Buzyn, sa vie, son œuvre

En publiant un article (le 17.III.2020) sur elle, le journal Le Monde vole au secours d'Agnès Buzyn, ex-ministre de la santé qui a quitté le bunker du commandement général alors que, selon ses propres aveux, la guerre était certaine, qu'elle ferait quantité de morts et qu'elle se disait la seule à le savoir!

Or, les Français ne sont pas débiles: ils savent que ce qui s'écrit dans un journal se discerne bien plutôt entre les lignes que dans ce qui s'y trouve explicitement écrit.

Quelques phrases retiennent donc mon attention dans ce publireportage qui sauve (un peu) la dame et accable (beaucoup) Macron et les siens, comme si elle n'en avait jamais été. D'abord cette entrée en la matière: "Je me demande ce que je vais faire de ma vie." Ensuite, le plat de résistance: "Je n’ai plus de boulot." Enfin, le dessert, c'est une interrogation de la journaliste: "Si elle est encore à ce poste en 2022 et que Macron échoue, confie-t-elle à des proches, que restera-t-il de sa réputation?" Pauvre petite fille riche...

Détaillons...

La dame n'a plus de boulot?

Au mieux, soyons charitable, n'invoquons pas le pire, on lui souhaite juste de ne pas contracter le coronavirus contre lequel elle n'a rien fait, alors qu'elle en avait les moyens, tout en prétendant, toujours immodeste: "Je pense que j’ai vu la première (sic) ce qui se passait en Chine"! Autrement dit: dès décembre 2019! Quel culot...

Voilà très probablement la raison pour laquelle, éclairée par cette science prémonitoire, le 24 janvier, soit un mois plus tard, l'année suivante, cette dame dit: "Le risque de propagation du coronavirus dans la population est très faible." Quel cynisme! C'est celui d'un serial-killer sans foi ni loi! Sinon celui d'un apprenti génocidaire, on en reparlera le temps venu...

La jurisprudence Chevènement permet toujours de démissionner et, le jour dit, de convoquer la presse en expliquant les raisons de son départ du gouvernement. La morale y trouve son compte en même temps que la politique qui manifeste alors sa noblesse.

Or, y rester, c'est cautionner le gouvernement et s'en trouver solidaire. Il ne sert à rien, une fois qu’on a foiré les élections municipales de Paris, après avoir aussi perdu son poste de ministre, comme le renard et les raisins, de retrouver soudainement son intelligence en même temps que sa liberté de parole ou sa raison, sinon un zeste, mais vraiment un tout petit zeste, de morale: avec son silence complice et ses mensonges, des gens sont morts et la contamination s'est répandue à la vitesse d'un feu de forêt estival. On imagine que, si Griveaux n'avait pas été pris la main... disons dans le sac, la dame serait toujours ministre et tout autant mutique, voire, pire, qu'elle continuerait à délivrer les messages de propagande du gouvernement du genre: "Dormez je le veux"!

Ne pas démissionner, quand on prétend savoir ce qu'elle dit aujourd’hui connaître depuis un trimestre, à savoir que ce serait brutal et mortel, généralisé et violent, c'est clairement se montrer solidaire de l'action gouvernementale en jouant Macron contre le peuple, son petit poste contre la santé publique, sa carrière contre la vie des gens, son statut contre les Français, ses prébendes contre les plus faibles -je songe aux personnes âgées, aux malades immunodéprimés, donc aux cancéreux, aux malades atteintes du sida, et autres victimes de la vie qui vont perdre la leur dans des hôpitaux dépourvus des moyens de faire face. Le chef de l'État parle de guerre, mais il envoie au front des soignants désarmés, sans même un masque protecteur à quelques centimes alors qu’ils sont au contact de la mitraille... Quand il s'agissait de bombarder en vain la Syrie, Macron trouvait alors de l'argent en quantité.

En ce sens, cette dame avait bien sa place chez Macron: sa morgue contre les personnels de santé qui lui demandaient depuis des mois de sauver l'hôpital public, son mépris des revendications des gens des métiers de la santé, tout cela l'a montrée telle qu'elle était, telle qu'elle est, et telle que l'éternité ne la changera pas: c'est une cynique carriériste. Son CV est rempli de postes de pouvoir et de puissance: on n'obtient jamais ces aubaines sans mettre un peu, beaucoup, sinon passionnément, la morale de côté. Plus le poste est élevé, plus ils sont collectionnés et plus la morale a été congédiée... La dame connait bien la chanson, elle la chante depuis bien longtemps.

La dame ne sait plus ce qu'elle va faire de sa vie ?

Qu'elle prie Dieu, qui n'existe pas, pour qu'après cette pandémie dont elle prétend qu'elle avait les moyens d'en ralentir la propagation sans en avoir rien fait, elle ne se retrouve pas à devoir donner des comptes au peuple français amputé des milliers morts qu'elle aura sur la conscience. Elle pourra toujours donner une seconde vie à la phrase de Georgina Dufoix quand elle fut impliquée dans le scandale du sang contaminé et qui se disculpait en affirmant qu'elle était "responsable mais pas coupable". Pas sûr que cette fois-ci, ceux qui auront connu les joies du confinement, parfois sans disposer de confortables résidences secondaires en province pour s'y replier, ou qui auront perdu un proche, s'en contentent alors...

Il existe des juridictions pour cela. Il faudrait demander aux juristes. Il faudra... Trahison? Haute trahison? Haute cour de justice? Quand sera venue l'heure des bilans, ceux qui auront failli auront des comptes à rendre. Macron a raison de dire qu'après cette épidémie, ce ne sera plus comme avant ; mais il n'imagine probablement pas ce qui pourrait lui être réservé, à lui et aux siens, dans cet après!

Cette dame prétend, la queue entre les jambes: "Je dis toujours Ministre un jour, médecin toujours. L’hôpital va avoir besoin de moi. Il va y avoir des milliers de morts."

Je ne m'avance guère, n'étant pas bien sûr que cette dame redevienne de ces médecins du rang qu'elle a méprisés quand ils lui demandaient pacifiquement de sortir la santé française du trou dans laquelle elle et la politique maastrichtienne qu'elle défend l'ont jetée! Qui peut croire une seule seconde qu'elle pourrait retrouver le chemin du travail au contact d'une kyrielle de malades avec des collègues accorts?

Car cette dame est un apparatchik de la santé, c'est pourquoi d'ailleurs elle tente de sauver sa peau en geignant aujourd'hui, en larmoyant, en pleurant: elle trouvera à se caser dans une sinécure bien payée... Voici ce que dit son long CV: "présidente du conseil d'administration de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (2008-2013), membre du Comité de l'énergie atomique du Commissariat à l'énergie atomique (2009-2015), membre du conseil d'administration (2009), vice-présidente (2010) puis présidente de l'Institut national du cancer (2011-2016), présidente du collège de la Haute Autorité de santé (2016-2017)". Qui peut croire qu'avec un pareil passé cette dame se retrouvera à la rue ?

D'autant que son second mari (le premier était l'un des fils de Simone Veil), Yves Lévi, a été nommé directeur de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) dans des conditions, qui, semble-t-il, n'ont pas été très claires, puisqu’il a été obligé d'y renoncer afin d’éviter l'accusation de conflit d'intérêt. Qu'à cela ne tienne: il a ensuite été nommé Conseiller d'État en service extraordinaire sur proposition du ministre de la justice, une certaine Nicole Belloubet.

Madame Buzyn n'est donc pas encore sous les ponts...

La dame se demande ce qui va rester de sa réputation? Probablement pas grand-chose de bien, mais pour ce faire, il eut fallu y songer un peu plus tôt...

Par exemple fin décembre de l'an dernier, début janvier de cette année, en expliquant au chef de l'État et au Premier ministre que, puisqu’elle avait compris avant tout le monde que le pire allait advenir, elle ne pouvait cautionner la politique suicidaire d'Emmanuel Macron en la matière -je rappelle, pour mémoire: affréter des avions avec l'argent du contribuable pour aller chercher les expatriés en Chine, les mettre en quarantaine dans des municipalités sans en avertir les élus, envoyer les militaires responsables de ce rapatriement non pas en quarantaine mais en permission après leur mission, probablement générer ainsi le malade zéro dans la Grande Muette qui le restera, exposer la population française donc, laisser se tenir une rencontre sportive entre Italiens et Français, envoyer le 19 février dix-sept tonnes de matériel à la Chine (équipements médicaux, combinaisons, masques, gants, produits désinfectants qui aujourd'hui font défaut...) pour lutter contre leur épidémie, adjurer la population à ne pas sortir de chez elle tout en invitant quarante-huit millions d'électeurs à aller voter au premier tour des municipales dans les 35.000 communes françaises, beugler partout que le virus ignorait les frontières et qu'il n'avait pas de passeport, avant de déclarer quelques semaines plus tard qu'en fait il en avait bien un, mais que c'était le passeport de Schengen, décréter le confinement, sans utiliser le mot, en interdisant aux familles et à leurs amis d'enterrer un défunt mais, en même temps, autoriser le travail des artisans et les sorties que chacun peut s'octroyer en signant un ausweis attestant qu'il effectue ... de l'exercice physique!

Le nom de cette dame risque d'être associé au pire: sollicitée jadis par François Hollande, puis par François Fillon, embauchée finalement par Emmanuel Macron, elle grossira la longue liste des cyniques qui faisaient passer leur carrière et leur idéologie populicide avant l'intérêt général et le bien public. Elle ne sera, hélas, pas seule.

Pour faire partie de ceux dont le patronyme aurait pu scintiller au firmament des gens bien, sans plus, je ne parle même pas d'héroïsme, il lui aurait juste fallu préférer la morale à sa carrière, l'éthique aux affaires, la vertu aux petits arrangements, la grande médecine, celle de la santé publique, à la petite politique politicienne, celle des intérêts particuliers, les petites gens à son immodeste personne.

Cette dame a "des convictions de gauche" écrit la journaliste du Monde. C'est drôle, ça n'est pas du tout l'idée que je me faisais des convictions de gauche -et voilà une fois de plus cette famille politique aux avant-postes des scandales dont le peuple fait les frais.

Hypothèse: il lui aurait suffi, en janvier, après en avoir informé Macron & Philippe qui, dit-elle, ne faisaient rien de ses prétendues objurgations, de dire publiquement ce qu'elle savait, puis de dénoncer la surdité et l'aveuglement, donc l'impéritie, du chef de l'État et de son premier ministre; dans la foulée elle aurait démissionné de son poste de ministre de la santé, mais sans pour autant courir la gueuse municipale: elle eut alors été une conscience morale. Comme son ex-belle-mère.

A l'inverse, en choisissant de se taire, certes elle a perdu son travail et son poste, elle s'en plaint d'ailleurs dans le quotidien du soir non sans vergogne, alors que d'aucuns seront des milliers à perdre la vie. A l'évidence, avec un peu de vertu, elle n'aurait pas arrêté l'épidémie, mais elle aurait épargné des vies, ce qui aurait suffi pour sauver sa réputation... C'est raté et ce dans les grandes largeurs.

Michel Onfray

    690 Cette dame prétend, la queue entre les jambes: "Je dis toujours Ministre un jour, médecin toujours.

    La dame la queue entre les jambes. . Quousque tandem ?
    On n'écrit pas des trucs comme ça. Onfray écrit mal parce qu'il écrit trop. Il a dépassé les 100 bouquins il y a peu, je crois. Il devrait temporiser, soigner son prurit littéraire et ses compulsions créatrices.

    merl1

    La famille Le Pen a toujours eu raison.

    Marine présidente en 2022.

      cris En temps normal, c'est amusant mais là, vu le bordel, "Marine présidente" ça ajoute une couche à la déprime!

        sangtriste

        Ca me remonte le moral sans ma famille.
        Heureusement qu'on m'appelle tous les jours de la Bretagne.

        sangtriste En temps normal, c'est amusant mais là, vu le bordel, "Marine présidente" ça ajoute une couche à la déprime!

        Ils avaient dit quoi , si MLP est présidente ce sera le bordel ? C'est le bordel de tout les côtés depuis l'élection de Macron et çà commence à durer. (et encore il s'est pas attaqué aux banlieues....)

        • [supprimé]

        Bonjour,

        Le RN de Marine Le Pen ne sera jamais au pouvoir. Le système politique Français a la capacité de digérer toutes les propositions lepéniste qui deviennent ternes à l'épreuve du temps. Le RN c'est la patate chaude que l'on refile à un prétendant pour le faire perdre tout en lui brûlant les doigts. Seul point noir est que ces poussées FN ont pour conséquences une montée de la gauche radicale qui n'hésiterait pas à employer des méthodes de voyous pour s'improviser gardien de la fameuse "justice sociale".

        Cordialement.

          [supprimé] Le système politique Français a la capacité de digérer toutes les propositions lepéniste qui deviennent ternes à l'épreuve du temps.

          On dit ; "La république gouverne mal mais se défends biens...."

          [supprimé] Le RN de Marine Le Pen ne sera jamais au pouvoir.

          C'est aussi ce qu'on hurlait au soir de Mai 68 envers Mitterrand
          "Les cocos, chez Mao, Mitterrand le néant"
          Cela ne l'empêcha pas d'être Président!
          Lorsque la populace en aura assez de se faire voler...Peut être essaiera t-elle enfin autre chose, puis nous verrons bien...

            • [supprimé]

            eukini Bonjour,

            Si les circonstances l'exigeaient rien n'empêcherait le pouvoir en place de reprendre les mesures RN à son compte. On a déjà vu cela, le vol des idées d'un parti par un autre. Le RN emprunte par ailleurs un grand nombre de ses propositions sociales à Mélenchon.

            Cordialement

              [supprimé] Le RN emprunte par ailleurs un grand nombre de ses propositions sociales à Mélenchon.

              Le RN me préocupe beaucoup. Avec M Le Pen c'était assez clair : La France et les français d'abord... Comme une majorité de crétins peureux n'ont pas voulu de ce programme, M Le Pen n'a jamais été Président... Sa fille , qui est rentré en politique un peu poussée par Papa n'a ni la stature, ni la vision politique de ce que doit être une bonne politique pour la France Elle n'est pas sotte mais limitée dans ses analyses, se laisse influencer de ci de là avec le résultat que nous constatons. Dommage ...POUR NOUS!

              Rien qu'un exemple elle s'est revelée INCAPABLE d'expliquer que reprendre notre monnaie n'etait pas une catastrophe mais un ajustement decoulant du cout du travail et permettant assez vite de réindustrialiser la France PIRE elle a eu tellement peur qu'elle a dégoutté celui qui justement voulait lâcher cette monnaie bien trop surévaluée pour nous (on arrive même plus à PRODUIRE des sacs en papier ni les molécules de nos médicaments! Ni l'acier fin pour bien des usages! Mais bon... La majorité bêlante décide... Les autres, désabusés et de plus e plus fatalistes, regardent le désastre.

                • [supprimé]

                eukini Bonjour,

                Mais l'époque où l'Euro était fort est révolue. Si vous estimez que l'Euro est toujours une monnaie forte c'est inexact. Alors que dire du Dollar ? Super-fort ? Encore une fois je pense que l'on ne peut pas attendre des miracles de la manipulation de la monnaie. C'est un domaine marginale qui a inspiré certains économistes mais toujours dans le cadre de l'approche spécialisée dans la spécialisation.

                Il fallait voter FN dans les années 80-90. Après c'est trop tard.
                Cordialement.

                  [supprimé] Il fallait voter FN dans les années 80-90. Après c'est trop tard.

                  Je le pense aussi hélas... Cependant, ne JAMAIS oublier que l'argent, enfin la monnaie, ce n'est qu'un MOYEN d'échange... Si celui qui PRODUIT coûte trop cher actuellement ...On fait PRODUIRE ailleurs, à l'étranger.
                  le problème est que ceci fragilise les pays qui font cela. C'est un peu comme le mec qui va se doper, se droguer ... Au début ça roule la vie est belle , puis...il en crève! La monnaie ne DOIT être qu'un MOYEN d'échanger des PRODUCTIONS. Bien sur, les "experts" tenteront d'affirmer et de démontrer le contraire, sauf que les faits sont têtus! Nous ne travaillons plus nous sommes tous "occupés" mais nous en PRODUISONS plus assez! Nous ne sommes même plus capable de fabriquer du désinfectant, des masques en...Papier! Au bout d'un moment... Ça va!

                    • [supprimé]

                    • Modifié

                    eukini Bonjour,

                    Ce que vous avancez là n'est pas un problème monétaire mais d'externalisation de la production. Le facteur le plus explicatif de ce phénomène n'est pas la monnaie à elle seule, mais tout un ensemble de facteurs comme le cout du travail, la productivité, la rentabilité et où la monnaie joue aussi mais pas tant que cela à mon avis. Par contre ce qui est singulier est que les Chinois ont une monnaie nettement sous-évaluée en plus de l'attractivité des moyens de production et du cadre législatif. Enfin il faut aussi considérer qu'une monnaie faible n'est pas forcément un avantage. La Roupie est faible c'est bien pour les touristes mais pour les Indiens cela ne présente guère d'intérêts. Une monnaie faible fait peser le risque que des investisseurs étrangers accaparent les biens d'un pays au détriment de la population locale qui elle se tire si possible dans des pays étrangers. Pour endiguer ce risque l'état Indien interdit l'accès à la propriété foncière aux étrangers.

                    Cordialement.

                      [supprimé] Si vous estimez que l'Euro est toujours une monnaie forte c'est inexact.

                      Et pourtant de nombreux économistes (dont des prix Nobel) pensent le contraire ! Mais lances-toi tu auras peut-être ton prix Nobel qui sait ...

                      [supprimé] Ce que vous avancez là n'est pas un problème monétaire mais d'externalisation de la production.
                      Bonjour, Sauf que l'externalisation DECOULE directement du coût du travail! Donc de la valeur de la monnaie. On importe car on est INCAPABLE de produire les produits importés au prix MOYEN du marché! En ce sens l'Euro a été une CATASTROPHE pour bien des pays don la France l'Italie l'Espagne , la Grece etc. Vu le niveau du Deutch Mark cela n'a pas été si terrible en Allemagne mais pour quasi TOUS les autres...Bonjour les dégâts! Et c'est LOIN d'être fini... Il y a beaucoup de blabla autour ce cela moi je ne regarde QUE les résultats: TOUS les systèmes de PRODUCTION en France ont Fermé ou délocalisé Y a forcément un truc qui ne va pas!
                      Bonne soirée.

                        • [supprimé]

                        • Modifié

                        eukini Bonjour,

                        Non le cout du travail n'est pas une valeur en soi mais liée au profit escompté, au nombre d'employé, au degré d'intégration technologiques , à la monnaie aussi. Ce sont des concepts liés c'est inutile d'isoler la monnaie ou la production pour faire des analyses qui ne tiennent pas compte des autres facteurs constitutifs.

                        Cependant il existe des courants de pensée qui essaient d'expliquer l'économie par la monnaie. C'est un exercice de virtuose qui ne débouche sur rien d'autre que la compétition monétaire. Je vous rappelle que la Roupie c'est bien pour vendre du poulet madras mais c'est une plaie pour acheter un ordinateur ou autres produits importés.

                        Avec la pandémie actuelle certains vont avoir des ailes pour s'en prendre aux échanges internationaux. C'est polémique. Je rappelle qu'avec un niveau d'échange international bien plus faible que de nos jours, en 1918 la grippe Espagnol a rétamé 50 millions d'individus.

                        Cordialement.

                          • [supprimé]

                          • Modifié

                          [supprimé] qui ne débouche sur rien d'autre que la compétition monétaire.

                          ... C'est moins pire que les autres modèles où c'est la compétition sur les salaires et le fiscal (la course aux moins-disants compétitifs) ... et ça , ça débouche sur des vraies guerres.

                            • [supprimé]

                            • Modifié

                            [supprimé] Bonjour,

                            Non la compétition ne se fait pas sur les salaires mais sur le rapport entre le cout final du produit avec la nécessité de l'acheter et sa qualité.

                            Les spécialistes du marketing sont sans doute plus lucides sur l'économie que les prix Nobel d'économie enfermés dans leurs spécialisations.

                            Cordialement.