Le gouvernement veut canaliser la bonne presse par rapport à la mauvaise, en s’érigeant en arbitre ultime de la vraie et de la fausse information.

L’État contrôle l’information avec « Désinfox »

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Il n’empêche qu’au final, seuls cinq titres de presse répondent aux critères choisis : Libération, l’AFP, France Info, Le Monde et 20 Minutes. De là à vouloir implanter dans l’esprit des Français le sentiment que ceux-là seuls sont « fiables » et aptes à dégager la « vérité » tandis que tous les autres, Le Figaro, Les Échos, Le Point, etc. ne le seraient pas.

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Avec la rubrique « Désinfox Coronavirus », on passe clairement à une nouvelle étape du contrôle de l’information par l’État. Pas d’atteinte apparente à la liberté de la presse en l’occurrence, mais une volonté gouvernementale de canaliser la bonne presse par rapport à la mauvaise presse dans l’esprit du public en s’érigeant en arbitre ultime du vrai et du faux. Ne se croirait-on pas revenu à l’époque de l’ORTF où chaque journal télévisé était validé par le ministre de l’Intérieur avant diffusion ? Ça promet.

    cris

    Nous sommes sous une dictature qui ne veut pas dire son nom.
    Comment en est-on arrivés là ? Macron a vraiment eu peur d'être pendu à la lenterne.

    • cris a répondu à ça.

      katou

      Macron est avide de pouvoir et ça le rend fou.

        Pour revenir à Correa, dont on voit bien que vous vous en foutez comme tous les journaleux de merde que vous fustigez sans voir que vous êtes comme eux, il fait des propositions intéressantes. Plus intéressantes que la psychologie de Macron, je veux dire.
        Par exemple, son idée de "salaire digne", ça mérite d'être considéré. Il y a en Equateur comme dans beaucoup d'autres pays (pas tous) un salaire minimum. Correa a trouvé ça là, en arrivant au pouvoir, ça existait dans son pays, il l'a un peu augmenté, mais raisonnablement, parce que l'idée ce n'est pas d'augmenter seulement le SMIC (comme on dit chez nous). Donc le SMIC, le salaire minimum, c'est une chose, mais dans ces pays, en France également, ce n'est pas suffisant pour vivre. Il a opposé au salaire minimum un salaire "digne", plus élevé et qui est défini comme "digne" au sens où il vous permet de faire vivre votre famille sans avoir besoin d'être assisté avec d'autres revenus (des allocations de l'Etat, pour être clair).
        Ca fonctionne comme cela : vous êtes une entreprise et vous payez des gens au SMIC, pas de problème, vous êtes dans la loi. Mais si vous faites le moindre kopek (la monnaie équatorienne) de bénéfice, ce kopek revient aux salariés. A 100%. Donc zéro bénef, c'est pas juste les salariés qui se serrent la ceinture, c'est la boite aussi. La boite n'est légitimée à vous payer comme une merde que si elle ne fait pas de bénéfice.
        Si elle en fait, il faudra augmenter les travailleurs jusqu'à un salaire digne. Dans ces conditions, l'entreprise pourra faire du bénéf sans problème et les gens auront un salaire digne.
        C'est très simple : vous payez les gens au minimum, OK, mais on vous prend tous vos bénéfices, vous les payez correctement, vous faites du bénef, pas de problème c'est du bon busyness.

        On a quoi en face, à part la psychologie profonde de Macron, je veux dire ?
        Rien qu'une chose, notre copine Tina, la grande maîtresse du monde et de tous les esprits. Tina, vous connaissez : there is no alternative. Faut payer les gens mal, les exploiter à mort, pour être rentable, c'est la Loi du Monde, c'est L'Economie, c'est la Sciôônce et y a pas d'alternative.
        Dans cette hypothèse, il y a bien une alternative : tu payes mal tes gens, OK, mais on saisit tes bénéfices, tu les payes mieux, tu as gagné ton pognon, bravo.
        Et ça ne ruine pas l'économie du pays, et comme dit le journaliste du Figaro, y a du pognon à se faire et pour un bon moment.

        Sinon, je m'intéresse quand même à la conversation, croyez pas, sur Macron et ses tendances et idées secrètes. Macron a un goût pour les plus vieilles que lui, on le sait, un peu vieilles un peu blondasses. Un plan cul avec Marine, ça pourrait ramener un peu d'unité dans la Nation, croyez pas ? Ni Macron ni Marine ne sont bien baisants, faut dire, mais quand le devoir national appelle, que sont ces petites considérations mesquines ?

          Ah, je m'aperçois que je n'ai pas justifié mon vote, désignant Ivan Levaï comme le plus con, avec les félicitations du jury et la mention spéciale de l'abjection, parce qu'il n'est pas seulement un minable, il est abject, en plus.
          Après avoir débité toute une série de conneries, des idées hénaurmes (cette orthographe est de Flaubert), il finit par expliquer que si Correa n'est pas passé dans les media, ben tant pis pour lui et c'est de sa faute. Il n'a pas mérité, en gros. Et il ne voit pas à quel point il est immonde.
          Je rappelle que ce monsieur passe son temps à faire de la propagande sioniste dégoûtante, soutenant et absolvant par avance toutes les initiatives les plus dégueulasses de ce qu'on peut trouver de pire en Israël. Tout cela bien sûr en nous faisant chiâler sur la Shoah, le martyrologe juif, etc.
          Mais le drame des Juifs, à cette époque, ce n'est pas seulement de s'être fait massacrer, c'est le silence assourdissant, ahurissant qui a entouré l'affaire. C'est qu'il ne s'est pas trouvé qui que ce soit, politique, dirigeant, journaliste, pour raconter ce qui se passait. On ne pouvait sans doute pas empêcher concrètement Hitler de faire, mais on aurait pu au moins raconter et dénoncer. Or rien du tout, silence radio. Les leaders juifs (certains deviendront les leaders sionistes) sont allé demander partout qu'on fasse quelque chose, on leur a dit de fermer leur gueule, qu'il fallait certainement s'occuper sérieusement de virer Hitler, mais qu'on verrait leur problème après et aucun organe de presse n' a voulu se lancer dans ce casse-gueule.
          Si je dis maintenant : les victimes de la Shoah, si on n'a pas parlé d'eux au jité, c'est parce qu'ils ne le méritaient pas, c'est bien fait pour eux, ils n'avaient qu'à se démerder pour passer à la téloche, je viens d'écrire un truc immonde, il me semble.
          Je redis que je ne ferais pas ce genre de comparaison si Levaï n'en faisait pas son leitmotiv, et ceci à des fins de propagande, et de propagande nuisible à mes yeux, nuisible à tout le monde et en premier aux Juifs. Le seul service qu'il leur rend, c'est d'être la preuve vivante que les préjugés sont faux. Les Juifs sont intelligents, dit-on, voyez Einstein, Freud ou Woody Allen. Ben non, parce qu'il y a aussi Ivan Levaï.

          Ce qui est inquiétant, c'est la convergence de tous les gros médias vers la même chose.
          La proximité évidente du Figaro avec le Monde.

          Les journaleux sont pour la plupart des présentateurs d'infos qu'ils n'ont pas trouvés eux même, et vont les chercher à la même gamelle.

          Alors chacun fait avec son intelligence, sa culture, et ses expériences pour juger de la pertinence de l'ensemble.
          Ça fait peur parfois.

            • [supprimé]

            Etonnant , BFM la chaîne officielle de la macronnie n'est pas dans la liste des médias " sérieux " . C'est bien la peine que les Elkrief , Duhamel et consort jouent de la langue et tortillent du fion quand ils parlent de Macron .

              [supprimé] Etonnant , BFM la chaîne officielle de la macronnie n'est pas dans la liste des médias " sérieux "

              Le responsable de cette bavure est en garde à vue et sa famille sous surveillance.

              courtial

              • Evidemment qu'on se fout d'un sujet dont nous ne savons rien et dont vous ne nous avez donné aucune raison de nous y intéresser ! Votre message portait sur une soi-disant censure des médias, très douteuse en l'espèce, pas sur les propositions de Correa. Si vous avez un lien écrit sur ses propositions, commencez par le donner avant de gueuler comme un poissonnier.

              • Concernant son idée de salaire digne, je vois deux problèmes rhédibitoires : d'abord les bénéfices servent à financer les investissements. Or sans investissements je ne vois pas comment la valeur ajoutée pourrait grimper et donc comment il pourrait y avoir demain plus d'argent pour les salariés.

                Ensuite le problème de la France, contrairement à l'Equateur, n'est pas tant de mieux payer ses salariés que d'avoir moins de chômage en-dehors des grandes villes. C'est la principale raison de la pauvreté en France, du schisme croissant, de la hausse des coûts immobiliers, ...

              • Hélas il n'y a aucune réfléxion sur ce point du chômage. Hier comme aujourd'hui la grande obsession de la gauche est de combattre les patrons et les riches : c'est l'histoire du vizir qui veut devenir calife à la place du calife, du clergé contre l'aristocratie, des 10% qui veulent s'attaquer au 1% en s'appelant les 99%.

                C'est vrai également du côté des économistes de gauche : Piketty est devenu célèbre en étudiant l'inégalité aux USA (et en France mais c'était la partie convenue) plutôt qu'en étudiant la désindustrialisation ou la sclérose adminstrative. Le reste des grands économistes de gauche est sur la même ligne.

              • Il n'y a pas d'idées révolutionnaires en face, certes. Ou plutôt, si, tout un tas de millénaristes décroissants rêvant de faire un sort à la modernité, qui du fond de leur ghetto germanopratin rêvent d'elever des poules dans le Larzac.

                Mais au fond ce dont on a besoin n'est pas d'idées révolutionnaires (sauf sur le commerce international, les relations internationales, l'immobilier et la concurrence) mais d'un programme cohérent visant à recréer de l'emploi dans les territoires.

                Un programme fondé sur des stratégies industrielles sectorielles et parfois géographiques, une redistribution des allégements fiscaux vers les créateurs d'emplois, une réduction de la masse administrative (pas les agents de terrain) visant à alléger le coût du travail, une réduction des lourdeurs juridico-administratives et une hausse de la concurrence des secteurs aux marges dodues.

                Un sujet très technique et très ennuyeux. Ajoutons la sortie de l'UE et de l'euro : ça mettra de l'ambiance.

              • A nouveau vous cédez à votre passion gauchiste de distribution de mauvais points. Onfray, Weber, Levaï, ... La gauche est un mouvement de curetons obnubilés par l'indignation de leur nombril.

              Je n'ai pas parlé de "censure" et Pierre Carles non plus. Personne n'est censuré. Merckel n'a pas besoin de sortir son téléphone pour interdire à Elisabeth Quin d'inviter Correa et elle a raison (Quin, je prends la "moins pire", comme disent les djeuns) de se sentir parfaitement libre, elle l'est. Mais c'est une liberté qui consiste à ne pas vouloir s'informer et donc à ne pas connaître, ce qui fait que la question de censurer ne se pose tout simplement pas. Si on l'interroge quand même sur pourquoi elle ne veut pas en parler, en fait elle n'en a pas même eu l'idée, et elle trouve comme explication le poids de l'Occupation allemande sur Arte et le fait que ça pourrait éventuellement déplaire à Merckel. Ce n'est pas une question de censure, ni même d'auto-censure, on ne pense pas, c'est sûr.

              Pour l'aspect économique de votre intervention, je crois que vous m'avez disqualifié une fois pour toutes pour évoquer ces questions, ce qui est confortable, ça m'évitera d'avoir à argumenter. Je remarque néanmoins que débattre ne fait de mal à personne, même avec des incompétents - je comprends que cela puisse irriter des kadors comme vous en économie.
              Mais il se trouve que ce monsieur cause français parce qu'il a fait des études d'économie à l'Université de Louvain, en Belgique et que, pour le moment, il y a moins de chômage, plus de croissance (beaucoup plus) et d'investissement (de l'Etat, mais pas seulement) dans son pays qu'en France. . Faudra que vous lui expliquiez comment faire, ça devrait l'intéresser. N'ayez pas trop d'espoir qu'il vous écoute puisque son leitmotiv, c'est d'éviter d'écouter les kadors occidentaux comme vous et que sa ligne, c'est : vous prenez les préconisations du FMI, et vous faites exactement le contraire.
              Les bénéfices d'aujourd'hui sont les investissements de demain, comme vous nous le rappelez, c'est beau comme l'Antique, on dirait un vers d'Homère ou une tirade de Racine, ça ressemble à toute la grande littérature que nous aimons l'un et l'autre, mais en pratique, ça se distingue vraiment d'un foutage de gueule ? Je pose la question.

              Personne (même moi) n'est assez débile pour s'imaginer qu'on va appliquer en France ce qu'on fait en Equateur, comme si c'était un modèle et la recette toute prête des lendemains qui chantent. Ce qui est plutôt en question - et dont j'ai dit que c'était "intéressant", pas plus - c'est que les solutions des gros kadors de l'économie comme vous et les donneurs de leçons occidentaux nous ont foutu sacrément dans la mouise et ont mis la planète entière à feu et à sang.

              Quant à ma doctrine, elle est, je le reconnais, d'une grande banalité, et je la dirais macronienne, Manu parle beaucoup de "bon sens", ces derniers temps (sur d'autres sujets, il est vrai). A mon grand regret, j'ai dû renoncer, au moins pour le moment, à monter à l'assaut du Palais d'Hiver, à destituer le tsar et à instaurer la dictature du prolétariat. Comme vous le dites si bien, on verra ça plus tard. Mais il faudra prévoir d'un tout petit peu contraindre et pour l'instant, ça n'est possible, sérieux ou juste qu'en passant par l'Etat.Il y a des comportements (économiques particulièrement) avec lesquels il faudrait se montrer moins sympa, moins "libéral".

              Pour aller un peu au-delà de ces banalités (qui ne vous apprennent rien, j'en suis conscient), je puis revenir vers ma marotte, l'aspect philosophique.
              Oïkonomia, en grec, c'est la gestion de la Maison, le foyer domestique ; le "domus" latin correspond en gros à "oïkos" en grec. Il ne s'agit pas tant de la Maison comme espace, comme lieu géographique que des gens qui s'y trouvent, on peut donc préférer le mot "famille", qui n'est pas littéral mais bon, ça nous parle plus.
              Quel est le but de la famille ? Réponse : se reproduire et bouffer. Il faut avant toute chose exister, et on n'existe que parce qu'on se reproduit et qu'on mange (c'est-à-dire qu'on se maintient dans l'exister). Mais ça ne peut marcher que si c'est administré (c'est le "nomia",) il faut qu'il y ait une "loi" (nomos) pour que ça tourne correctement.
              Ca peut marcher de différentes manières et j'invite chacun à lire les livres d'Emmanuel Todd, sur lequel on peut me raconter tout ce qu'on veut sur des tas de choses qui ne vont pas chez lui, mais qui a le mérite d'attaquer les choses d'un point de vue profond et radical.
              Dans le monde grec (tout ce que je raconte là, c'est Aristote, OK ?), il y a le patron, le Père ("patron" veut dire : père), qui est accompagné d'une pondeuse (une femme, on appelle ça, à ce qu'on m'a dit). Elle, c'est un réceptacle un sac à f... (euh pardon, je deviens désobligeant), et après il y a la marmaille. Mais ça, ça ne permet pas encore de bouffer, il faut donc rajouter les esclaves et la famille est au complet.
              Tous les rapports sont strictement verticaux, non pas parce que quelqu'un aurait décidé quoi que ce soit. La femme ferme sa gueule, c'est quand même pas les pondeuses qui vont commander, les enfants, ils n'existent que parce qu'on les a fait et qu'on les maintient dans une existence qu'ils ne peuvent pas assumer par eux-mêmes, quant aux esclaves, c'est pas eux non plus qui vont faire la loi, ils sont là pour produire, pas pour discuter et d'ailleurs ils en sont incapables. Ils ont juste assez d'intelligence pour comprendre les ordres qu'on leur donne, mais sans reste.

              Bref, je vous raconte tout cela pour établir que l'économie, c'est la gestion des servitudes. Je ne suis pas libre d'être un homme ou une femme, ou un esclave, il n'y a eu aucune délibération (en fait, c'est juste imposé par la nature, qui ne fonctionne pas par débats), il n'y a pas d'égalité (je ne peux pas être l'égal de mon gamin : j'existais avant lui et sans lui, et lui n'existe et ne se maintient dans l'existence que par moi), donc pas de justice. Dans ce monde, il n'y a que des soumis, qui sont larbinés soit par la Nature, soit par d'autres hommes, mais larbins quoi qu'il en soit. Et tout ceci n'étant décidé par personne, mais résultant du fait qu'il faut bien exister et manger, avant tout autre chose.
              Il n'y a donc pas de politique, ce mot signifiant quelque chose qui se rapporte à des hommes libres et eux seuls.

              Mais ce à quoi on assiste depuis un bon moment (et Aristote s'en plaignait déjà), c'est que les "économistes", qui représentent la servitude, ce qu'il faut bien faire pour vivre, aller cultiver la terre, gagner du pognon, laver les chiottes, se sont invités pour devenir les patrons. Par une dialectique hégélienne ou que sais-je d'autre, ce sont les esclaves qui donnent les ordres, qui sont maîtres maintenant, si bien que la politique, c'est devenu la chose des laveurs de chiottes, qui vous expliquent comment on met du Canard WC dans la tuyauterie, et le Père de famille n'a plus qu'à se taire et se conformer, alors même que les chiottes sont dégueulasses que les plaques de cuisson sont gorgées de gras et que c'est le boxon dans la chambre des gamins.

              Vous me croirez si vous voulez, je parle un peu à front renversé, si j'ose dire, mais c'est ce qui m'a gêné dans le débat présidentiel où Marine a prétendûment brillé par son incompétence. Marine, je ne peux pas l'encadrer, on est d'accord, mais elle a été élue par le peuple et par les militants de son parti - que je déteste aussi, mais c'est un parti, que ça me plaise ou non, qui va aux élections et les gens décident. Et si on ne veut pas ça, on supprime les élections, on met à la place un concours, une Agrégation spécialité Président de la République et on ramasse les copies. Macron, il est peut-être plus malin sur l'euro, mais il n'avait jamais été élu par personne, et sa compétence est celle d'un larbin, d'un laveur de chiottes qui sait utiliser le Canard WC, un faiseur de fric. Ca a sa dignité, et en tant que marxiste, je ne voudrais pas être déplaisant avec le petit personnel, mais ce genre de larbins se portent très bien, je vous rassure.

                cris Macron est avide de pouvoir et ça le rend fou.

                Il est trop lent à comprendre qu'il n'est qu'un terne personnage et que son pouvoir ancré dans le mensonge ne marche que pour un temps.

                • cris a répondu à ça.

                  James Ce qui est inquiétant, c'est la convergence de tous les gros médias vers la même chose.
                  La proximité évidente du Figaro avec le Monde.

                  Tout à fait.

                  Supprimer les subventions et le nombre de perroquets qui racontent tous les mêmes mensonges en voilà une source d'économies du budget de l"état

                  courtial

                  Les bénéfices d'aujourd'hui sont les investissements de demain, comme vous nous le rappelez, c'est beau comme l'Antique, on dirait un vers d'Homère ou une tirade de Racine, ça ressemble à toute la grande littérature que nous aimons l'un et l'autre, mais en pratique, ça se distingue vraiment d'un foutage de gueule ? Je pose la question.

                  Non, les bénéfices d'aujourd'hui sont les investissements d'aujourd'hui puisque les bénéfices sont ce qui reste AVANT investissement.

                  Le bénéfice est l'ensemble des rentrées moins l'ensemble des dépenses contraintes (y compris renouvellement de matériel). Ce qui n'inclut PAS les investissements.

                  Zéro bénéfices = zéro investissements.

                  Mais ce à quoi on assiste depuis un bon moment (et Aristote s'en plaignait déjà), c'est que les "économistes", qui représentent la servitude, ce qu'il faut bien faire pour vivre, aller cultiver la terre, gagner du pognon, laver les chiottes, se sont invités pour devenir les patrons.

                  Le monde ne se divise pas entre les gentils qui veulent supprimer la pauvreté et les salopards qui veulent la maintenir, mais bien plus souvent entre ceux qui pensent avoir une potion magique pour ça et les autres.

                  Or les potions magiques de la gauche ont considérablement nuit aux ouvriers du privé par la désindustrialisation ; chat échaudé craint l'eau froide.

                  Il n'y a donc pas de politique, ce mot signifiant quelque chose qui se rapporte à des hommes libres et eux seuls.

                  Alors pourquoi vous échiner à parler politique si tel est votre crédo ? En réalité c'est un sophisme (la liberté n'est pas un état binaire) qui vous sert de faux-fuyant, de béquille narcissique et de support à une énième diatribe.

                    • [supprimé]

                    • Modifié

                    Les médias (comme l'école) ne sont que le reflet de la société (avec un filtre "pédagogue"sous contrôle des pouvoirs, politiques comme financiers) ... Bref les médias ne vont bien que quand la société va bien aussi ... et ce n'est plus le cas.

                      katou Il est trop lent a comprendre qu'il n'est qu'un terne personnage et que son pouvoir ancré dans le mensonge ne marche que pour un temps.

                      Forcément il n'a rien fait de lui-même. Il a toujours eu quelqu'un avec lui pour lui dire comment il devait agir. Ses parents, sa grand-mère, Brigitte. Il est resté adolescent.
                      Maintenant ce sont en plus des conseillers, des commissions pour tout ou rien.
                      C'est pas lui qui choisit sinon pour les médias s'il avait été plus mature il aurait pris de tendances différentes pour avoir plusieurs sons de cloche.

                      [supprimé] Les médias (comme l'école) ne sont que le reflet de la société

                      Non, la preuve quelques rares deux ou trois incidents en banlieue, seulement en banlieue, par contre à Paris même rien...

                      Et pourtant

                      Entre le 17 mars et le 5 mai, 379 faits de violences urbaines visant des policiers, dont 79 guets-apens, ont été recensés dans les secteurs dépendant de la Direction générale de la police nationale et de la préfecture de police de Paris

                      Quand je vous dis qu'il faut tous les brûler ces asservis.

                        • [supprimé]

                        • Modifié

                        limonadier Non, la preuve quelques rares deux ou trois incidents en banlieue, seulement en banlieue, par contre à Paris même rien...

                        ... Ca va bien au delà de ceci, ça c'est juste un focus sur un détail ... en guise d'échappatoire ?

                        france2100 Le monde ne se divise pas entre les gentils qui veulent supprimer la pauvreté et les salopards qui veulent la maintenir, mais bien plus souvent entre ceux qui pensent avoir une potion magique pour ça et les autres.

                        Ca fait deux fois que vous me faites le coup, vous pouvez vous amuser à continuer si vous croyez que je n'ai pas ri parce que je n'ai pas compris, mais j'ai employé des concepts précis, d'où ne ressort rien qui serait des gentils et des méchants.
                        Si vous retenez de ce que j'ai dit de Quin, par exemple, qu'il y a des gentils et des méchants, vous avez un problème de compréhension. Et si vous comprenez de cette manière ce que j'ai essayé d'expliquer avec Aristote, c'est véritablement un très gros problème. Et qui n'est pas psychanalytique.
                        Vous feriez bien de faire de même avant d'écrire que la liberté n'est pas un état binaire, comme vous l'osez, ce qui ne veut strictement rien dire, et le retire à toute discussion, parce qu'avant de discuter, faudrait déjà qu'on comprenne. La liberté n'a jamais été un état, et la binarité d'un état, à moins que vous ne fassiez allusion à des modèles quantiques (genre la "binarité" onde/corpuscule), c'est juste pècher en eaux troubles.

                        On ne répondra pas au pur ad hominem à base de psychanalyse de bazar ("béquille narcissique"), y a des niveaux auxquels on se s'abaisse pas.

                          J'aurais aimé un peu plus de déférence pour Aristote. Mais j'imagine, que je devrais me contenter de retenir le positif : à savoir qu'il n'est pas avec vous, relégué dans les poubelles de l'histoire. Voyez, ce qui me gêne un peu, c'est le ton : condescendant.

                          Moi Courtial, depuis les cimes de mon XXIème siècle, je juge ce pauvre Aristote en type intelligent du IVème siècle avant JC : pour l'époque ce n'est pas trop mal, mais en vertu de l'histoire progressiste et de la perfectibilité indéfinie du genre humain en laquelle je crois, sans examen, il est quand même un peu crétin ; pour preuve, il ne croyait pas en ce troisième dogme irréfutable, qui est l'égalité politique entre les hommes et les femmes.