James T'as littéralement un shadock en avatar... Mais sérieusement réponds à cette question : est-ce que el MEDEF est socialiste? est-ce que Margaret Thacher est socialiste? Est-ce que Parisot est socialiste? Est-ce que Gattaz est socialiste? Est-ce que Ernest Antoine sellière est socialiste?
Est-ce que denis Kessler est socialiste?

Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde !

Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s'y emploie.

Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme...

A y regarder de plus près, on constate qu'il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !

A l'époque se forge un pacte politique entre les gaullistes et les communistes. Ce programme est un compromis qui a permis aux premiers que la France ne devienne pas une démocratie populaire, et aux seconds d'obtenir des avancées - toujours qualifiées d’«historiques» - et de cristalliser dans des codes ou des statuts des positions politiques acquises.

Ce compromis, forgé à une période très chaude et particulière de notre histoire contemporaine (où les chars russes étaient à deux étapes du Tour de France, comme aurait dit le Général), se traduit par la création des caisses de Sécurité sociale, le statut de la fonction publique, l’importance du secteur public productif et la consécration des grandes entreprises françaises qui viennent d’être nationalisées, le conventionnement du marché du travail, la représentativité syndicale, les régimes complémentaires de retraite, etc.

Cette «architecture» singulière a tenu tant bien que mal pendant plus d'un demi-siècle. Elle a même été renforcée en 1981, à contresens de l’histoire, par le programme commun. Pourtant, elle est à l’évidence complètement dépassée, inefficace, datée. Elle ne permet plus à notre pays de s’adapter aux nouvelles exigences économiques, sociales, internationales. Elle se traduit par un décrochage de notre nation par rapport à pratiquement tous ses partenaires.

Le problème de notre pays est qu'il sanctifie ses institutions, qu’il leur donne une vocation éternelle, qu’il les «tabouise» en quelque sorte. Si bien que lorsqu’elles existent, quiconque essaie de les réformer apparaît comme animé d’une intention diabolique. Et nombreux sont ceux qui s’érigent en gardien des temples sacrés, qui en tirent leur légitimité et leur position économique, sociale et politique. Et ceux qui s’attaquent à ces institutions d’après guerre apparaissent sacrilèges.

Il aura fallu attendre la chute du mur de Berlin, la quasi-disparition du parti communiste, la relégation de la CGT dans quelques places fortes, l’essoufflement asthmatique du Parti socialiste comme conditions nécessaires pour que l’on puisse envisager l’aggiornamento qui s’annonce. Mais cela ne suffisait pas. Il fallait aussi que le débat interne au sein du monde gaulliste soit tranché, et que ceux qui croyaient pouvoir continuer à rafistoler sans cesse un modèle usé, devenu inadapté, laissent place à une nouvelle génération d’entrepreneurs politiques et sociaux. Désavouer les pères fondateurs n’est pas un problème qu’en psychanalyse.

Denis Kessler

(Fin de citation)

Est-ce que ça c'est un discourt socialiste?

Dernière divagation hors sujet ; est ce que le MEDEF est socialiste.
Une plaie de discuter avec ce type ...

    James Non, c'est un détour vital pour pouvoir poursuivre la conversation, impossible de débattre si on ne parle pas la même langue !

    James est ce que le MEDEF est socialiste.

    Ha moi je suis comme Socrate je ne sais rien vous savez tout.

      Plariste-le-Revanite Ha moi je suis comme Socrate je ne sais rien vous savez tout.

      aux dernières news , c'est "je sais une chose : que je ne sais rien."
      ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα
      (sous réserve vu que je ne suis pas philosophe) mais c'est fondamentalement différent

        cemab Quand Socrate dit je ne sais rien c'est pour laisser parler son interlocuteur.

        "Ha moi je ne sais rien, c'est vous l'astrologue, dîtes-moi ce que vous appelez le soleil je vous dirais si ça existe;"

          Plariste-le-Revanite "Ha moi je ne sais rien, c'est vous l'astrologue, dîtes-moi ce que vous appelez le soleil je vous dirais si ça existe;"

          Quand je l’eus quitté, je raisonnai ainsi en moi-même : je suis plus sage que cet homme. Il peut bien se faire que ni lui ni moi ne sachions rien de fort merveilleux ; mais il y a cette différence que lui, il croit savoir, quoiqu’il ne sache rien ; et que moi, si je ne sais rien, je ne crois pas non plus savoir. Il me semble donc qu’en cela du moins je suis un peu plus sage, que je ne crois pas savoir ce que je ne sais point.
          Apologie de Socrate, Platon

          car si je fais naître des doutes dans l'esprit des autres, ce n'est pas que j'en sache plus qu'eux : je doute au contraire plus que personne, et c'est ainsi que je fais douter les autres. Maintenant, quant à la vertu, je ne sais point du tout ce que c'est
          Ménon, Platon

            cemab On a fait des progrès philosophiques entre temps on en a fini avec le scepticisme de l'extrême.

            Moi j'ai envie d'en finir avec ce détour pas de le rallonger djeimsie le sophiste nous fait divaguer très loin du sujet de base.
            Une fois la définition de socialiste clarifié on pourra reparler du système cubain pour le moment personne n'a osé émettre ne serait-ce qu'une critique constructive de la mécanique politique cubaine, ni des constituantes ni des CDRs etc etc etc etc...

              Plariste-le-Revanite On a fait des progrès philosophiques entre temps on en a fini avec le scepticisme de l'extrême.

              m'est avis qu'on traduit encore Platon de la même manière qu'il y a 30 ans

                cemab Je dis juste que la méthode socratique c'est bien mais c’est un peu vieillo c'est juste un outil parmis d'autres. Là je m'en sert juste pour remettre les choses au clair !

                Pouvez-vous répondre à la place de Djeimise?

                Mais sérieusement réponds à cette question : est-ce que el MEDEF est socialiste? est-ce que Margaret Thacher est socialiste? Est-ce que Parisot est socialiste? Est-ce que Gattaz est socialiste? Est-ce que Ernest Antoine sellière est socialiste?
                Est-ce que denis Kessler est socialiste?

                Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde !

                Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s'y emploie.

                Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme...

                A y regarder de plus près, on constate qu'il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !

                A l'époque se forge un pacte politique entre les gaullistes et les communistes. Ce programme est un compromis qui a permis aux premiers que la France ne devienne pas une démocratie populaire, et aux seconds d'obtenir des avancées - toujours qualifiées d’«historiques» - et de cristalliser dans des codes ou des statuts des positions politiques acquises.

                Ce compromis, forgé à une période très chaude et particulière de notre histoire contemporaine (où les chars russes étaient à deux étapes du Tour de France, comme aurait dit le Général), se traduit par la création des caisses de Sécurité sociale, le statut de la fonction publique, l’importance du secteur public productif et la consécration des grandes entreprises françaises qui viennent d’être nationalisées, le conventionnement du marché du travail, la représentativité syndicale, les régimes complémentaires de retraite, etc.

                Cette «architecture» singulière a tenu tant bien que mal pendant plus d'un demi-siècle. Elle a même été renforcée en 1981, à contresens de l’histoire, par le programme commun. Pourtant, elle est à l’évidence complètement dépassée, inefficace, datée. Elle ne permet plus à notre pays de s’adapter aux nouvelles exigences économiques, sociales, internationales. Elle se traduit par un décrochage de notre nation par rapport à pratiquement tous ses partenaires.

                Le problème de notre pays est qu'il sanctifie ses institutions, qu’il leur donne une vocation éternelle, qu’il les «tabouise» en quelque sorte. Si bien que lorsqu’elles existent, quiconque essaie de les réformer apparaît comme animé d’une intention diabolique. Et nombreux sont ceux qui s’érigent en gardien des temples sacrés, qui en tirent leur légitimité et leur position économique, sociale et politique. Et ceux qui s’attaquent à ces institutions d’après guerre apparaissent sacrilèges.

                Il aura fallu attendre la chute du mur de Berlin, la quasi-disparition du parti communiste, la relégation de la CGT dans quelques places fortes, l’essoufflement asthmatique du Parti socialiste comme conditions nécessaires pour que l’on puisse envisager l’aggiornamento qui s’annonce. Mais cela ne suffisait pas. Il fallait aussi que le débat interne au sein du monde gaulliste soit tranché, et que ceux qui croyaient pouvoir continuer à rafistoler sans cesse un modèle usé, devenu inadapté, laissent place à une nouvelle génération d’entrepreneurs politiques et sociaux. Désavouer les pères fondateurs n’est pas un problème qu’en psychanalyse.

                Denis Kessler

                (Fin de citation)

                Est-ce que ça c'est un discourt socialiste?

                C'est ptête un peu vieillot mais c'est pas une raison pour faire dire à Platon ce qu'il n'a pas écrit

                Non, Djeimse est assez grand pour gérer ses réponses comme il l'entend.

                d'autant que j'attends toujours une réponse moi-même de ta part sur la liquéfaction démographique dans les pays communistes.

                Tu serais peut-être bien inspiré de ne pas réclamer des autres ce que tu ne fais pas toi-même

                  cemab Oui mais il fait le sophiste du cancer. Ça m'épargnerait une tumeur que tu accélère le débat.

                  Cependant je vous recommande de lire le gorgias de Platon pouvoir comment Socrate utilise la méthode socratique.

                    Plariste-le-Revanite Oui mais il fait le sophiste du cancer. Ça m'épargnerait une tumeur que tu accélère le débat.

                    Cependant je vous recommande de lire le gorgias de Platon pouvoir comment Socrate utilise la méthode socratique.

                    tu viens d'avoir des extraits du ménon, l'apologie, 4 mots de grec et ta réaction c'est "vas lire le Gorgias"

                    je vais te dire un truc, t'es très loin d'avoir une tumeur à cause de la philo.

                    Il n'y a aucun débat de mon côté, juste la maxime tirée des deux extraits qui ne fait pas dire à Platon (et les textes confirment) ce que tu lui fais dire.

                    j'ai traduit ces conneries pendant 15 ans hein...

                      cemab C'est bien beau les éloges et les odes, mais rien ne vaut l'analyse de la pratique, et la critique de la pratique socratique nous indique que Socrate n'est pas un ignare intelligent.

                        Plariste-le-Revanite la critique de la pratique socratique nous indique que Socrate n'est pas un ignare intelligent.

                        la critique elle repose d'abord sur le texte.

                        sur tu niques le texte de Platon, le tien vaut que dalle.

                        D'ailleurs, il vaut que dalle.

                          cemab Bah regardes le débat entre callicles et Socrates, Socrates affirme des choses et défend des positions.

                          Mais il laisse justement Callicles déballer tout son bagage pendant des plombes et des plombes. Avant de pointer des contradictions grâce à des questions rhétoriques.

                            Plariste-le-Revanite Bah regardes le débat entre callicles et Socrates, Socrates affirme des choses et défend des positions.

                            je ne vais pas me refaire tout Platon alors qu'il est question d'une phrase; original de la maxime rapporté par mes soins et traduction de son origine itou.

                            Donc, tu peux le méditer, ça te fera pas de mal

                              Plariste, vous avez un public en transe qui souhaite lire votre réponse à cette question de Cemab:
                              "Explique-moi donc pourquoi dans les paradis communistes, les gens ne pensent qu'à une seule chose : en foutre le camp ?"

                              Vous changez de sujet, parlez de Platon que vous êtes incapable de citer correctement, alors au lieu de nous balader:
                              "Explique-moi donc pourquoi dans les paradis communistes, les gens ne pensent qu'à une seule chose : en foutre le camp ?"

                                cemab Tout le débât entre callicles montre que Socrates à des positions cohérentes et Callicles des positions qui se contredisent mais callicles dit ce qu'il pense, au moment du procès de Socrates Socrates dira à Callicles que c'est les seul à dire ce qu'il pense vraiment et qu'il le respect pour ça, même si c'est un nazillon dans la pensée qui a plus tard inspiré Nietzsche.

                                Vous avez manqué la ligne de Platon, chez Platon le vrai existe et il est connaissable si on se fait humble et sceptique.
                                Le je sais que je ne sais rien est la première étape, de la connaissance, avec et après le connaît toi toi-même !
                                Une fois que celà est fait tu peux aller demander au boucher : "qu'est-ce que tu appelle la viande" et ensuite qu'est-ce que tu appelle le juste, le beau, le vrai. à tous les coins de la cité.