Le site du Tour de France essaie de sauver les apparences et nous sort le grand jeu avec un résumé des étapes accompagné d'une musique hollywoodienne et d'un montage digne des grands films à suspens. Bon, de suspens, il n'y'en a plus aucun depuis la démonstration de force du chétif danois, capable d'aller plus vite sur le plat que les plus gros rouleurs du peloton, mais également en descente et forcément en montée, bref une machine à rouler imbattable et qui défie les lois de la nature mais en toute légalité bien sûr puisqu'il l'affirme sur son coeur.
Son adversaire slovène assommé par le CLM de la veille était encore KO debout, dans un état de stupéfaction, ce qui est curieux pour un mutant. Il a dû se demander ce que son adversaire avait pris pour en arriver à un tel résultat.
Pourtant, les produits indécelables, ce n'est pas ce qui manque actuellement:
https://www.marianne.net/societe/dopage-et-tour-de-france-et-si-le-peloton-avait-trouve-la-potion-magique
Dans l'étape d'hier, la plus dantesque du Tour, il a réalisé un nouveau tour de force mais moins éclatant que la veille puisqu'il n' y avait pas la victoire au bout. Il se contentera de la quatrième place et d'un nouveau record dans le col de la Loze effaçant des tablettes un ancien dopé, Miguel Angel Lopez de manière très nette malgré un embouteillage de motos.
Pourtant il semblait capable de revenir sur l'homme de tête, Felix Gall, surprenant vainqueur car ayant peu de référence en montagne, enfin plus rien ne nous surprend, y compris pour Jalabert qui répond à la question de Pasteur de façon incrédule "vous pensez qu'il peut rattraper Gall?", qui avait 2 minutes 30 d'avance à 2.4 km du sommet "Oui pourquoi pas". Le jaja est lobotomisé lorsqu'il s'agit de parler de performance anormale, lui qui a toujours déclaré ne s'être jamais dopé malgré ses 138 victoires à une époque où le dopage était généralisé. Un surhomme peut en cacher un autre...