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Tirésias incite à plusieurs reprises à se méfier de ce que l’on raconte au sujet de ce vaccin. Il est manifestement dans le vrai.
Ce qui se passe en ce moment est d’abord et avant tout une lutte de cours boursiers.
Plusieurs autres labos sur la planète en sont au même stade des recherches que Pfizer. Au moins une douzaine. Mais la méthodologie même des résultats annoncés amène un certain nombre de spécialistes à faire plus que se méfier.
Chaque annonce d’un progrès fait grimper spectaculairement les cours de Bourse, les actions, des labos qui les annoncent. Pour les six mois qui viennent, ou davantage, c’est la chose principale. Mais la perspective réelle de parvenir à un vrai vaccin utilisable par tout le monde est encore beaucoup plus lointaine que cela n’est annoncé.
En d’autres termes, pour les mois qui viennent, ou davantage, tout ce que l’on nous annonce à ce sujet n’est que fantasme intéressé et visant à une influence sur les cours de Bourse. Une Excellente manière de plumer un peu les petits porteurs. Les actions des labos montent. Les petits porteurs et les innocents se dépêchent d’acheter, faisant encore monter les cours. Dans six mois, les cours seront au plus haut. Les labos avoueront ne pas détenir de vaccins exploitables. Les cours s’effondreront. Les petits porteurs se dépêcheront de vendre à la baisse, et les vrais gros investisseurs et les zinzins rachèteront les actions au tiers de la valeur qu’elles auront atteint au plus haut. Et qu’elles regagneront à la prochaine nouvelle molécule qu’annoncera le labo.
C’est comme cela que l’on a fait payer aux couillons le Tunnel sous la Manche ou le parc Disney Land près de Paris. Cela marche à tous les coups, généralement avec l’aide directe des Finances.
