[supprimé]
Garance, je ne doute pas de tes capacités de reconnaissance des différents types d’africains. Du moins lorsque les individus concernés portent les caractéristiques classiques de leur groupe ethnique. Certes, l’on ne confondrait pas un sénégalais pur beurre avec un somalien. Encore que …
Mais pour des raisons parfaitement identifiées, et dépassant ce sujet, la majeure partie des migrants ne font pas partie des milieux qui ont conservé leurs caractéristiques physiques classiques, telles que les occidentaux les ont trouvées et représentés depuis le XIX° siècle. Tu ne trouveras pas de grands sénégalais du noir profond qui est classique au bord du fleuve Sénégal, parmi les migrants. Ni des kenyans ou des dogons de cartes postales pour safaristes.
Dans la très grande majorité des cas, les migrants ne viennent pas des pays et régions animistes. Mais des régions et pays musulmans. La migration à laquelle l’Occident fait face, est une migration musulmane, pas une migration africaine, stricto sensu. Or ce sont les animistes, souvent plus sombres de peau, qui ne migrent pas. Il n’y a pas chez eux les masses populaires défavorisées des régions musulmanes. Or ce sont ces masses qui tentent de venir en Europe. Pas les animistes, bien mieux intégrés dans leur milieu d’origine.
Or ces masses populaires musulmanes sont brassées, mêlées, les frontières n’existant pratiquement pas au sud de la Méditerranée. Et les types physiques d’origine ont quasiment disparu dans les pays du Sahel et des zones subtropicales musulmanes. Le lumpenprolétariat musulman, qui représente la très grande majorité de la migration de ces dernières années vers l’Europe, ne présente plus, la plupart du temps, les caractéristiques physiques des visages et des corps qui existaient encore il y a 50 ou 60 ans, dans l’imaginaire français post colonial. Et comme une population musulmane populaire classique double en douze ans, ce sont les caractéristiques des masses musulmanes qui se sont fondues en un méli-mélo dont seule la génétique permet de localiser les origines. Et plus le mélange s’est accentué, plus la morphologie, les cheveux ou la couleur de peau ont évolués vers une unification des faciès.
P.S. La plupart des subsahariens ne sont pas noir d’ébène. Pratiquement peu d’ethnies africaines le sont, et toutes viennent de l’Afrique de l’Ouest et très localisées. En outre, les noirs d’ébène sont des peuples qui ne migrent pas pour les raisons évoquées plus haut. Noir pour des africains est une chose. Noir d’ébène en est une autre. Et marque nettement une origine qu’ont rarement les migrants.