Le plus étonnant dans ce débat est la virulence de ceux qui "croient" ou "ne croient pas", et qui partagent la même foi aveugle dans un postulat qu'ils sont incapables de comprendre. La nouvelle génération de virologues "diplômés internet" est particulièrement affirmative lorsqu'il s'agit d'approuver ou de réfuter, sans la moindre connaissance du sujet, ou même de la médecine.
Au départ, je pensais que la polémique Raoult était une question d'hommes et d'égos : l'un des scientifiques français les plus réputés au monde avait forcément beaucoup d'ennemis parmi ses collègues, tant la jalousie est le propre des médiocres et des ratés. D'autres "spécialistes" avaient les intérêts commerciaux de leurs sponsors à défendre contre vents et marées, on s'en est rendu compte avec la navrante série d'essais bidonnées que nous ont vendus les medias mainstream, et qui n'ont servi qu'à décrédibiliser la science médicale.
Finalement, la question a pris une tournure politique (au sens large) quand on a vu des gens normalement sensés raconter n'importe quoi pour ou contre un médicament qu'ils n'ont jamais pris, qu'ils ne vendent pas et ne prescrivent pas non plus. Une chose est sûre : la raison n'en sort pas indemne.
Quos vult perdere Jupiter dementat.