Ardacher
Dans l'idéal, le féminisme consisterait à voter pour des gens en qui on croit, et sans s'occuper de ce qu'ils ont entre les jambes.
S'il arrive un jour que personne ne soit discriminé en raison de son sexe, l'approche tribale et particulariste sur laquelle vous fantasmez, votre essentialisme, n'aura plus de raison d'être.
Mais ceci est déjà avancé ; aucune femme ne votera Marine juste parce que c'est une fille, et dans toutes les élections locales, il n'y a aucune prime à la candidate féminine auprès de l'électorat féminin, qui n'est nullement déterminé par là. Les femmes votent ce qu'elles veulent et c'est une bonne chose, et quel débile profond va leur expliquer qu'être "féministe", c'est voter pour une femme juste parce qu'elle est une femme ?
En proposant ce sujet, je voulais parler de ce qui me semblait un angle mort dans les analyses politiques et sociales récentes. Il y avait des sujets, mais anciens et souvent sur des aspects particuliers.
Maintenant, vous me croirez ou pas, je n'imaginais pas déclencher comme ça de tels flots de conneries.
Du machisme, du réflexe de solidarité masculine bien naturelle, et le fait objectif que quand même, c'est toutes des salopes, je m'attendais un peu, tout cela est un peu con, mais dans la connerie gentille, qui ne pense pas à mal.
Mais là, j'ai de la connerie et méchante, en plus. Entre l'autre qui nous explique que le féminisme, c'est foutre un voile à sa nana et l'autre qui nous dit qu'être féministe, c'est voter pour n'importe quelle conne parce qu'elle est vaginée, c'est con et c'est méchant, en plus.
Mais ce que j'appelle "connerie" ici, je précise, (on m'a déjà fait des reproches là-dessus), ça ne veut pas dire qu'il y a ces types qui sont juste des déficients, et que moi je suis mieux.
La connerie, c'est juste de l'intelligence mal dirigée : il y a des choses que l'esprit ne veut pas voir. La connerie, c'est le moment où l'intelligence décide d'être aveugle. (Je ne cherche pas à savoir pourquoi si ça tourne à la psychologie, parce que la psychologie m'emmerde).
Il n'y a pas beaucoup d'amour, mais où en trouver si on s'en tient à des idées aussi simplistes, grotesquement unilatérales et éloignées de l'expérience ?