Non, tu retardes de vingt ans. Ce que tu décris était vrai « avant ». Plus maintenant.
Le condamné en question avant d’aller en prison, passera devant le Juge d’Application des Peines. Et c’est ce juge qui décide, quel qu’est été le jugement, de l’envoyer directement en prison ou non. Et principalement en fonction de deux critères.
Le premier de ces critères étant de savoir s’il y a dans le secteur un établissement pénitentiaire de la catégorie prison (et pas centrale), qui dispose d’une place libre.
Le second critère étant bêtement le retentissement dans l’opinion de l’affaire qui a amené à ce jugement. Plus le scandale public est grand auprès de l’opinion public, et plus l’intéressé a de risques de finir la journée en prison.
À contrario, moins le retentissement public a de résonnances dans l’opinion public, et plus le condamné a de chances de passer les nuits suivantes dans son lit. Ce qui a amené la situation en France à ce que la majorité des peines inférieures à deux ans fermes soient reportées quasi systématiquement par les juges d’Application des Peines. Faute de places disponibles dans une prison de la région.