientifiques, Des erreurs factuelles, des erreurs dans l'interprétation des faits voire dans l'interprétation des règles du présent fil sont possibles, ce n'est pas un problème tant que cela ne devient pas une méthode.

Les messages échangés devront reposer sur des connaissances scientifiques faisant l'objet d'un consensus notoire et sur des sources fiables. Les argumentations devront être cohérentes.
les sources connues pour mettre régulièrement en avant des élucubrations pseudo-scientifiques ne seront pas acceptées. Les liens devront être amenés de sorte qu'on comprenne avant de les ouvrir quel est leur intérêt pour la discussion.

    On estime l'efficacité des vaccins lors des études cliniques précédant l'autorisation de mise sur le marché, mais il faut continuer à l'estimer ensuite.
    Un exemple

    Précisons d'abord quelques notions utiles.

    La prévalence d'une maladie est la proportion de personnes malades dans une population donnée à un instant donné. Elle peut s'exprimer en pourcentage.
    Ainsi, si dans une population de 2000 personnes 120 personnes sont malades, le taux d'incidence est de 120/2000 = 0,06 soit 6%

    L'incidence d'une maladie est la proportion de personnes d'une population donnée tombant malade en une période de de durée donné .

    On peut considérer par exemple de façon similaire la proportion de personnes en hospitalisation et la proportion de personnes entrant en hospitalisation par jour si on s'intéresse aux cas ayant une certaine gravité.

    Pour estimer l'efficacité d'un vaccin il convient de comparer la prévalence ou l'incidence chez les personnes vaccinés à la prévalence ou l'incidence chez les personnes non vaccinées. Comparer les nombres de cas chez les personnes vaccinées et non vaccinées n'aurait pas de sens à moins que les effectifs totaux de vaccinés et de non-vaccinés ne soient identiques.
    Si par exemple le taux d'incidence est vingt fois plus faible que chez les vaccinés que chez les non vaccinés, on en déduira une efficacité de 95% pour ce critère.

    Il est facile de connaître par exemple le nombre d'hospitalisations, le nombre de morts dans un groupe si les informations sont bien recueillies et les registres bien tenus ; pour le nombre d'infectés, qui sont à priori les personnes contagieuses, on ne peut détecter les cas asymptomatique qu'en faisant des tests biologiques.
    On étudiera donc le taux de positivité dans un ensemble de personnes testées, ce qui a l'inconvénient de pouvoir introduire des biais.

    Voici un graphique représentant l'évolution des taux de positivité chez les vaccinés et les non vaccinés au Royaume-Uni au cours des derniers mois.

    https://covid.joinzoe.com/post/complacency-could-condemn-thousands-more-to-long-covid

    On peut constater que sur les derniers mois, les taux de positivité sont plus faibles chez les vaccinés que chez les non-vaccinés, on notera toutefois que l'efficacité avec une seule injection est faible pour la vague actuelle, due principalement au variant delta, mais reste bonne avec deux injections.

    Au début de la période considérée, les taux de positivité étaient d'environ
    6% pour les non-vaccinés,
    2% pour les vaccinés avec une seule dose, ce qui donne une efficacité de 67% ,
    0,7% pour les complètement vaccinés, ce qui donne une efficacité de 88% .

    A la fin de la période considérée, les taux de positivité étaient d'environ
    5,5% pour les non-vaccinés,
    4% pour les vaccinés avec une seule dose ce qui donne une efficacité de seulement 27%,
    1,2% pour les complètement vaccinés, ce qui donne une efficacité de 78%

    Lire aussi sur le même thème :
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/07/01/est-il-vrai-qu-en-angleterre-les-vaccines-meurent-davantage-du-variant-delta_6086566_4355770.html

      cheshire-cat a déverrouillé la discussion le .
      • [supprimé]

      • Modifié

      "Une personne non-vaccinée a 12 fois plus de risque de transmettre le SARS-CoV-2 qu’une personne vaccinée"

      https://hal-pasteur.archives-ouvertes.fr/pasteur-03272638/document

      Pour ceux qui ne lisent pas l'anglais :

      Pour conduire ces travaux, ces chercheurs français du CNRS et d' IPasteur se sont basés sur un scénario de référence

      • où la couverture vaccinale serait de 30 % chez les 12-17 ans, 70 % chez les 18-59 ans et 90 % chez les plus de 60 ans
      • où le nombre de reproduction de base (Ro) serait de 4.

      L’équipe estime d’ailleurs que selon ces modélisations, 46 % des contaminations auront lieu chez les jeunes de moins de 17 ans, "alors qu’ils représentent 22 % de la population et sont moins susceptibles d’être contaminés que les adultes". Le phénomène peut être expliqué par le fait que la campagne de vaccination avance plus lentement chez les jeunes, seuls les 12-17 ans pouvant actuellement recevoir le vaccin.

      Une situation qui inquiète l’institut Pasteur, "S’il y a un rebond épidémique cet automne, des mesures de contrôle dans les écoles, les collèges et les lycées pourraient être nécessaires pour réduire le risque de tensions hospitalières", concluent les chercheurs pour qui seule "la vaccination des enfants et adolescents devrait leur permettre un retour à une vie normale".

      Notons que l'Institut Pasteur s'est calé sur un Ro de 4 (taux de reproduction du Delta), mais que les dernières et très récentes études chinoises portant sur mai-juin 2021 le situent plutôt à 7

      Commentaire du preprint IPasteur :

      If we simply apply these multiplicative terms, R0
      might be as high as 7 for the Delta variant. However, it is possible that transmissibility
      differences between variants change with control conditions. We therefore considered R0=4
      in our baseline analysis and explored values between 3 and 5 in our sensitivity analyses. For
      R0≥4 which appears likely for the Delta variant and under our optimistic baseline vaccine
      coverage of 30%-70%-90% among teenagers, younger and older adults, we anticipate an
      important stress on the healthcare system in the absence of any control measure

      Etude chinoise sur la reproduction du Delta :

      Les résultats obtenus indiquent que « les mesures de santé publique prises par le Guangdong ont eu un effet sur l’épidémie », soulignent les épidémiologistes chinois. "Nous avons observé que la transmission de cette épidémie de Covid-19 à Guangdong était plus rapide et plus grave que celle des épidémies précédentes". Actuellement, les interventions non pharmaceutiques [mesures barrières] déployées contre cette épidémie ont été efficaces et devraient être maintenues dans la zone affectée jusqu’à ce que l’épidémie soit totalement contenue », déclarent les chercheurs qui ajoutent que plusieurs cas ont été signalés à Shenzhen et Dongguan dans la province de Guangdong. Et de conclure que « des interventions non pharmaceutiques devraient être maintenues même après la vaccination en cours contre la Covid-19 ».
      http://weekly.chinacdc.cn/en/article/doi/10.46234/ccdcw2021.148

      En intégrant un Ro de 7, les conclusions de l'institut Pasteur sont à réévaluer, avec évidemment un ratio consécutif très supérieur à 12 pour ce qui concerne la transmission par les non-vaccinés.

        [supprimé]
        Le R0 dépend de l'agent infectieux, mais pas uniquement.
        Les mesures de prophylaxie peuvent le faire baisser (si elles sont efficaces.)

        Exemple dans une thèse sur la tuberculose bovine, mais le concept est le même d'une maladie à l'autre :

        Smith et al., (2013a) ont construit un modèle stochastique en temps discret (avec un pas de temps de 1 mois), de type SOEI. Les deux fonctions de transmission ont été testées, par la mesure de l’adéquation des prédictions de modèle avec les données observées dans 10 élevages laitiers aux Etats-Unis. Dans ce travail, la fonction de transmission fréquence-dépendante a été sélectionnée. En absence de mesures de prophylaxie (test et abattage des animaux réagissants), le modèle a prédit un R0 de 4,13. Par contre, lors de la simulation des mesures de prophylaxie, le modèle a prédit un R0 de 0,02. Ensuite ce modèle a été utilisé pour réaliser une étude coût-bénéfice, pour déterminer la meilleure stratégie de lutte.

        https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01127068/document page 81
        (Non, je n'ai pas tout lu)

        D'autres facteurs doivent intervenir. La météo, la densité de population ...
        Il vaudrait mieux parler de R0 dans une population à un moment donné.

        La vaccination, elle agit bien entendu sur le Rt.

        Il y a principalement deux moyens de lutter contre l'épidémie, la prophylaxie et la vaccination, qu'on peut combiner.

          • [supprimé]

          • Modifié

          cheshire-cat Le R0 dépend de l'agent infectieux, mais pas uniquement.

          Effectivement.
          Il est corrélé à la transmissibilité, à la durée de contamination par portage viral, mais aussi au nombre de contacts établis et au degré de contact lors de ces rencontres.
          Nous voyons donc que sur trois facteurs, deux sont incontrôlables car liés à la nature du virus/variant, et le troisième est un levier d'abaissement qui dépend des mesures prises.

          La météo peut intervenir sur la transmissibilité, mais aussi sur les contacts sociaux. Quant à la densité de population, elle influe évidemment également par le biais de ces mêmes contacts, forcément plus rapprochés en zone dense.

          Tout ceci est finalement assez simple.

          Le Reff est lui le taux de reproduction calculé à partir des données observées en établissements de soins (méthode de Cori), d'où son décalage d'une à deux semaines.

          Notons sa valeur de 2, atteinte le 17 juillet. A un niveau jamais enregistré depuis la période post-confinement de mars 2020, où la souche originelle avait poussé le pays à 2,7.

            Revenons une année en arrière, à la date d'aujourd'hui. Dans la plupart des pays de l'hémisphère nord, le nombre de morts était identique à aujourd'hui, mais avec une différence.. :
            Personne n'était vacciné...

            La température et le taux d'humidité semblent donc avoir un effet sur la virulence du virus, malgré les contradicteurs..




            Ce qui signifie que si les courbes de décès de 2020 devaient se répéter pratiquement à l'identique en 2021 pour les vaccinés, alors la vaccination n'aura été qu'un mirage. Et bien sûr on cherchera à nous convaincre que la solution réside dans la vaccination cadencée perpétuelle...

              Kruiss38 La température et le taux d'humidité semblent donc avoir un effet sur la virulence du virus, malgré les contradicteurs..

              Personne n'a nié cela dans le monde scientifique.
              Quel effet, c'est une question plus difficile. les raisonnements sur les ressemblances de courbe sont peu prédictifs, surtout avec si peu de recul.

                ////Pas d'incantations ici ni d'affirmations du café du Commerce. Il "semble", mon "cousin dit", "on m'a rapporté que"... c'est ailleurs.
                La règle est claire, relisez l'entame.

                • [supprimé]

                • Modifié

                Kruiss38 Ce qui signifie que si les courbes de décès de 2020 devaient se répéter pratiquement à l'identique en 2021 pour les vaccinés, alors la vaccination n'aura été qu'un mirage. Et bien sûr on cherchera à nous convaincre que la solution réside dans la vaccination cadencée perpétuelle...

                Supputations totalement infondées.
                Les courbes de décès de la période post-vaccinale n'ont justement rien à voir avec celles qui précèdent la vaccination. Les graphiques proposés sont d'ailleurs, volontairement ou pas, en contradiction avec "l'idée" qu'ils sont censés étayer puisque établissant clairement que l'impact de la vague actuelle sur le nombre de décès est considérablement limité en regard des deux précédentes. La mortalité au Royaume Uni a par exemple été diminuée par ...20. De 1200 journaliers en janvier à 60 actuellement.
                Donc la conditionnelle proposée si les courbes de décès de 2020 devaient se répéter pratiquement à l'identique en 2021 pour les vaccinés, alors la vaccination n'aura été qu'un mirage s'est elle-même décapitée par le schéma argumentaire censé la servir.

                Un taux de mortalité n'a d'intérêt qu'en regard du taux de contaminés. Si on enregistre 30 décès pour 600 cas observés en moyenne journalière (situation du Royaume Uni en juillet 2020), est-il intellectuellement décent de proposer une comparaison avec le même niveau de décès mais rapporté ce coup-ci à 48 000 cas par jour (situation actuelle du Royaume Uni) ?

                Il est beaucoup compliqué de travestir la vérité dès lors que le factuel est convoqué.

                  • [supprimé]

                  • Modifié

                  cheshire-cat Personne n'a nié cela dans le monde scientifique.

                  C'est même une prémisse du dernier rapport du Conseil scientifique.

                  Le climat estival présente un effet bénéfique en diminuant la circulation du virus en
                  population.

                  Notons cependant que dans une situation similaire au début de l’été 2020, le virus a de
                  nouveau commencé à circuler de façon active en France dès le début du mois de juillet
                  2020, avec un R atteignant 1,5 à la mi-août 2020. La période estivale conduit au respect
                  moins rigoureux des mesures barrières, ce qui peut à nouveau provoquer une reprise
                  épidémique tant que l’immunité collective n’est pas acquise.

                  https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/avis_conseil_scientifique_6_juillet_2021_actualise_8_juillet_2021.pdf

                  On se demande bien qui sont ces "contradicteurs" qui auraient nié ces avancées, ou du moins quel est leur bagage scientifique.

                  cheshire-cat

                  Tu prends l'exemple du RU. Or, au RU la majorité se sont fait vacciné par Astra Zenaca. Il serait intéressant d'avoir des chiffres selon les vaccins inoculés, Pfizer semblant plus efficace qu'Astra Zeneca par exemple.

                    [supprimé] Ce qui est rassurant, si on se base par rapport aux anglais, est que le pic des nouveaux cas a été atteint là bas et qu'il était inférieur à celui de la troisième vague malgré une plus grande contagiosité du variant Delta et avec un nombre bien moindre de décès donc la vaccination demeure très efficace. Notre retard effectif sur celle-ci devrait être compensé à court terme et il sera intéressant de comparer les données une fois que l'on aura passé cette quatrième vague.
                    La seule différence notable avec les anglais est l'utilisation plus importante d'astrazeneca dans leur cas et qui demeure moins efficace que le pfizer contre le variant Delta donc on peut rester optimiste.

                      cheshire-cat Pour estimer l'efficacité d'un vaccin il convient de comparer la prévalence ou l'incidence chez les personnes vaccinés à la prévalence ou l'incidence chez les personnes non vaccinées.

                      Cette méthodologie omet de prendre en compte quelques variables;

                      • La tendance à se soumettre de son plein gré à un test PCR entre le groupe des vaccinés et celui des non-vaccinés. L'existence d'un différentiel mesurable entre ces deux groupes suffit à remettre en cause la pertinence de cette méthodologie.
                      • Un saut qualitatif en termes de transmissibilité, pratiquement à chaque nouveau variant. Il suffit que l'étude recouvre une période ou un nouveau variant est introduit pour que les données soient faussées.
                        Exemple de l'augmentation des cas en Israël malgré le fait que la grande majorité de la population dispose d'une couverture vaccinale complète;

                      http://image.noelshack.com/fichiers/2021/30/1/1627293340-israel-covid.jpg

                      [supprimé] "Une personne non-vaccinée a 12 fois plus de risque de transmettre le SARS-CoV-2 qu’une personne vaccinée"

                      Il s'agit d'une conclusion basée sur une étude prédictive, qui élabore un scénario à partir de données hypothétiques. Cette conclusion n'est pas issue de données provenant d'observations de terrain.

                      ///Lorsque vous proposez un lien, veuillez préciser son apport à la discussion en cours. La technique visant à assommer de références sans intérêt n'est pas la bienvenue ici (cf entame)

                        Monarch Cette méthodologie omet de prendre en compte quelques variables;

                        C'est l'inconvénient de toute science observationnelle et non expérimentale.
                        On s'efforce d'estimer l'influence d'un ou plusieurs paramètres sans pouvoir bien contrôler l'influence des autres.

                        Bien entendu, il serait instructif de tester l'ensemble de la population d'un pays.

                        Monarch Il suffit que l'étude recouvre une période ou un nouveau variant est introduit pour que les données soient faussées.

                        Ledit graphique met bien en évidence l'influence du nouveau variant sur l'efficacité des vaccins;
                        Il peut y avoir un biais ... Il faudrait être plus précis.

                        Monarch Il s'agit d'une conclusion basée sur une étude prédictive, qui élabore un scénario à partir de données hypothétiques. Cette conclusion n'est pas issue de données provenant d'observations de terrain.

                        Il est difficile de mener des observations sur le mois de septembre 2021. Peut-être cela vous est possible ?

                        Quant aux données hypothétiques ( à quel moment a-t-on présenté cette étude prédictive comme s'établissant sur d'autres données que celles découlant de l'hypothèse ?), elles ont été précisées en prémisses :

                        a) la couverture vaccinale serait de 30 % chez les 12-17 ans, 70 % chez les 18-59 ans et 90 % chez les plus de 60 ans
                        b) le nombre de reproduction de base (Ro) serait de 4.

                        Réfuter efficacement cette étude reviendrait à discuter des hypothèses, justement. Ce que vous ne faites pas.
                        J'ai moi-même signalé que les hypothèses retenues sont toutes minoratives, à l'instar du Ro voisin de 4.

                        Autre chose ?

                          • [supprimé]

                          • Modifié

                          jack127 La seule différence notable avec les anglais est l'utilisation plus importante d'astrazeneca dans leur cas et qui demeure moins efficace que le pfizer contre le variant Delta donc on peut rester optimiste

                          Tout à fait.
                          Il est cependant notable que l'efficacité des deux vaccins est très voisine (92 contre 96%) en ce qui concerne la prévention des formes graves, ce qui explique en partie les très bons résultats de la vaccination au RU pour ce qui est d'endiguer les hospitalisations et décès liés à la vague actuelle.

                          L'astra protège moins contre le virus dans les formes bénignes mais quasiment autant contre ses atteintes les plus graves.

                          Ces résultats rejoignent les estimations d'efficacité vaccinale en vie réelle contre les formes
                          symptomatiques de COVID-19: 33% et 60% après une et deux doses d'Astra-Zeneca,
                          respectivement; et 33% et 88% après une et deux doses de Pfizer, respectivement (Lopez
                          Bernal, preprint). L'efficacité vaccinale contre les formes graves (hospitalisation) est par
                          contre meilleure: 92% (75-97) avec Astra Zeneca, et 96% (86-99) avec Pfizer (Stowe,
                          preprint)

                          https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/avis_conseil_scientifique_6_juillet_2021_actualise_8_juillet_2021.pdf

                          [supprimé]

                          Justement, aucun de ces paramètres ne vient en renfort de l'affirmation selon laquelle le vaccin empêcherait ou limiterait la transmission du virus. R0 (et non Ro) est placé à 4 mais rien n'indique dans cette étude qu'une couverture vaccinale très étendue ou totale pourrait l'amener à baisser.
                          ///Pas de considérations personnelles ici mais ceux qui en sont à l'origine semblent considérer l'efficacité des vaccins à limiter la transmission du COVID comme un postulat irréfragable, énoncé dès son introduction, et ce quelque soit le variant.

                          Vaccines have proved effective at reducing the severity of SARS-CoV-2 infection,1 the risk of infection 2 and transmission 3.

                          https://hal-pasteur.archives-ouvertes.fr/pasteur-03272638/document

                          /////Une nouvelle fois vos impressions personnelles n'ont rien à faire en ce sujet. Sourcez, étayez, et nous vous répondrons. Ce "qui vous semble" n'a que très peu de rapport avec une réalité démontrable.

                            • [supprimé]

                            • Modifié

                            Monarch Justement, aucun de ces paramètres ne vient en renfort de l'affirmation selon laquelle le vaccin serait empêcherait ou limiterait la transmission du virus.

                            Les conclusions sont claires, les paramètres établis et rigoureusement fixés. Si vous voulez réfuter, dites-nous sur quelles valeurs votre curseur personnel hésite, mais avec précision svp. Tout autre baratin ou défilement, c'est ailleurs.

                            R0 (et non Ro)

                            En épidémiologie, le nombre de reproduction de base ou Ro (ratio 0) d'une infection peut être considéré comme le nombre moyen attendu de cas directement générés par un cas dans une population où tous les individus sont sensibles à l'infection

                            https://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_de_reproduction_de_base

                            Monarch l'étude semble considérer l'efficacité des vaccins à limiter la transmission du COVID comme un postulat irréfragable, et ce quelque soit le variant.

                            Une étude scientifique se fonde sur des réalités et conjecture sur l'évolution de leurs conséquences en fonction de paramétrages divers. Elle est fondamentalement discursive.
                            Le problème posé en exergue n'est pas de savoir si le vaccin limite la transmission, plus personne de sérieux dans la communauté scientifique n'émet de doute à ce sujet ( à moins de décorréler charge virale et pouvoir contaminant, ce qui serait assez... novateur comme percée), mais bien d'en connaître le facteur abaissant.
                            Vous êtes donc hors sujet.