filochard je suis près à m'allier avec le Morok
La carpe et le lapin. A mon avis, il te laissera les écailles.
Je n'aime pas l'argent, sans doute parce que j'en ai assez. Je n'aime pas les gens qui font passer l'humain après leurs intérêts.
Que ce pays soit incapable de nourrir, de soigner et d'instruire, ça me rend quelque part terriblement morose.
Il n'y a aucun conservatisme là-dedans, et encore moins de progressisme. Il s'agit de valeurs que jadis le prêtre, puis le maître d'école, et parfois les deux, inculquaient à tous ceux qui se levaient au rang des humains.
Tes problèmes de PIB, de pognon, de TVA et de cours de la bourse, ils sont ceux d'un homme qui n'a pas eu l'intelligence, la densité intellectuelle, de garder un cap moral dans un monde qui a fait dériver toutes les consciences. Le pire de l'humain est désormais aux commandes : à des parasites libéraux, les vrais, ceux qui s'enrichissent sur du vent, autrement plus nuisibles à moyen terme que les migrants, sont opposés des bataillons de déficitaires qui soufflent la haine, en appellent à la guerre de masse.
C'est un monde qui va mal. Alors causer de points de croissance dans ce contexte participe de la bêtise, d'une forme aggravée de vulgarité.
Inutile de blâmer les gauchistes, tu leur ressembles tant. En 36, quand depuis Berlin un aigle s'apprêtait à déferler sur le monde, Blum, lui, réformait la Banque de France.
Tu vois, blondin, le monde se partage toujours en deux camps : d'un côté, ceux qui ont compris les enjeux de leur époque, et de l'autre les pingouins qui s'occupent de louer la banquise alors que toutes les glaces ont fondu.