Le nationaliste, qui souhaite l'existence d'un etat pour son (et par extention chaque) peuple, et souvent exalte l'appartenance à sa nation n'est pas necessairement souverainiste, qui souhaite que la souveraineté de la nation, qu'elle emane du peuple ou autre, soit propre à la nation, ni même necessairement impérialiste, visant à réduire d'autres populations sous sa domination.
Comme le populiste (qui défend les intérêts du peuple) n'est pas necessairement démagogique (cagolerie de la masse en vue de son adhesion)
En l'espèce, la politique de la Chine vis à vis de HongKong n'est guère nationnaliste, les frictions tenant bien plus du rattachement au projet communiste qu'à une exaltation d'un sentiment nationnal Chinois.
En somme, si le nationaliste souverainiste divise en effet les peuples, il n'empêche nullement leur cooperation et a le mérite de ne pas les asservir.
Le nationaliste qui n'est pas souverainiste, a contrario, asservit les peuples au profit d'un tiers detenant la souveraineté, profil type des européistes.
Celui qui n'est pas nationaliste lui, nie la legitimité des peuples à disposer d'un territoire, pronant lors l'abolition des frontières et les migrations dérégulées.
Bref, nationalisme, souverainisme, ni l'un ni l'autre n'appartiennent à "la gauche" ou "la droite".