Poufpouf
Il est tout de même étonnant que beaucoup de nos concitoyens qui au premier abord semblent être « normaux », ne parviennent pas à assimiler de simples notions de base.
Une pathologie, n’importe laquelle, se déclenche parce que l’organisme d’un individu se retrouve en présence du germe, au sens large, qui transmet et donne la maladie qui va se développer dans l’organisme d’un individu.
Si l’organisme du patient concerné a déjà subi une attaque par un germe semblable, le système immunitaire du patient sait se défendre et supprimer la menace. Et le patient n’attrape pas la maladie.
S’il s’agit d’un germe nouveau auquel le patient n’a pas encore été confronté, le vaccin, qui est une forme atténuée de la maladie, va remplacer l’action d’une première atteinte, en prévenant le système immunitaire du patient qu’il risque d’avoir à se défendre contre le germe en question. C’est le seul rôle du vaccin. Il ne touche pas au germe ; ici, il ne touche pas au virus concerné.
C’est pour cela que la transmission entre un patient vacciné et un individu non vacciné est la même qu’entre deux vaccinés ou deux non vaccinés. Le vaccin ne touche pas au virus. Il n’a pas d’influence sur la transmission du virus.
Dans la pharmacopée, et en schématisant, il y a deux sortes de produits. Les molécules qui protègent en agissant sur le système immunitaire, en ne touchant pas au germe. Comme le font les vaccins. Et les molécules qui sont l’ennemi du germe et vont l’attaquer et le détruire. Les antibiotiques par exemple, s’il y a une infection.
Le vaccin n’est pas un médicament, il ne soigne pas en détruisant le virus. Mais il transforme le programme de développement du virus, qui 97 fois sur 100 est asymptomatique.
Seuls entre 0,1 % et 3 % des individus qui ont rencontré le virus s’en seront aperçus, parce que dans la grande majorité des cas il ne présente pas de symptômes.
Mais le Covid est un virus aérien, qui, lorsque des symptômes se font apparaître, va se compliquer en provoquant une infection pulmonaire. Et c’est elle, cette infection, qui peut être mortelle. C’est la réaction des poumons atteints par l’infection due au virus,
Or il se trouve que le vaccin empêche l’organisme atteint de développer cette infection pulmonaire.
Ce qui fait que dans la très grande majorité des cas, les vaccinés ne se retrouveront pas en réanimation s’ils sont contaminés. Ils n’en auront pas besoin, faute d’infection des poumons. Les choses se termineront pour eux comme une simple grippe hivernale.
Et les lits de réanimation restent disponibles pour les patients qui n’ont pas eu la chance de passer à travers.
Le seul effet réel que nos gouvernants attendent du vaccin, n’est pas qu’il va gêner sa transmission entre patients « virussés ». En réalité, il n’a pas d’effet à ce niveau-là. Mais qu’il permette de laisser libres les lits de réanimation. Et de couper l’herbe sous les pieds des mauvaises langues qui imputeraient à Macron, dans cette période pré-électorale, la responsabilité du bordel hospitalier latent.