mein kampf est le livre d'un golio qu'on aurait dû lire avec plus d'attention. Sa dangerosité vient principalement du fait que personne de sensé ne l'a lu, quand il fallait au contraire le potasser. Eût-il été lu avec constance et clairvoyance, l'autre leucémique moustachu aurait sans nul doute eu un accident salvateur.

    • [supprimé]

    cemab Donc il s'énervait pour rien .... il n'y avait pas, à vous lire, de problèmes dans les années 20 et 30 et il aurait mieux fait de rester pantoufler chez lui ?

    comme tous les tarés, la plupart des problèmes étaient dans sa tête.

      • [supprimé]

      cemab donc il n'y avait pas de problème à cette époque là ? (1919/1933)

        cemab Pivot a commencé comme un historien honnête. Mais en milieu de carrière pour des histoire d'argent et célébrité il a commencé à devenir révisionniste.

          merl1 1998 Tu sais ce qui s'est passé en 90? Le Vatican a reconnu le massacre des serbes.. Avant 90 : "Ha bon? les serbes se sont fait bourré la gueule par des catho intégristes?"

            Zorbec-le-gras Désolé Billy, mais sous Staline on peu encore parlé de Socialisme d'état, la restauration capitaliste reviendra avec l'américanophile kroutchev (aussi mou que grollande, aussi soumis au intérêts américains que gluckman mais tout aussi zélée dans les purges sauf que lui il ne fait pas de procès il assassine directe)

            Et les purges de 37-38 C'est lié à l’assassinat de Kirov... Et très peu d'historien sérieux pensent que c'est Staline qui 'la assassiné.... L’enquête révélé un complot massif impliquant le directeur du NKVD (donc le mec le plus puissant de l'URSS loin devant Staline...)

            Après à toi de juger si certains individus n'ont pas saisi l'affaire pour monter dans la hierarchie mais bon...

            • [supprimé]

            cemab la guerre n'est que la conséquence de l'entre deux guerres, la subversion et les manipulations odieuses d'entre deux guerres. Comme d'habitude vous pleurez sur les conséquences et pas sur les causes.

              • [supprimé]

              cemab Non y'avais pas de guerre, juste des gens en coulisses qui la préparaient en faisant tout pour que l'Allemagne soit poussée à la déclencher.

                Plariste-le-Revanite 1998 Tu sais ce qui s'est passé en 90? Le Vatican a reconnu le massacre des serbes.. Avant 90 : "Ha bon? les serbes se sont fait bourré la gueule par des catho intégristes?"

                Et donc Jean-Paul II béatifie un archevêque croate, logique....

                  cemab mein kampf est le livre d'un golio qu'on aurait dû lire avec plus d'attention.

                  "Électorale et émeutière, parlementaire et militaire, la victoire nazie avait besoin de prendre des racines dans l'esprit public allemand. De là l'extraordinaire diffusion du livre de Hitler, ce Mein Kampf (Mon Combat), qui est donné d'office à tout couple qui se marie, comme la pierre d'angle de ce nouveau foyer. Mais ce livre comporte plusieurs pages pleines de haine et de menaces contre le peuple français. Il y avait le plus grand intérêt à faire connaître ce livre de ce côté du Rhin, d'autant que l'inquiétude commençait à gagner notre gouvernement et les partis qui le dirigeaient. Un jeune éditeur, Fernand Sorlot, fit faire une traduction de Mein Kampf et la mit en vente. On vit alors une chose inouïe : de Berlin, Hitler fit défense à la librairie française de vendre son livre et lui intenta un procès, procès qui fut plaidé devant nos tribunaux comme un procès de mur mitoyen sur on ne sait quelle législation de commerce international. Et Hitler gagna ce procès ! Et le Gouvernement n'intervint pas ! Et le Gouvernement de la démocratie ne vint pas dire qu'il s'agissait là d'un fait politique et national, question de salut public sur laquelle notre peuple souverain avait le droit de savoir exactement ce qui s'imprimait contre lui ! La traduction de Mein Kampf disparut des étalages, elle fut ensevelie dans les caves de l'éditeur et toutes les protestations que nous élevâmes n'y firent rien. Nous donnâmes un florilège dans nos Échos. Nous demandâmes une traduction complète officielle pour les écoles, tirée à des milliers d'exemplaires, pour apporter un peu de vérité au peuple français. Peine perdue ! Les Français restèrent condamnés à ignorer ce qui les menaçait de si près.

                  Déjà pourtant l'on se disait tout bas dans les « sphères » que la guerre des démocraties contre Hitler était fatale ; seulement le peuple qui devait en faire les frais n'était pas mis au courant des mauvais desseins de son ennemi. "

                  Charles Maurras
                  L'Allemagne et nous

                    • [supprimé]

                    cemab L'invasion de la Pologne par l'Allemagne était légitime, c'est l'>Allemagne qui a été menacée dans ses intéret et poussée à l'invasion avec systémiquement, la guerre. Pas d'hypocrisie donc , l'Allemagne ne voulait pas la guerre à tout prix, mais simplement retrouver sa grandeur perdue en 1919. Vous pourrez faire ce que vous voudrez ça demeure ainsi.

                      • [supprimé]

                      merl1 La France, depuis 1919 s'est montré odieuse vis à vis de l'Allemagne .... Maurras était un abruti germanophobe primaire, un impie paganisant, ses livres à l'index, et sa doctrine naturaliste même pas digne des latrines.

                        [supprimé] Maurras était un abruti germanophobe primaire

                        Mon instinct anti-germaniste

                        "Je parle d'abord de ce qu'il y a en moi d'instinct profondément anti-germaniste .

                        Je suis né le 20 avril 1868, en Provence, à Martigues (Bouches-du-Rhône), un peu plus de deux ans avant la guerre de 1870, bien loin de son théâtre, mais la répercussion en fut immense en moi et autour de moi. Tous mes lecteurs habituels savent que les souvenirs de ma petite enfance remontent très loin. Je suis sûr, ici, de n'être dupe d'aucun mirage. Je vois encore dans le bureau de mon père les portraits de l'empereur, de l'impératrice et du petit prince. Ce ne pouvait être qu'avant le mois de mai 1871 où l'on m'emmenait à la campagne ; au retour, après le Quatre-Septembre, je ne revois plus ces portraits. Dans le trajet, il me souvient parfaitement d'avoir traversé Marseille, par un jour d'émeute sur la Plaine Saint-Michel ; mon père était venu nous chercher précipitamment à Roquevaire, ma mère et moi, afin d'être tous réunis en cas de désordre. Les semaines suivantes, je vois mon père rapporter de la Mairie les mauvaises dépêches, et mon père et ma mère, front contre front, les yeux en larmes, suivre sur la carte les progrès de l'invasion, dans un atlas brun que j'appelais« Le Live des Pussiens ».

                        Je vois, au delà du canal, sur le Cours, la garde nationale faisant ses exercices, commandée par mon parrain, le professeur d'hydrographie, et dont le commis de mon père, nommé Corneille, était le clairon.

                        Je vois un peu plus tard, à la maison, la halte des mobiles que l'on embarquait pour réprimer l'insurrection algérienne et je me vois touchant avec respect les shakos, les gibernes et les ceinturons dénoués.

                        Ces souvenirs m'ont obsédé. Ils sont les seules tristesses de ma petite enfance, entourée, turbulente et gaie. Ce coin est bien le seul qui fût voilé d'un crêpe qui a pesé sur toute ma vie. En 1943, devant les sentinelles allemandes aux fusils braqués sur nos ponts, je disais à mes concitoyens :

                        — Voilà réalisé le cauchemar de mon existence. J'ai toujours redouté qu'ils ne viennent en Provence, jusqu'à Martigues.

                        L'antagonisme des Français et des Allemands a dominé ma jeunesse.

                        Dans les familles les plus paisibles, on ne donnait pas à un marmot de sabre de fer blanc qui ne fût destiné à planter le drapeau français sur les murs de Berlin.

                        Arrivé à Aix pour y commencer ma huitième, j'eus un vrai coup de foudre en apprenant que mon professeur allait être un Lorrain, le propre beau-frère de l'abbé Wetterlé qui, lui-même, un peu plus tard, devait venir surveiller nos études et nos cours de récréation pendant quelques mois.

                        Des Lorrains !… Et qui avaient opté pour la France !…

                        Dans la maison où nous avions loué le premier étage, une famille de Messins, réfugiés pour la même raison, habitait le second et le troisième. Leur contact nous émut par la dignité du foyer, sa gaîté charmante et simple, son esprit religieux et national, son ardente fidélité au paradis perdu. Le vieux père, la vieille mère, leur fille, leur fils, se ressemblaient par les mêmes traits ; il fallait les voir réunis, un jour entre les jours, graves, sombres, commémorant la capitulation de leur belle ville inviolée ; on tirait d'un petit coffret certain objet mystérieux, enveloppé d'étoffe précieuse, et qu'on démaillottait avec respect ; un morceau de « pain du siège » apparaissait, tout noir. Après six ans, sept ans, il était devenu plus dur que la pierre. La relique sacrée !… On la prenait en main, chacun la saluait et la caressait, les femmes avec des larmes, les hommes avec le dur accent d'un regard plein de foi… Car toutes les années qui suivirent, ce fut aussi, dans notre escalier, au temps des congés militaires, le même gai fracas des sabres contre l'éperon de Saint-Cyr ou de Polytechnique annonçant l'avenir des fils, tous officiers.

                        Je me destinais à l'École Navale. Devenu sourd à quatorze ans, il y fallut renoncer. Le plus dur fut, il m'en souvient bien, de quitter mon vieux rêve d'aller canonner quelque port allemand et traquer, dans la mer du Nord ou en Baltique, cette entrée du canal de Kiel que l'on commençait à construire avec les milliards de notre indemnité !

                        Vers 1882, quand Jules Ferry conseilla de ne pas nous hypnotiser sur « la ligne bleue des Vosges », ce fut un scandale que les adolescents de mon âge ressentirent très vivement. Quoique riverains de la mer, ils étaient contre la politique coloniale, pour la politique de recueillement, en vue de la reprise des provinces perdues. L'Alsace-Lorraine avant tout !… Ce fut le mot d'ordre général.

                        Vers 1882, quand Jules Ferry conseilla de ne pas nous hypnotiser sur « la ligne bleue des Vosges », ce fut un scandale que les adolescents de mon âge ressentirent très vivement. Quoique riverains de la mer, ils étaient contre la politique coloniale, pour la politique de recueillement, en vue de la reprise des provinces perdues. L'Alsace-Lorraine avant tout !… Ce fut le mot d'ordre général.

                        J'emportai à Paris ce bagage moral. "