Alex7 je pense que la nationalisation de l'éducation est une catastrophe, car elle a totalement déresponsabilisé les parents, surtout les pères de famille.

Difficile de parler de nationalisation, quand les écoles publiques ont été pour la plupart créées ex nihilo. Elles fonctionnaient d'ailleurs très bien jusqu'aux années 60. Bien souvent, on envoyait dans le privé un élève dont les public ne voulait plus. Tout a basculé au cours de ces années 60. La première boulette a été la mise en place de la Méthode Globale. Puis, on a graduellement supprimé les punitions. On a également renoncé à renvoyer les fauteurs de troubles. Enfin, le pédagogisme s'est installé, à l'initiative d'un ministère envahi par les déments. On était alors en 1970. Les derniers élèves capables d'écrire sans faute avaient plus de quinze ans. C'est à dater de cette époque que le privé a pris le dessus sur le public, surtout dans les banlieues. Du coup, la différence de niveau entre enfants riches et enfants pauvres s'est vite creusée. Seuls quelques établissements publics parisiens ont pu maintenir le niveau. Mais les profs agrégés des lycées prestigieux n'avaient que faire des injonctions ministérielles.

[supprimé] Il existe encore heureusement des millions de couples équilibrés et qui éduquent correctement leur progéniture.

Quand les deux parents travaillent et passent 3 heures par jour dans les transports en commun, ils n'ont tout simplement pas le temps de faire faire leurs devoirs aux enfants.... Même s'ils sont équilibrés et instruits. Rares sont les familles qui s'en sortent avec un seul salaire. Et comme on met la grand mère à l'Ehpad... On ne parle même pas des familles monoparentales.

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    Poufpouf Rares sont les familles qui s'en sortent avec un seul salaire.

    Chose qui n'arrivait que rarement jadis avec un seul salaire (du mari) et en plus ils étaient très souvent propriétaires de leur logement ... c'est le ""progrès sociétal"" qui veut ça.

      15 jours plus tard
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      [supprimé] vous parlez des 30 glorieuses .....l'évolution nous fait regresser sur tous les plans depuis l'instauration de l'euro. Mais quoi faire ?

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        galea vous parlez des 30 glorieuses ...

        Même pas, il y a a peine 21 ans (avant l'UE de l ' €uro et les dumpings tous azimuts), la France était bien plus glorieuse aussi que maintenant. (balance commerciale and Co)

        Quoi faire: Dans un jeu ou les autres trichent, il faut simplement arrêter de jouer avec eux. Bref s'affirmer en tant qu'adulte responsable.

        MLH devrait expliquer pourquoi un tel élève est refusé en prépa.

        Surdoué, Samuel n’a pas eu de place en prépa sur Parcoursup.
        Élève en terminale, Samuel se sent fin prêt pour la prépa. À 16 ans à peine, il a déjà terminé le manuel de première année de math sup. C’est sans doute un des rares lycéens pour qui le confinement a été une aubaine. «La pandémie m’a permis de prendre de l’avance sur le programme. C’était génial de pouvoir travailler à mon rythme», dit-il avec un sourire éclatant. ... Alors qu’il s’imagine déjà en prépa à Stanislas à Paris, il est refusé partout. ...
        Son père est effondré et ne comprend pas. ... Hervé Garcin, son professeur de maths au lycée Carnot écrit: «C’est un élève brillant qui s’intéresse beaucoup aux mathématiques, mais plus aux mathématiques de l’après-bac qu’aux mathématiques que nous faisons en terminale». ... Son professeur de philosophie est aussi dithyrambique: «J’ai ainsi été frappée à plusieurs reprises par ses connaissances, sa culture personnelle et la maturité dont témoignent ses remarques compte tenu de son âge», peut-on lire dans une lettre de recommandation adressée aux classes préparatoires. ...
        https://etudiant.lefigaro.fr/article/surdoue-samuel-n-a-pas-eu-de-place-en-prepa-sur-parcoursup_e8b4b9d4-c832-11eb-880e-75bfe59364ee/

          et si les surdoués faisaient des choses plus intelligentes que de suivre le formatage des classes prépa

          les fameuses grandes écoles et surtout leurs classes prépa servent plus à distribuer des titres de noblesse, qu'à faire emerger une vraie élite utile au pays

            katou
            Ca fait peur mais cela a l'air d'être une anomalie. En principe, l'établissement regarde le lycée de secteur et les notes, puis prend les meilleurs. Par contre, bonne chance pour obtenir un changement ...

            @unmotuneidée#4427011

            s'il fait polytechnique, il finira par inventer des concepts de mathématique financière chez Goldman sachs, pour un salaire 10 fois plus élevé qu'en France.
            Rappelons qu'un des inventeurs des subprimes est un français, ancien de polytechnique

            je joins une référence, car mr Haaa, va me prendre pour un rigolo

            Reportage. Les matheux français responsables de la crise
            Paris est la capitale mondiale des mathématiques financières. Cette discipline inconnue du grand public a joué un rôle central dans l’actuel désastre financier.

            https://www.courrierinternational.com/article/2008/11/20/les-matheux-francais-responsables-de-la-crise

              @unmotuneidée#4427053 Où devrait-il aller d'après toi ?

              un polytechnicien devrait rester en France, dans une boite française , ou rembourser ses études que le contribuable français lui a payé . ( la même formation à Harvard, lui aurait couté 50 000 $ par an )
              *
              à l'idéal, il devrait créer sa boite ou son bureau d'étude *

              2022-lafrancendanger

              Ah c'est un sujet qui m'intérèsse car je travaille dans ce domaine depuis quelques années. Je ne connais pas le type qui a écrit cet article mais c'est plus sensationnaliste que réaliste.
              Il y a beaucoup de métiers dans la finance et les mathématiques interviennent dans un petit périmètres d'entre eux. Le pricing et le risque notamment.

              Cela va paraître contradictoire mais bien que les profils mathématiques soient appréciés, on fait très peu de maths en finance. Avoir un cursus mathématique ou scientifique est apprécié car on manipule constamment des notions mathématiques avec lesquelles il faut être familier.
              Quant à faire des maths, des dures de dures, c'est rare. Car les modèles et les librairies de pricing existent déjà. Un nouveau produit va exiger un nouveau pricing mais c'est occasionnel et demander peu de personnes.

              La difficulté dans ce domaine, ce sont plutôt les problèmes d'architecture. Comment va-t-on répartir le calcul d'un produit sur des milliers de processeurs ? (beaucoup plus compliqué qu'il n'y paraît), comment va-t-on diffuser des données de pricing à des centaines de consommateurs de façon performante et continue ? etc.

              Cet article dit beaucoup d'autres choses fausses. Les clients se détournent des produits complexes ? Mais la création de ces produits vient justement le plus souvent de leurs demandes. Ces produits ne sont pas créés par des mathématiciens fous. Ils sont réfléchis, conceptualisés et développés. Ce qui fait intervenir pas mal de métiers.

              Et non, les banques comprennent parfaitement les produits qu'ils élaborent. Et non, ils ne confondent pas modèle et monde réel, c'est pourquoi le calcul de risques existe, c'est à dire se prémunir tant que possible de scénarios catastrophes. Les financiers ont un sens aigu du caractère imprévisible du monde. Cet article est un concentré de clichés ou les financiers seraient des fous ne maîtrisant pas les monstres qu'ils créént. Rien de plus faux.

              Ce qui est plus difficile voire impossible à appréhender est la systémique financière. En finance on peut se vautrer, douloureusement, mais c'est pas par manque d'intelligence des personnes impliquées.

                [supprimé]

                Il y a quand même une complexité discutable dans l'orthographe.
                On cite souvent en exemple la finlande comme modèle pour l'éducation, les écoliers savent très bien lire et écrire à la fin de l'équivalent du CP mais le finnois s'écrit comme il se prononce et se prononce comme il s'écrit, ainsi il suffit de connaitre l'alphabet pour savoir lire et écrire.
                Il y a eu des mouvements de standardisation des orthographes autour du XVIIe siècle ; en France l'accent a été mis sur l'étymologie, alors qu'en Espagne par exemple, il a été mis sur la prononciation, ainsi les espagnols écrivent taureau "toro" et ne sont pas pour autant des idiots.
                Les écoliers francophones passent un temps fou à apprendre avec un succès discutable une "science des ânes".
                Il y a une corrélation entre les cas de dyslexie observés dans une langue et sa complexité.
                https://www.scienceshumaines.com/la-dyslexie-en-francais-en-anglais-en-allemand_fr_1327.html

                Ceci dit, si c'est pour simplifier d'un côté et ajouter des complication de l'autre avec des histoires de genres ...

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                  jabar En finance on peut se vautrer, douloureusement, mais c'est pas par manque d'intelligence des personnes impliquées

                  Ca, ça m'intéresse. Tu peux développer?

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                    A un niveau microscopique, ce sont des gens parfaitement lucides qui ont comme travail de créér, vendre ou relayer des transactions sur des produits financiers. Mais cela ne leur confère pas pour autant une vision d'ensemble ou un meilleur sens de la prédiction que le reste des gens.
                    Ce que je veux dire, c'est qu'au quotidien, personne ne se dit: "on va miser gros là-dessus et prendre des risques inconsidérés". Le passage d'ordre est un domaine super contrôlé avec des limites, des couvertures et du monitoring un peu partout (encore plus renforcé ces dernières années grâce à un breton).
                    A un niveau macroscopique, leurs actions cumulées peuvent engendrer des crises, les exemples sont nombreux et les causes sont complexes (le politique y joue un grand rôle).

                      jabar Ce que je veux dire, c'est qu'au quotidien, personne ne se dit: "on va miser gros là-dessus et prendre des risques inconsidérés".

                      Certes mais certaines crises financières ont eu pour origines des produits considérés comme peu risqués et rapportant bien, qui se sont mis à enfler avant de s'écrouler.

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                      D'emblée, tout est dit dans l'introduction de l'article.

                      auteur d’un plaidoyer didactique pour le langage inclusif, Pascal Gygax