christianne https://blogs.mediapart.fr/arjuna/blog/200420/revenir-au-serment-dhippocrate
PAR ARJUNA
Qui occupent les écrans et les radios? Fort peu de médecins et de soignants. Il est vrai qu'ils ont autre chose à faire. Un témoignage par ci par là, pour remettre les pendules à l'heure. Par contre, une avalanche d'experts au service des laboratoires vient nous chapitrer. La pire dans le genre étant Karine Lacombe dont la fiche Wikipédia, à nouveau disponible, nous apprend ceci:
De 2011 à 2016, elle effectue des interventions rémunérées dans des conférences et comités d’experts des entreprises pharmaceutiques Bristol-Myers Squibb (pour un total de 10 000 euros sur 5 ans), Gilead (15 000 euros), AbbVie (3 000 euros), Janssen (3 000 euros) et Merck & Co (7 000 euros)3. Ces interventions portent sur le VIH et les hépatites B et C3. En 2016, elle est invitée à parler sur le sujet de l’hépatite C à la Conférence internationale sur les rétrovirus et les infections (CROI)4. En 2012, elle devient experte auprès de l’Organisation mondiale de la santé, et en 2016 d’Unitaid3.
Spécialiste du VIH et de l'hépatite C, ça ne l'empêche pas de plastronner sur le covid19. Ses liens avoués avec Gilead qui produit le Remdésivir et Abbvie qui produit le Kaletra y sont peut-être pour quelque chose dans cette nouvelle compétence.
Mais que font donc les médecins? Ils sont censés obéir au ministre et s'en tenir au Doliprane en attendant le passage en réanimation. Heureusement, certains n'ont pas oublié le serment d'Hippocrate et soignent ou essaient de soigner leurs patients. Et ce qu'ils disent contrairement aux discours d'experts donnent de l'espoir. J'ai choisi ce témoignage parmi d'autres qui rappellent que ceux sont des soignant.e.s, médecins, infirmier.e.s, aide soignant.e.s ... qui luttent contre l'épidémie. Que leur savoir et leur expérience sont les meilleures armes à notre disposition. Les laboratoires sont peut-être en panne pour le remède miracle, mais nous ne sommes pas dépourvus de traitement pour autant.
17/04/2020
» Cinquante ans de médecine de campagne…
J’ai 76 ans passés et j’en ai vu des épidémies de grippe dès 69-70, qui tuaient 30 à 40 000 personnes sans qu’on affole une population infantilisée par l’idée de la mort et -surtout- par médias et hommes politiques qui surfent sur la vague.
J’ai de nombreuses années assumé un cabinet de 40 à 5O malades jours et nuits et dimanches en dépit de 3 associés que j’avais accueillis à mes côtés.
Encore inscrit au Conseil de l’Ordre, je viens de soigner une dizaine de personnes atteintes du covid 19 et j’y suis passé moi-même sans encombre en n’hésitant pas à prendre Nivaquine + antibiothérapie.
Oui, on n’est pas certain de l’efficacité de ce traitement… mais alors, que proposer à nos patients? Pour mes amis et parents, comme pour moi, je n’ai pas hésité.
Toxicité de l’hydrochloroquine? J’en ai prescrit comme tous les autres médecins pendant 50 ans (sans qu’on m’emmerde) contre le palu et dans certaines affections rhumatismales sans le moindre incident alors que j’ai dû hospitaliser des cirrhoses au paracétamol chez des non alcooliques, sans parler des hémorragies digestives sous aspirine…
Le confinement : certes pour les personnes fragilisées et afin de ne pas engorger les services de réanimation qui n’existaient pas dans les années 70.
Mais on le prouvera quand nous serons en possession de tests sérologiques fiables: quoi qu’on fasse, les trois quarts de la population auront contracté le Covid 19 en ne présentant qu’une simple « grippette »ou une forte grippe.
Que dire de la cacophonie des « grands professeurs » (combien d’entre eux ont-ils réellement fait de la recherche fondamentale?) des grands professeurs qui n’ont pour la plupart jamais eu à soigner une grippe et des pneumopathies virales alors que nous en avons soigné des milliers au cours de notre carrière et que sommes, nous, médecins de famille en première ligne pour soigner les trois quarts des personnes atteintes du Covid 19.
Oui : qu’ont-ils à proposer?
Alors, qu’on laisse le médecin de famille responsable faire son boulot sans lui interdire tel ou tel produit!
Ou alors, qu’on lui interdise le droit de soigner! Seuls quelques grands spécialistes et chercheurs ont droit de nous apprendre.
Toute mon admiration va aux médecins de réanimation et à leurs assistants qui se dévouent de façon merveilleuse 24 heures sur 24 pour les cas désespérés.
Mais si on jour, il se confirme que Nivaquine et Plaquénil ont une efficacité -même relative- contre le Covid 19, alors nous serons en droit d’accuser tous ceux qui nous l’ont interdit, d’avoir mis en danger la vie de centaine de milliers de malades et -voire- de les traduire en Justice.
Car, pour avoir été maire pendant 19 ans et Conseiller Régional 12 ans, je doute de l’esprit de culpabilité de certains "grands" élus.
Docteur Jean-Louis Bellaton, né le 5 10 43, 454 chemin des Vignerons 69 830 Saint-Georges de Reneins. »