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Justement, le lundi Murielle a réitéré ses aveux devant le juge. Pendant tout le week-end, elle a refusé de raconter sa garde à vue à sa famille car elle avait donné sa parole aux gendarmes.
Faut dire qu'après avoir obtenu ce qu'ils voulaient, les gendarmes l'avaient traitée comme une grande, fait trinquer avec eux. Murielle n'était pas habituée à de tels égards. Elle n'aurait pas parlé, même sous la torture.
Le lendemain, quand elle voit sur le journal que Bernard est arrêté, elle tente de se jeter sous un train. Il faut la retenir. Elle n'avait compris à aucun moment la portée de ce que les gendarmes lui avaient fait dire.