Avant on se calquait sur le premier de la classe
Aujourd'hui sur le dernier
Et comme si cela ne suffisait pas on ne fait plus redoubler ceux qui n'ont pas le niveau
Un de mes fils a redoublé 2 fois une fois en primaire et une fois en secondaire
Celà lui a permis d'avoir tout de même un bac + 4
Ceux que l'école rebutait de 14 ans faisait de l'apprentissage ce qui ne les a pas empêchés de très bien réussir pour certains d'entre eux
Aujourd'hui le niveau est tellement bas que même les diplômes ne sont plus des références de savoir
à l'épreuve de philosophie comme 50 % ignorent que George Sand était une femme ; on supprime ce critère
Il faut avoir le maximum de % de réussite au bac

Sans doute le format d'enseignement n'est plus adapté à notre époque. Les jeunes d'aujourd'hui ne peuvent plus rester assis derrière une chaise, avec un prof au tableau qui dicte la leçon ou écrit sur un tableau à la craie, du matin au soir sans s'arrêter. On enseigne en 2024 comme l'on enseignant en 1824. Les jeunes n'écoutent plus, n'ont plus le moindre intérêt pour ce qu'on leur dit. Le décalage entre le format de cours et ce qu'ils vivent dans la vie réelle est trop conséquent.

Quant au fond, les matières ne sont peut-être plus adaptées. On privilégie la quantité au détriment de la qualité. On fait en sorte que chaque jeune accumule une masse de données sans même les comprendre et qu'il aura oubliées sitôt le chapitre suivant entamé. On étudie durant des années et des années et une fois le bac obtenu, qu'est-ce qu'il reste ? Savoir lire et à peu près écrire, faire une opération simple, savoir que New-York n'est pas la capitale des usa, dire bonjour en Anglais et que pour disséquer une souris il faut lui ouvrir le ventre en premier. Tout ça pour ça.

Au final c'est après le lycée (pour la voie générale) ou après le collège (pour la voie pro) que la vraie école commence. Tout ce qui fut fait auparavant n'aura quasiment servi à rien. Tant d'années perdues. Tant d'heures de cours pour rien.

En Allemagne c'est école le matin et sport l'après-midi. Dégrossir les journées scolaires, quitte à compenser avec moins de vacances, me parait être un bon premier pas. Ensuite revoir le format, rendre les cours + interactifs + digitalisés. Arrêter les matières inutiles, avoir des matières qui serviront dans la vie de tous les jours.

    L'éducation d'un enfant ne peut se faire sans le concours actif des parents, l'école donne les outils pour comprendre, la vie donne la matière et le savoir.
    La lecture des livres est indispensable à l'instruction, hélas, le support universel est devenu cette saloperie de smartphone qui n'apporte que des images, des vidéos, ou des jeux débiles qui finissent par liquéfier le cerveau des ados.
    D'ici quelques années, les livres auront quasiment disparu, que restera t'il comme support pour la culture ?
    L'évolution de la technologie est de plus en plus rapide, les professeurs qui croient qu'ils ont tout appris avant de commencer leur métier, ne suivent plus, il y a trop souvent des élèves qui en savent plus qu'eux sur certains sujets et qui les ridiculisent devant toute la classe, alors le professeur perd son autorité, et c'est le commencement du bordel...
    Cela ne date pas d'aujourd'hui, je me souviens il y a plus d'un demi-siècle avoir fait pleurer un prof de maths, un brave homme qui ne méritait pas cela, mais il était devenu dépressif à cause d'une classe turbulente qui lui avait fait perdre son autorité, il n'arrivait plus à gérer.
    Je pense que les premières années sont les plus importantes pour un enfant, il faut qu'il accepte l'autorité des enseignants, et surtout celle des parents pour commencer.
    Le véritable problème est là, il y a trop de parents démissionnaires, de familles monoparentales qui laissent leurs gamins livrés à eux-même, à la rue.
    Il suffit d'un ou deux de ces terreurs pour ruiner une classe, les instituteurs n'ont que des moyens limités pour rétablir l'ordre, les sanctions sont mal comprises par les parents qui souvent les contestent, parfois par la violence.

      Jiimmy
      Ne parlez pas des méthodes dans les autres pays dont vous ne savez pas exactement comment cela se passe que par ouïe dire j
      En Allemagne dont vous me reprocher d'y vivre les horaires quotidiens varient d''un länder à l'autre
      et l'année scolaire est de uniformément 188 jours contre 144 jours en france
      Soit 44 jours de plus
      Le sport est compris dans ce laps de temps
      Après 13 h comme vous dites ce n'est pas pour le sport mais pour des activité périscolaires comme en france le mercredi après midi sans rapport avec l'éducation nationale
      chaque parent applique l'activité qu'il souhaite pour ses enfants
      en france il y a surtout que devant le coté peu attractif pour l'enseignement pour ds raisons dont je ne vais pas m'étaler
      le recrutement des enseignants se fait au ras des pâquerettes question niveau

          de nombreuses causes, notamment
          -l'abandon des anciennes méthodes d'enseignement jugés ringardes
          -l'absence de disciplines, la perte de l'autorité des profs

          • la baisse du niveau des profs
            -l'introduction de sujets nouveaux (anti-racisme, égalité des sexes, l'écologie) , soit des heures en moins pour les disciplines de base (français, math)
            -le refus de la sélection et l'égalitarisme, la suppression des notes et la valorisation de l'effort
            -le poids des syndicats de profs , situés à gauche qui se trompent sur tout

            vivarais Les gens ne vous connaissent pas encore suffisamment bien mais pour vous avoir pratiqué durant des années, je sais que vous n'êtes qu'un puit de désinformation. Je ne sais pas d'ailleurs si vous le faites exprès ou non mais vos affirmations sont systématiquement toujours fausses et ce quels que soient les sujets :

            Il n’y a jamais plus de deux après-midi de cours dans une semaine. Le reste de la journée est principalement consacré au sport, aux activités parallèles (club, art…), aux discussions (dans les ‘Kneïppe’), au travail à la maison.

            https://www.piefrance.com/trois-quatorze/reportages/systeme-scolaire-allemagne/#:~:text=Les%20cours%20ont%20lieu%20du,et%20suivant%20les%20mati%C3%A8res%20choisies).

              Jean-Aymar L'éducation d'un enfant ne peut se faire sans le concours actif des parents, l'école donne les outils pour comprendre, la vie donne la matière et le savoir.

              C'est le problème majeur.
              Je connais très bien le système scolaire genevois et c'est un peu le rêve de beaucoup de français: tout est relevé, noté, sanctions graduées et appliquées, parents appelés/convoqués sans hésitation en cas de problème, élèves groupés par niveau dès la sortie du primaire.

              Et globalement, cela marche mieux qu'en France (c.f. PISA).
              Mais il reste une part irréductible (environ 15%) d'élèves qui ne passent pas la barre. Parce que les parents eux-mêmes sont démissionnaires et/ou empêtrés dans leurs problèmes et/ou n'arrivent plus à contrôler leur gosse.
              Et quand on en arrive là, il n'y a plus grand chose à faire.

                Ne critiquez pas l'EN notre flop rond national ! Il y a les ZEP pour relever le niveau (vers le bas), super les ZEP, ne dit on pas "ZEP là Boum !"

                Tout le monde ne peut pas faire des grandes études mais là n'est pas le problème évidemment qui est davantage lié aux compétences de ses élèves, étudiants, une fois leurs études terminées.

                On ne peut pas enseigner et faire de la politique.

                  candidus

                  Normalement éduquer c'est le rôle des parents.
                  L'Éducation Nationale devrait être renommée Instruction Publique (ou privée pour les catholiques). L'école devrait avoir pour objectif d'instruire les enfants, leur apprendre à lire, écrire, compter, connaître notre Histoire. L'éducation devrait être le fait des parents. Dans une société normale en tout cas.

                    15 jours plus tard
                    un mois plus tard

                    On met en place des systèmes de diagnostic énergétique pour classer les bâtiments selon leur niveau d' isolation. Mais les professionnels sont à la peine pour trouver des gens compétents :
                    " l'association des organismes de certification de personnes (AOCP) déclare en effet estimer "un taux d'échec sur la partie théorique à plus de 80% pour le domaine audit énergétique et de 80 à 95% pour le domaine DPE". "

                    https://www.batiactu.com/edito/dpe-diagnostiqueurs-alertent-sur-nouvelles-modalites-69674.php

                    Je ne peux m' empêcher de comparer ces taux d' échecs avec les taux de réussite au bac, de l' ordre de 90 %.
                    Les chiffres sont du même ordre mais inversés. D ' côté c' est des échecs de l' autre un succès. On nous mentirait sur le niveau des bacheliers ?

                    Un gros tiers (voire 2/3) des intervenants réguliers du forum échoueraient lamentablement à l'épreuve générale du bac 2024.

                      Paix-Haine Tu es encore trop généreux.
                      Je ne suis pas sûr que cela soit plus haut pour le brevet des collèges.