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Il est de notoriété publique que 20 % des enfants entrant en 6° ne savent pas lire couramment ni écrire correctement.
Mais dans l’Éducation Nationale, l’on ne redouble plus une classe. Histoire de grapiller un poste d’enseignant en moins ici ou là.
Seulement ces enfants ont gardé leurs déficiences jusqu’en terminale. Et, spécialité française depuis Mitterrand, cette année le Bac a été donné à 93 % des nouveaux bacheliers. Dont, par obligation, 13 % de bacheliers diplômés incapables de lire couramment et d’écrire correctement.
Mais cela ne les empêche pas d’entrer en 1° année de Faculté. Pas en Médecine, certes, où les dossiers sont mieux vérifiés, mais dans nombre d’autres spécialités, sans problème. En Sciences dites Humaines, par exemple.
Statistiquement, il y a deux enfants de cette catégorie d’analphabètes dans chaque promotion annuelle. Dans chaque classe.
Il est vraisemblable que l’enseignant qui s’est livré à cette exégèse de ses étudiants avaient d’excellents modèles en tête.