Ces jours ci j’ai fait dans la métaphore, à propos du facho, parti au départ pour le porc, j’ai eu soudain un problème de conscience, je sais bien, il n’en a pas, il est sans « science », c’est tout, parce que le porc c’est rigolo, alors que le facho est tragique.
J’ai donc changé mon Mauser K98 cal 7- 57 d’épaule, un fusil piqué par mon grand-père sur un épuré en 1945, pendu par les pieds au Gibet de Montfaucon ( encore une histoire de con ), et choisi l’image du rattus.
Content de moi, j’ai passé une ou deux bonnes journées, puis patatrac ! le remords est reviendu, comme le pseudo de l’aut’ abr..i, le rattus est moins sympa que le porc c’est vrai, malgré qu’il aime vivre dans la fange comme lui, dans l’égoût, mais bien lavé, et bien peigné, comme dans les animaleries, baptisé avec un autre nom, rat semblement… un truc comme ça, il est très présentable, voire mignon comme tout, le problème c’est la queue, il faut le présenter de face, sinon la queue, longue et sans poils, on dirait celle du diable.
Et puis ce petit bestiau est d’une résistance hors du commun, il peut tenir en nageant pendant une heure, à une allure qu’un être humain ne peut supporter que trois minutes, il nous écrase littéralement au niveau anaérobique, donc qui va survivre en cas de destruction atomique de la quasi totalité de ce qui remue sur terre ? vive le rattus.
J’aurais pu prendre le cafard, mais le cafard est une victime, il traverse au petit pas les chemins, et crac ! les einsatzgruppen lui mettent un coup de botte sur un air de Wagner.
J’arrête la métaphore pour l’instant.