Ardacher
En France, c’est la conjoncture politique qui a amené à faire tout un cirque de ce virus, par rapport aux grippes hivernales habituelles.
Macron étain en train de perdre les élections municipales et craignait que sur cette lancée il allait perdre les prochaines présidentielles, à cause du monde médical. Parce que le milieu médical était en ébullition depuis des mois, et que même les professeurs de médecine et les mandarins intervenaient à la télé pour y mener la grève des soignants. Et cela était reproché à la politique directe de Macron, d’appauvrissement des hôpitaux. Au bénéfice exclusif des plus fortunés.
Du coup, une catastrophe médical était un cadeau merveilleux. C’était bien le bordel dans les hôpitaux. Mais ce n’était pas la faute de la politique hospitalière de Macron, mais la faute d’un virus. Ce qui a permis à Macron de tenter de rétablir la situation avec des attitudes de Général en chef et chef de guerre », en promettant tout et n’importe quoi, pour après la crise médicale. Les promesses ne coûtent rien.
Les hôpitaux étaient dans une situation catastrophique de faillite, parce que Macron avait ruiné les hôpitaux. Plus d’espoir d’une réélection à la présidentielle. Mais c’était avant.
Maintenant il peut y re-réver. Il est le Chef d’État Major qui va « gagner la guerre » contre le virus. C’est déjà dans la remonté des sondages en sa faveur. Mais pour cela il fallait la guerre, pas une simple grippe hivernale, mais un virus qui tuera dix fois moins de monde que d’habitude, ou que l’an dernier.
S’il n’y avait pas eu la grève des soignants et des hôpitaux qui durait déjà depuis des mois, il n’aurait jamais proclamé « la Guerre ». Et la grippe virale (pléonasme) de cette année aurait été traitée comme la grippe hivernale de l’an dernier. Le coronavirus va lui permettre de faire oublier que c’est sa politique financière hospitalière qui a désorganisé le monde des soignants.
Alors les rigolos qui sur divers médias, dont ici, glosent sur la société qui ne s’en remettra pas, sur l’écroulement de l’économie par exemple, sont tombés sur la tête. Ils devraient arrêter de fumer les poils de leur moquette.