france2100
La situation au lendemain de l'indépendance de l'Algérie n'est pas représentative de plusieurs décennies et elle était le fait d'une impossibilité : la France n'avait pas des centaines de milliers de logements vides pour faire face au brutal afflux de nouveaux venus. D'autant que tout le monde pensait qu'ils seraient repartis sous six mois !
Le chiffres que j'ai cité ne concerne pas seulement 1948 ils s'étendent sur 7 ans.
Pour ce que la france aurait pu faire : ne pas accueillir de main d'oeuvre qu'elle ne peut loger
**Qu'eussiez-vous voulu que nous fassions ? Que nous expulsâmes des centaines de milliers de Français de chez eux pour les mettre sous les tentes au nom du vivre ensemble ?! Ces bidonvilles que vous dénoncez étaient des camps de réfugiés, ils concernèrent aussi des pieds-noirs, et ils étaient la seule chose à faire.
Il est donc faux ou fallacieux de voir dans ce bref concours de circonstances exceptionnel et inévitable la preuve d'une politique généralisée de ségrégation qui pourrait expliquer soixante-années d'évolution et la trajectoire de plus de dix millions d'individus.**
Je me sert juste de cet exemple pour prouver que les " cités " sont une création purement français, concernant ton chiffre il sort de nul part la france compte 7,3 millions de descendants d'immigrés toute origine confondue. https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/02/08/sept-chiffres-sur-les-enfants-d-immigres-en-france_5076714_4355770.html
D'autant plus que les logements d'urgence que vous mentionniez furent, comme vous le voyez, de petites unités construites au sein des banlieues populaires, donc parmi les Français. Et non pas des grands ensembles à l'écart. Les Français partirent par la suite quand les immigrés y devinrent majoritaires.
Enclaver une population dans une autre ce n'est pas l'intégration, et comme je l'ai dait ces cité d'urgences étaient amenées a s'agrandir en citées hlm, les français n'ont fui nul part ils n'avaient juste pas besoin de s'installer dans ces logements sociaux qui fleurissaient un peu partout, la première raison de leur construction est de vider les bidonvilles, ce qui ne sera accompli qu'au milieu des années 70.
En revanche on a construit par la suite de grands ensemble car, encore une fois, il fallut faire face dans les 60's à un afflux rapide de nouveaux venus concentrés sur certains points du territoire (cercle vicieux : les usines qui tournent grâce aux couches populaires appellent l'immigration, qui appelle les usines, qui appelle l'immigration, ce qui fout en l'air les prolos car leur usines et leurs quartiers ont été colonisés, et leurs salaires se sont effondrés).
Du dumping sociale basique, qui fout encore plus en l'air les immigrés a qui on a promis un eldorado français mais qui se retrouvent a crever asphyxie dans des taudis.
Et l'histoire se répète aujourd'hui : nous connaissons un pic d'immigration plus ample encore que les 60's et le but de la loi élan est de faire venir de grands groupes américains pour ériger en urgence des centaines de milliers de logements pré-fabriqués (aux USA) par an dans les banlieues francîliennes où les immigrés se massent volontairement. Où d'autre pourrions-nous les loger ?
La première question que tu devrais te poser c'est pourquoi amener des gens que tu ne peut pas loger ? On traverse pas la 4eme plus grande mer du monde tout seul, on force pas les frontières d'une puissance nucléaire en tant que somalien sans papier.
Les logements sociaux sont ouverts à tous, mais la structure sociale de l'Île-de-France fait que les afrabans en sont les premiers demandeurs et bénéficiaires (où croyez-vous qu'on loge ces plus de 300k nouveaux venus par an ?).
Les migrants acheminés en masse ne viennent ni d'Afrique de l'ouest ni d'algerie c'est un fantasme créé pour justifier une idéologie raciste, les migrants dont tout le monde parle viennent d'Érythrée, du soudan, de l'Afghanistan, de la Syrie ect... mais ils sont sciemment confondue avec des immigrés d'anciennes colonies.
https://www.theguardian.com/world/2018/dec/28/channel-migrant-crossings-who-is-coming-and-why
D'autant plus que les Français veulent vivre avec les Français et les afrabans avec les afrabans. Si bien que les couches populaires françaises, elles, choisissent plutôt d'aller vivre à trente kilomètres de Paris et de s'appuyer sur leur voiture pour bosser, voire de quitter l'IdF.