rol Alors honnêtement je ne suis pas entièrement d'accord par exemple il le dis lui meme pour lui la formation de la femme se fait il ne sait trop comment...donc émettre un tel jugement dessus quand on sais pas trop comment ça fonctionne faut osé je trouve 🙂 mais je le rejoins sur bien des aspects du texte quand meme il y a d'autres points que je critiquerai sur le texte si j'avais pas tant la flemme de disserté mais la majorité du texte j'approuve ^^
J'aime bien ce texte, il me fait marrer.
Pour votre objection, il y a une remarque très simple, faut lire la phrase en entier. La formation de la femme se fait on ne sait trop comment, soit par l'atmosphère que diffuse la représentation etc.
On peut déjà mentionner qu'on n'envoie pas les filles à l'école et encore moins à la fac - Hegel écrit cela vers 1820 - si bien que la manière dont est structurée leur connaissance n'est pas liée à un programme, à un cursus studiorum précis, dans lequel la progression est pensée (il y a un ordre pour présenter les choses, une pédagogie, un programme, des exercies etc.). Les femmes ne peuvent donc savoir ce qu'elles savent qu'au gré du hasard, des circonstances, de ce qu'elles ont pu rencontrer dans leur vie, de ce qui se présente, même s'il est complètement inapproprié ou trompeur.
C'est la raison pour laquelle il parle de "la représentation", terme qui, dans le vocabulaire de Hegel, signifie bien une pensée, certes, mais qui n'est pas déduite et qui saisit bien quelque chose de vrai de temps à autre, mais par hasard et en étant incapable d'en rendre raison rationnellement et démonstrativement (autrement dit : ce n'est pas la pensée spéculative).
Bref, quand il dit "on ne sait trop comment", il ne veut pas dire qu'il ne sait pas lui, mais que personne ne peut le savoir parce que c'est dû au hasard des rencontres, de la vie, qui sont imprévisibles par nature.
Pour l'homme au contraire, il est soumis à des cours et à des examens de performance technique qui assurent qu'il a bien assimilé les connaissances dans l'ordre et la connexion des idées qu'exige un véritable savoir - et non une vague information récoltée au hasard et ramassée n'importe où et n'importe comment.
Au plan politique (ce texte est emprunté à un ouvrage sur la politique, pas sur la connaissance et l'éducation), Hegel en conclut qu'il ne faut pas de femmes pour diriger les Etats, ceci parce que l'homme d'Etat, c'est d'abord le fonctionnaire de l'Universel, ce qui exige le passage par la connaissance véritable, le savoir universel qui est enseigné dans les écoles et pas seulement glané par hasard dans l'expérience particulière et qui ne peut conduire qu'aux points de vue et aux décisions arbitraires.