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Les Anciens étaient peu démocrates et appliquaient des peines différenciées, même dans la mise à mort. On ne tuait pas de la même façon un parricide, un criminel de droit commun, un politique, un voleur, etc. La crucifixion était une peine pour les minables, d'ailleurs Jésus est accompagné non par des blasphémateurs ou des fauteurs de lèse-religion, mais par des brigands, de la racaille, des petits merdeux qui n'ont même pas la grandeur dans leur crime et dont on veut qu'ils meurent en minables, comme leur vie.
La crucifixion est un supplice qui fait que vous mourrez sans blessure, étouffé seulement par le poids de vos organes qui vous asphixient, ce qui vous donne des dizaines d'heures pour savourer votre mort. Dans le cas de Jésus, la mort minable va dans la tonalité que j'ai indiquée.
Pour l'anecdote : les Romains en général, et les soldats romains en particulier n'avaient pas notre science pour déterminer à quel moment un individu est vraiment mort. Ce qui n'est pas aussi facile à déterminer qu'on le croit , même aujourd'hui, où notre arsenal scientifique est autrement plus développé (à quelle date Ariel Sharon est-il mort ? pas d'autre parallèle avec Jésus, hein...). L'idée qu'après avoir été décloué, on l'ait vu 3 jours après gambader comme un cabri n'a rien d'impossible et ne nécessite pas des explications mystérieuses, et il n'est certainement pas le seul dans ce cas.