Et tout cela à cause de la monnaie ? Soyons et évitons les explications mécaniques. Il faut étudier des cas. Par exemple qui connait l'évolution d'une usine comme Renault qui "délocalise" comme on dit. Il semblerait que le marché extérieur hors Europe soit plus rentable car plus d'achats qu'en France ou en Europe. Dans ce cas la délocalisation correspond plus au déplacement des sources de profits. On peut pas vendre aux Indiens une Cadillac faite aux Etats-Unis.
Ensuite certains pays qui deviennent riches peuvent acheter une entreprise Française pour l'annexer à son groupe dans le cadre de fusion.
Bref c'est difficile de trouver la cause systématique en question.
Tout ça a cause du manque de souveraineté (dont la monnaie fait partie intégrante bien évidement). J'aurais pu prendre aussi l'exemple des travailleurs détachés, du dumping sur la TVA du Luxembourg, du dumping sur les bénéfices de l'Irlande, du dumping sur les successions de la Belgique, Portugal pour les royalties, etc etc ....
Attention de ne pas assimiler la compétition ou la compétitivité à du dumping. Le dumping est souvent le cri du perdant.
Cordialement.
[supprimé]
Message #239
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[supprimé] Le dumping est souvent le cri du perdant
... Non, c'est le cri du trop bon trop con ... qui assure la défense militaire de toute l'UE ? ... réponse les concitoyens françaises et français en grande majorité basés en France, non exilés ailleurs.
[supprimé] Non le cout du travail n'est pas une valeur en soi mais liée au profit escompté, au nombre d'employé, au degré d'intégration technologiques , à la monnaie aussi.
C'est une bonne définition du libéralisme ultra : le travail n'a aucune valeur en soi, la valeur, c'est l'argent. Le profit et la monnaie de part et d'autre, comme sont alpha et oméga, et au milieu des éléments qui se traduisent immédiatement en sommes d'argent, le nombre d'employés que je vire et ceux que j'envoie en Chine pour les payer moins cher.
Non faut pas exagérer. Mais dans la doctrine économique c'est ce fameux jeu de l'offre et de la demande qui détermine la valeur en argent. Bien entendu cette approche est conspuée par les marxistes pour qui seul le travail produit de la valeur économique. Bien entendu je me détache de la théorie marxiste sur ce sujet et suis amené à considérer le travail comme une composante de la valeur économique, mais pas la composante unique. On voit bien que d'autres composantes sont sources de valeur économique au-delà du travail. Pour prendre une exemple saillant l'esthétique le beau peut valoir en dehors de tout travail tel conçu par les ouvriers de Marx. Le marché de l'Art ne correspond en rien à une usine de travailleurs. Et ce n'est qu'un exemple.
La chance, l'héritage les jeux spéculatifs ludiques ou boursiers, la délinquance, les rentes versées par l'Etat ou les entreprises , les brevets, les droits d'auteurs, la propriété ... Bref il y a là tout un ensemble de richesses produites en dehors de l'heure travail imprimée sur la feuille de paye.
La seule chose que l'on peut faire face à cette réalité c'est de dire que la monnaie gagnée en dehors du travail salarié n'est pas morale.
Pour Marx : il a écrit un livre, en 1875, qu'on a intitulé la Critique du programme de Gotha. du nom d'une ville allemande où s'étaient réunies diverses tendances du monde ouvrier dans un Congrès qui avait publié un programme à l'issue. Marx n'y était pas. Sur son Monopoly, à la case "Allemagne", il y avait écrit : allez directement en prison, ne passez pas par la case départ, ne recevez pas 20 000 mark.
Bref, ça commençait par la phrase bien sentie : "le travail est l'origine de toute richesse". Que dit Marx ? Il se met en rogne (1) et il se met à cogner,( et quand il le fait, il ne met pas de gants) : qu'est-ce que c'est que cette connerie, dit-il en substance. Il y a des éléments où s'origine la richesse qui sont produits par la nature, déjà, sans nécessiter le moindre travail, pour prendre le truc le plus simple. Et, ce que je vais dire va vous étonner encore plus, mais Marx s'était rendu compte que les capitalistes n'avaient pas besoin d'aller bosser dans les mines pour s'enrichir.
Oh, je comprends bien que chez vous, il aille de soi de traiter Marx en chien crevé, sans le lire surtout et de lui attribuer des âneries bien commodes, puisque on ne peut critiquer le capitalisme que parce qu'on ne l'a pas compris, parce qu'on est con. Ce qui m'énerve davantage, c'est que vous avez toutes les raisons - autres qu'un intérêt évident - de le penser en vous référant aux "marxistes". Raison pour laquelle, perso, j'ai dit Marx OK, le marxisme, j'en veux pas, distinction qu'on a jugé d'une subtilité abusive. Faudrait faire une caricature à la Charlie Hebdo avec quelques dignitaires marxistes, et Marx qui, les apercevant de son nuage dans le Ciel, qui se prend la tête en disant : c'est dur d'être aimé par des cons.
Ce que vous nous expliquez confirme bien ce que j'ai dit, savoir que vous aussi vous révisez le programme de Gotha, mais d'une autre façon, qui serait : "la richesse est l'origine de toute richesse".
Vous évoquez par exemple le domaine du marché de l'art. Les prix délirants qui sont affichés pour certaines oeuvres d'art contemporain ne sont justifiés ni par l'art, ni encore moins par le travail, d'autant qu'elles consistent le plus souvent à prendre une toile, de mettre un coup de pinceau au hasard dessus, et de le signer avec un nom côté, ce qui nécessite toutes sortes de choses sauf du travail. Il n'y a donc ni art ni travail, mais juste de la richesse qui fait de la richesse.
Les capitalistes ont connu dans la période récente une telle explosion de leurs revenus qu'ils ne savent plus quoi inventer. L'argent, le pétrole, les bombes et les avions, les bagnoles, l'immobilier c'est bien, mais faut trouver d'autres trucs. Comme on a fait le tour de tout ce qui peut-être plus ou moins utile, on va chercher dans l'inutile, donc on va se battre à coups de millions de dollars pour acheter, claquer du pognon dont on ne sait plus que foutre.
Une petite vidéo pédagogique :
(1) Ca lui arrivait souvent. Par caractère sans doute et en plus il avait je ne sais plus quelle maladie de peau, ou se traduisant comme ça, avec des prurits, des irritations, des irruptions de saloperies, ceci pendant toute sa vie et en permanence. Il a dit une fois : "la bourgeoisie se souviendra longtemps de mes furoncles".lol
Non je n'ai jamais changé d'idées politiques contrairement à toi. Tu passes de l'UMP à LREM et tu voudrais que l'on te dise fiable ?
J'ai toujours apprécié Onfray même si il n'est pas du même camp.
ca va Courtial vous savez très bien que la pensée économique de Marx n'est qu'un aspect de la pensée économique. Quant au marxisme je le comprends comme un paradigme scientifique parmi d'autres. Après à chacun ses choix. Personnellement je préfère les approches économiques fondées sur l'analyse du comportement des différents acteurs économique. Plus proche de Boudon que de Marx.
De toute façon Courtial l'économie ce n'est pas votre tasse de thé. Vous préférez la philosophie et la littérature. Je ne pense pas me tromper en disant que vous ne connaissez pas grand chose du capital si ce n'est que c'est un vilain machin qui fait du mal aux individus.
Cordialement.
[supprimé]
Message #245
Modifié
courtial C'est une bonne définition du libéralisme ultra : le travail n'a aucune valeur en soi, la valeur, c'est l'argent.
C'est même une Lapalissade.
Factuellement l'accumulation concerne l'argent (pas de travail)
[supprimé] Cependant il existe des courants de pensée qui essaient d'expliquer l'économie par la monnaie. C'est un exercice de virtuose qui ne débouche sur rien d'autre que la compétition monétaire. Je vous rappelle que la Roupie c'est bien pour vendre du poulet madras mais c'est une plaie pour acheter un ordinateur ou autres produits importés.
Mais NON! Si l'INDE paye avec des roupies SES ouvriers pour FABRIQUER leurs ordinateurs...Ben ils seront tout à fait abordables et cerise sur le gâteau...Exportable avec bon PROFIT!
C'est d'ailleurs ce que font... Les Chinois!
l'argent ce n'est qu'un vecteur permettant L' ECHANGE... Mais bon...je n'insiste pas...
Y a trop de gens têtus... J'écris ce que je pense ...Pensez ce que vous voulez...
Non non je fais allusion à un pays qui importe pas à un pays qui vit en autarcie. Aucun pays ne peut vivre en autarcie comme un grand village avec sa production locale. Le seul pays qui est parvenu à cette autarcie a été l'Allemagne du IIIéme Reich tout cela pour finalement envahir ses voisins.
Vous ne comprenez pas ce que je dis parce que vous êtes persuadé de l'aspect déterminant de la monnaie alors que moi je ne suis pas monétariste.
Les causes de la désindustrialisation sont multiples non pas bornées à un ou deux critères comme l'Euro ou l'immigration. Que dire par exemple de la désertion des élites qui se rangent dans des postes de hauts fonctionnaire pour ne prendre aucun risque ?
Le travail n'a jamais rendu libre, il permet juste de VIVRE.
[supprimé] Les causes de la désindustrialisation sont multiples non pas bornées à un ou deux critère comme l'Euro ou l'immigration.
la valeur de la monnaie doit avoir le niveau moyen de la PRODUCTION d'un pays. Si un pays baisse trop la valeur de sa monnaie dans l'espoir d'exporter plus il est très facile via des taxes a l'import au cas par cas de corriger cette déviance . L'immigration ne découle que du LAXISME des Etats qui refusent de s'en protéger.
Un exemple: Ce jour, suite au confinement national des citoyens et à la fermeture de nos frontieres aux humains étrangers à notre population certains agriculteurs sont catastrophés car TOUTE leur production risque de pourrir sur pied par manque de main d'oeuvre à BON marché...
Et NOUS avec notre euro nous avons 6 millions de zèbres sans travail et on en refile aux étrangers au prétexte qu'ils coûtent moins cher... Ceci est l'EXACTE démonstration par l'absurde que cet EURO n'est plus (et n'a JAMAIS) été adapté pour notre pays... Persister dans l'erreur ne peut aboutir qu'au chaos économique ET social ! On y va direct et tout droit.
Bonne soirée, je file compter les morts!
[supprimé] Je ne pense pas me tromper en disant que vous ne connaissez pas grand chose du capital si ce n'est que c'est un vilain machin qui fait du mal aux individus.
Je n'en ignore pas tout et ma posture ici n'était pas morale. C'est autre chose que le moralisme le disputant à l'incompétence, et qui s'appelle le refus de la Grâce.
Chacun de nous, dans notre vie, Dieu nous a parlé, s'est montré à nous par un signe, d'une manière ou d'une autre, et les esprits ouverts l'ont entendu et se sont convertis. Mais il y a des endurcis, des sourds du coeur, qui n'ont pas entendu l'appel du Créateur, qui ont fermé leur esprit et qui sont devenus des agnostiques, des athées. Ca s'appelle le refus de la grâce.
De même, pour qui le Capitalisme a été révélé dans toute sa Beauté insigne, dans sa splendeur illuminatrice, l'adhésion enthousiaste va de soi, elle s'impose naturellement. Mais des esprits se sont fermés, soit en détournant leur attention, en regardant ailleurs (ça, c'est pour le moralisme) ou ont carrément fermé les yeux (ça c'est pour l'incompétence).
Pour qu'une âme se ferme de cette manière à la Vérité Absolue, il faut qu'elle soit profondément viciée et perverse.
Par mesure de sécurité contre la contagion, ce type d'individus devraient être confinés dans les espaces littéraires et philosophiques qui sont anodins, stérilisés, plutôt que polluer l'existence des Elus qui, ayant été appelés et ayant reçu Le Mersage, s'occupent des questions sérieuses.
Vous nous faîtes là un numéro à la Max Weber doublé de Jean-Paul II. Toujours dans les lettres, les chiffres c'est pour les vicieux. Courtial et les produits financiers du capital, c'est un peu la poule qui a trouvé un cure dent. Comment peut-on bien parler de quelque chose que l'on aime pas ? C'est tout l'art de notre ami Courtial.
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