Sauf que comparer un joueur de football à un grand patron n'a pas vraiment d'intérêt.
Un joueur de foot très bien payé n'emploie que peu de personnes à part peut-être quelques personnels de maison : femme de ménage, jardinier... ; et fait gagner de l'argent à son agent et éventuellement à quelques intermédiaires. Et à son club bien sûr (Cf ci-dessous). Quand il change de club, il ne met pas grand monde au chômage. Quand il arrête sa carrière non plus.
Un grand patron d'entreprise, lui, peut du jour au lendemain décider de réorganiser son entreprise et réorienter les stratégies, ce qui passe éventuellement par la délocalisation d'une partie de la production vers des pays à plus faible coût de MO ; par délocaliser son siège social en Suisse, au Luxembourg ou en Belgique afin de rogner sur l’impôt des sociétés dû au pays où l'activité est exercée en majorité, etc... Ce genre de grand patron a entre ses mains les décisions stratégiques qui créeront ou pas l'emploi - on va dire en France pour simplifier. Et quand un de ces grands patrons prend une retraite bien méritée, vers les 65-70 ans, on le gratifie en plus d'un parachute doré, ce même s'il n'a pas été forcément performant.
Des Ibrahimovitch, que l'on aime ou pas le foot (perso je me tape du foot) font que des spectateurs viennent au stade, achètent des produits dérivés, créent des recettes publicitaires au club, des droits TV, des primes de l'UEFA, etc...
Comparaison n'est pas raison.