Et pour en revenir à ton sujet dont tu n'as jamais eu conscience du cadre malgré ta maîtrise en histoire (lol)
« Profondément émus par ce qu’on nous rapporte des arrestations massives d’israélites opérées la
semaine dernière et des durs traitements qui leur ont été infligés, notamment au Vélodrome d’Hiver,
nous ne pouvons étouffer le cri de notre conscience. » (Message du cardinal Suhard au maréchal Pérain,
le 22 juillet 1942)
"D’horribles choses se font contre les Juifs, qui sont des êtres humains comme nous. Toutes les
cruautés imaginables sont permises contre eux. Il y a pourtant des droits donnés par Dieu pour toute
l’humanité qui ne devraient pas être violés. […] Les Juifs sont des hommes, les Juives sont des femmes.
Tout n’est pas permis contre eux. Ils font partie du genre humain ; ils sont nos frères comme tant
d’autres." (Lettre pastorale écrite par Mgr Saliège, archevêque de Toulouse, le 20 août 1942, et lue
dans toutes les paroisses du diocèse le dimanche.
"Je fais entendre la protestation indignée de la conscience chrétienne et je proclame que tous les
hommes, aryens ou pas aryens, sont frères, parce que créés par le même Dieu. Ces mesures antisémites
actuelles sont un mépris de la dignité humaine, une violation des droits les plus sacrés de la personne et
de la famille." (Discours de Mgr Théas, évêque de Montauban, à ses fidèles, le 28 août 1942)
Beaucoup de dirigeants de l’Eglise catholique en France cachent des enfants juifs au péril de leur vie
[…] Leur désobéissance aux ordres des forces d’occupation et même du gouvernement de Vichy en
zone non-occupée, a créé une fracture ouverte entre les autorités d’occupation et les prêtres. […]
Même en France occupée, les lettres de fidèles et les protestation des évêques sont lues en chaire, pour
appeler à venir en aide aux Juifs persécutés.
New-York Times, 9 septembre 1942
et pour compléter la brillante intervention de Lepoilu (une fois n'est pas coutume)
En 2001, Mgr Piguet, maréchaliste, reçoit à titre posthume la médaille des Justes par Elie Barnavi, ambassadeur d’Israël en France
je pense que tu peux aller te coucher ; mais si tu as encore faim, à ton service pour nouvelle branlée bienfaisante.