Céline Pina: «En fait, il s’agit là encore de répondre à une obsession des islamistes. Ils veulent que la communauté musulmane se distingue en tout, via des pratiques alimentaires différentes, mais aussi des façons de s’habiller, de pratiquer les loisirs, d’emprunter, de consommer… à terme pour les islamistes, l’idée est de créer une société fermée et codée et de faire en sorte qu’elle n’accepte que des produits halal. Dans ce type de représentation, tout ce qui n’est pas halal est donc impur, la société française et son mode de vie en premier. Derrière le halal, il y a chez les fondamentalistes le rêve d’un jihad économique.»
Sputnik France: vous accusez le gouvernement de double langage. En effet, une taxe sur les produits halal a été proposée en 2018 par l’Institut Montaigne pour financer les mosquées et éviter les financements étrangers. Mais le gouvernement a répondu le 24 janvier dernier à une question au Sénat, affirmant qu’il n’avait pas l’intention de mettre en place une telle taxe.
Céline Pina: «En effet, mais en concluant: "rien ne s’oppose à ce que le prélèvement d’une telle contribution financière résulte d’une initiative privée, par les protagonistes du marché "halal" et soit reversé à une association dont l’objet serait de financer le culte musulman." Comment croire des gens qui disent vouloir combattre le séparatisme alors qu’ils sont en train de mettre en place l’outil idéal pour que le séparatisme devienne réalité?
Avoir confié à un organisme privé comme l’AMIF le soin de la mettre en place est dangereux et destructeur pour notre modèle social, l’AMIF étant largement aux mains des Frères musulmans, qui ont aussi la main sur les principaux réseaux de mosquée. Autrement dit, le gouvernement crée les conditions pour que le séparatisme soit financé sur notre sol via les islamistes et que ce processus enrichisse et renforce ceux qui ne se cachent pas de vouloir nous détruire en tant que civilisation.»
https://fr.sputniknews.com/opinion/202002111043045494-plan-contre-le-separatisme-dans-la-republique-celine-pina-denonce-le-double-langage-du-gouvernement/