Le déclin romain, n'est pas une ligne droite descendante, mais un sinusoïdal descendant. Il y eut des moments de déclins auxquels succédèrent des renouveaux (les empereurs Illyriens, la Tétrarchie etc....).
Mais, à mon sens, la vertu romaine est morte lorsque, Rome elle-même ne produisit plus de soldats, le peuple s'était transformé en boutiquier et autres poids morts tandis que les aristocrates s'étaient mués en banquiers et prévaricateurs.
Le cas des empereurs Illyriens est assez notable a ce niveau, l'Illyrie, à l'époque était la maison de retraite de nombres d'anciens légionnaires qui y avaient fait souche et, transmettant leurs valeurs, on y a vu naître une pelleté d'empereur-soldat qui s'appuyèrent sur les compatriotes Illyriens, tout aussi martiaux pour sauver l'empire durant cinquante ans. C'est louable, mais ils ne pouvaient que ralentir la gangrène, ce qu'ils ont fait (méprisant, d'ailleurs, souverainement, Rome la citée, où ils n'allaient guère.
D'une certaine manière, Constantin est parvenu au mêmes résultats, s'appuyant* sur une autre minorité, non régionale, mais religieuse, cette fois-ci avec les Chrétiens.
La suite est connu, on en vint a payer tribut et mercenaires fédérés pour se garder,pour se repaître un temps encore, de son opulence et de sa paix. L'empire était déjà mort, mais il voulait encore jouir un peu...
*De fait, ce n'était pas son projet, mais s'en fut une conséquence.