Ben voilà, on a tout ici.
Finky se lance dans une explication un peu difficile, parce qu'il y a plus que trois mots dans sa phrase, et il est empêché de parler par un ptit con. Ce n'est sans doute pas la première fois dans le débat, et Finky pète un câble et on se fout de sa gueule sur le "taisez-vous". (Moi le premier, hein, sur le foutage de gueule. Sauf mention explicite de ma part, je ne m'extrais pas du lot commun).
Zemmour ne se laisserait jamais piéger de la sorte, se faire mettre minable par un ignorant et un malpoli. Non, c'est lui qui met minable les autres avec les mêmes procédés d'interrompre, de provoquer, de caricaturer, et au final empêcher de parler.
J'avais raconté ailleurs comment Bourdieu avait été victime de la même pratique. Ayant vu ce genre de choses et pour d'autres raisons, il ne voulait pas passer à la télé, mais il avait fini par céder. C'était au sujet de son petit livre sur les média, et il n'a pas pu aligner trois phrases, interrompu par le ptit con de service, Cavada en l'occurrence.
Lui ne s'est pas énervé. Si vous retrouvez l'épisode, il prend au contraire une voix toute douce pour demander à Cavada de lui laisser finir une phrase.
Mais le résultat est le même, Bourdieu passe pour une cloche, face à un Cavada.
La domination que peut exercer un Zemmour, pour ceux qui vantent sa force dans les débats, n'est pas celle des Finkielkraut ou des Bourdieu, mais des Cavada et des roquets qui sont des pros de la télé.
En vérité, en vérité je vous le dis, vous faites un débat dans ce genre entre Einstein et Hanuna, Einstein passe pour un con.