cheshire-cat

Bonjour,
Votre raisonnement est faux, parce que la vérité est objective, souveraine, immuable et indépendante.
Si la vérité était un jugement de valeur subjectif comme vous dites, elle serait variable selon les individus donc ce ne serait plus la vérité.
Vous êtes dans l'erreur moderne courante qui consiste à s'imaginer que la vérité se fabrique, vous confondez donc vérité et idée, ce qui n'a rien à voir.
Votre idée de la vérité, n'est donc tout simplement pas la vérité, mais bien sa négation comme si elle n'existait pas par elle-même.
Le jugement de valeur dont vous parlez, c'est l'acte d'adhésion ou de rejet de la vérité, c'est l'expression de la volonté et de la liberté humaine.
En cas de rejet de la vérité, on est dans l'erreur et parfois dans le mensonge.

Enfin, il y a bien une correspondance entre la vérité et le réel: la vérité est la cause première du réel, c'est à dire son origine.

Qu'en dites-vous?

Alex7 La vérité est un fait établi mais pas une opinion, je vous rejoint sur ce point.

    jack127
    Autre erreur courante, confondre le vrai et le démontré, tout ce qui est démontré est vrai, tout ce qui est vrai n'est pas démontré.
    Démocrite pensait que l'Univers était constitué d'atomes et de vide, il était incapable de le prouver mais c'était vrai.

      cheshire-cat tout ce qui est vrai n'est pas démontré.

      Les mathématiciens parlent alors d’indécidabilité.

        cheshire-cat confusion logique fréquent, la vérité et la réalité ne sont pas la même chose.

        Ton tort est de tout mettre dans la simple opinion.
        Quand je dis Jésus est la Vérité, ce n'est pas mon opinion mais ma foi qui fait de cette Vérité la réalité. Mais pour tous ceux qui n'ont pas ma foi, ce n'est pas la réalité.
        Quand je disle soleil est un gigantesque réacteur nucléaire, ce n'est pas une opinion mais la vérité car la réalité.

        cheshire-cat La réalité est ce qui existe, la vérité est ce qui est vrai.

        Et ce qui existe est vrai.

          katou Ton tort est de tout mettre dans la simple opinion.

          Il peut exister plusieurs opinions à un sujet, certaines peuvent être véridiques, d'autres erronées, et il convient de s'efforcer de savoir lesquelles.
          Une affirmation peut être avérée, quand ce qu'elle affirme est prouvé, on sait alors qu'elle est vraie.

          katou Et ce qui existe est vrai.

          Exemple au hasard : Emmanuel Macron existe donc il est vrai.

            cheshire-cat Exemple au hasard : Emmanuel Macron existe donc il est vrai.

            En tant qu'humain à moins que tu crois qu'il soit autre chose mais alors tu n'es plus dans la réalité.
            la réalité est un critère de vérité.

            un an plus tard

            courtial Bien sûr. Vous notez que je n'ai pas dit "L'Homme", mais "les hommes", c'est-à-dire les individus vivants et qui sont en relation les uns avec les autres, d'accord sur la précision. Il ne s'agit pas de nier la socialité essentielle de l'homme ("animal social", "animal politique", disait Aristote), ce que j'ai indiqué veut dire qu'il ne faut pas réifier "la société", "l'histoire" et en faire des facteurs agissant par eux-mêmes, alors que ce sont des idées. Ce ne sont pas des choses, et quand on manipule ces termes, il faut les prendre pour ce qu'ils sont. C'est de la méthodologie.

            Notons que les choses ne sont pas toujours aussi claires, ainsi, chez les animaux eusociaux, l'objet de base n'est pas l'individu mais la colonie.
            Toutefois l'Homme n'est as un animal eusocial, ses structures sociales sont plus complexes, plus variées et de contour souvent flous.

            Pour tout dire, ces considérations ontologiques me passent assez à côté.
            En mathématiques, on ne se gène pas pour essentialiser.

            Il faut bien partir des entiers naturels (arithmétique de Peano)
            Mais on peut aller plus loin et considérer les ensembles d'entiers naturels (arithmétique du deuxième ordre), notons que cela permet de définir les nombres réels et divers autres objets utiles.
            Et continuer avec des ensembles d'ensembles d'ensembles etc. (théorie ZF des ensembles)
            Etc.
            Vous comprendrez que considérer des ensembles de personnes comme des choses qui existent ne provoque pas chez moi d'interrogation particulière.

            Bien sûr, on a le droit de penser comme Leopold Kronecker que "Dieu a créé les nombres entiers, tout le reste est fabriqué par l'homme." mais c'est une position asses rare.

            Là où il ne faut pas se tromper, c'est par exemple en parlant de volonté d'un groupe humain.
            Seuls les êtres humains ont une volonté.
            Par contre dire qu'un groupe humain agit ne me dérange pas, son action est déterminée entre autres choses par les volontés de ceux qui le composent.
            L'erreur serait un biais d’intentionnalité faisant attribuer cette action a une volonté.