le problème est le suivant : les Kurdes sont les chouchous des BHL et autres tartuffes de la bien-pensance occidentale, pour des raisons psychanalytiques (les Kurdes n'ont pas d'Etat, ils ne peuvent donc être que gentils) et stratégiques (ils n'arriveront pas à avoir un Etat, mais leurs tentatives peuvent suffisamment foutre le bordel pour continuer déstabiliser le proche-orient, donc servir les intérêts israéliens : pareil que pour Daesh).
Mais le problème, c'est que toute la stratégie bhèlienne d'interventionnisme humanitaire ne repose, en définitive, que sur la puissance de feu d'un seul pays : les Etats-Unis d'Amérique.
Il suffit donc qu'un Trump décide d'arrêter de jouer ce jeu-là, et tout est fini. Et maintenant la bien-pensance va devoir assumer que leurs petits protégés d'hier s'allient avec les "fachos" Poutine et Assad.
Donc finalement tout ça est plutôt rigolo.