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J'ai écrit des nouvelles pour Nous-Deux, jadis, à une époque où j'avais dans doute besoin de pognon. Le magazine élitiste me refilait 2500 francs pour deux pages 1/2.
C'était aussi con que du lukini mais tout de même mieux écrit.
A la conquête de l'Annapurna, pour ceux/celles (sans doute nombreux) qui détiennent la collection intégrale, fit un triomphe auprès de ce lectorat brillant. Il s'agissait d'une secrétaire qui partait à l'assaut du cœur imprenable d'un chirurgien queutard. De l'inédit absolu quoi.
Ca a duré deux ans, puis j'ai arrêté. Il aurait fallu que je me mette au pernod pour pouvoir continuer. Un peu comme les einsatzgruppen qui carburaient à la vodka, on ne peut torturer et tuer indéfiniment dans un état de conscience intégral, même s'agissant de mots dont on entend tout de même la souffrance, l'agonie.