Esscobar Le flegme de Bill Murray "perdu dans la traduction", j'adore.
D'ailleurs, j'aime beaucoup Her de Spike Jonse ...
On imagine un futur proche, onirique, dans une ville hybride (un NY/Shangai) en décors naturels. Un écrivain public, qui aimerait écrire pour sa propre vie, tombe amoureux d'une voix virtuelle et vit des émotions réelles rendues à l'image par des contre-champs vides... Les gros plans sur Joaquin Phoenix (Oscar du meilleur acteur cette année – quoique franchement discutable...) montrent en permanence l'introspection en laissant le flou sur le fond réel. Et ce n'est pas moralisateur comme on pourrait s'y attendre, « oh c'était mieux avant, sans les machines », non. Ça ne parle pas du tout de la relation au virtuel ou à la machine, mais du sentiment, de l'érotisation de l'autre, même dans son absence. Et alors, Spike Jonse sait s'entourer pour la musique (ultra chic!) avec Owen Pallet et Arcade Fire. Ce film a tout pour plaire (le pitch pourrait en déconcerter plus d'un, oui mais, oui mais... il ne faut pas rester sur un a priori : il a obtenu un Oscar du meilleur scénario).
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On repère beaucoup de points communs avec le travail de Sofia Coppola, ne serait-ce que la musique utilisée pour cette bande annonce, commune à Marie Antoinette.
Quant à la musique :
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