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Faute d'entente entre les pays européens face à la crise sanitaire et donc économique sans précédent, il ne reste plus que la BCE pour tenter de sauver l'Europe. D'ailleurs, sans elle, l'effondrement se serait déjà produit via les pays du sud de l'Europe, (qui auraient besoin d'une monnaie plus compétitive que l'euro face aux pays du nord..)
Mais la dette publique de l'Italie menace de dépasser désormais les 175% du PIB d'ici la fin de cette d’année.
Tandis que la note souveraine de Rome, pourrait être dégradée en catégorie spéculative, alors que les rendements des emprunts d’Etat italiens sont en nette hausse. Un tel scénario rendrait ses emprunts inéligibles aux programmes de rachats de la BCE.
En résumé, l'Europe reste menacée malgré la planche à billets de la BCE.