Le drame de Kobané, révélateur parfait de tous les non-dits et mensonges proférés sur l’Etat islamique (et sur nos "alliés")
citation: ... Etats, bénéficiant d’un important apport de volontaires étrangers grâce à la complaisance des autorités du gouvernement islamiste turc ... 😉

... Il ne fait plus de doute aujourd’hui que l’Arabie Saoudite et le Qatar ont largement contribué financièrement et logistiquement à l’émergence et au développement des mouvement djihadistes en Irak et en Syrie en vue de déstabiliser les pouvoirs locaux suspects de connivence avec l’Iran. L’EI a même bénéficié dans ce domaine d’une surenchère entre les Saoudiens et les Qataris. 😉 et par nous Partis faire le djihad aux frais de la République : ces Français de l’Etat islamique qui continuent de toucher des alloc’s https://atlantico.fr/article/decryptage/partis-faire-le-djihad-aux-frais-de-la-republique-ces-francais-de-l-etat-islamique-qui-continuent-de-toucher-des-alloc-s-alain-marsaud

Merci pour ce lien

Perso, j'avais pensé que la Turquie moderne évoluerait comme la Tunisie vers une société laïque permettant une profonde réforme de la religion musulmane... Force est de constater que ce n'est pas le cas du tout.

Elle se vautre de plus en plus dans un retour à un État soumis à cette religion passéiste faute de réformes.

Dommage, mais réaliste. Ce pays qui aurait pu être le leader en Orient restera bien que très peuplé, marginal, inféodé aux religieux donc sans grand futur tant que cela durera.

La turquie est génocidaire et elle restera, rien a changé. ;) la laïcité en Turquie a été imposée par Mustapha Kemal, au pouvoir de 1922 à 1938. En 2007, la crainte de la perte des valeurs de laïcité a fait descendre dans la rue seulement 300.000 turcs ;)

    8 ans plus tard

    La Turquie, nouveau sanctuaire des mafias
    https://www.lejdd.fr/International/la-turquie-nouveau-sanctuaire-des-mafias-4156471

    voici la suite

    La Turquie s’est imposée comme un relatif havre de paix pour les criminels.

    Les Vory sont de plus en plus nombreux à prendre leurs quartiers dans le pays d’Atatürk. Car, en Russie, un amendement du Code pénal adopté en février 2019 facilite désormais l’emprisonnement de chefs mafieux.
    Les Vory ont fait l’objet de mesures similaires dans d’autres pays de l’espace ­postsoviétique tandis que les services de police européens se montraient plus agressifs à leur égard. Dans ce contexte, la Turquie s’est imposée comme un relatif havre de paix pour les criminels.

    Au-delà des Azerbaïdjanais, on y trouve aujourd’hui des Vory géorgiens, notamment le clan sulfureux de Koutaïssi, d’autres Vory d’Asie centrale, ou encore des criminels tchétchènes. Depuis trois ans, les rassemblements et cérémonies d’intronisation des voleurs dans la loi se sont succédé dans les villes d’Istanbul et de Trabzon, une cité balnéaire au bord de la mer Noire non loin de la frontière géorgienne.

    Derrière cette implantation criminelle transnationale, certains pointent les possibilités de blanchiment d’argent que recèle la Turquie. Car il se trouve qu’en 2013 le gouvernement turc a mis en place une « amnistie de fortune ». Renouvelée de manière quasi ininterrompue depuis lors, elle permet aux ressortissants turcs, et surtout aux citoyens étrangers depuis l’an passé, de rapatrier des actifs sans que leur provenance ne soit questionnée. « On ne sait pas précisément quels acteurs ont pu bénéficier de cette loi, mais il est certain qu’elle a ouvert la voie à l’arrivée d’argent sale dans le pays », affirme Oya Özarslan, avocate et fondatrice de bureau turc de l’ONG Transparency International.

    Le secteur immobilier constituerait également une aubaine pour le blanchiment d’argent. « La vente de biens immobiliers s’effectue quasiment sans évaluation des antécédents de l’acheteur, alerte Oya Özarslan. C’est une faille financière majeure. » En octobre 2021, la ­Turquie a été placée sur la liste grise du Groupe d’action financière (Gafi), un organisme intergouvernemental rattaché à l’OCDE et chargé de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

     « On a le sentiment que la Turquie devient une sorte de Dubai bis pour la criminalité transnationale », l'avance également l’enquêteur Timur Soykan. Refuge connu de la pègre internationale, les Émirats arabes unis ont toutefois récemment accru leur coopération judiciaire avec l’Union européenne. Au début du mois du décembre, l’agence de police européenne Europol a ainsi fait état d’une vaste opération de démantèlement d’un réseau de trafiquants de cocaïne impliquant Dubai, l’Espagne, la France et la Belgique.

    « À la suite de cette coopération renforcée, on voit les narcotrafiquants européens chercher des destinations de repli, et parmi elles, la Turquie s’érige en un nouvel eldorado, confie une source à Europol. Jusqu’ici, la présence criminelle européenne en Turquie était marginale ; de l’argent y était blanchi, mais il s’agissait surtout d’une plateforme logistique. Avec le nouveau contexte aux Émirats, cela va changer. »

    La Turquie est le cheval de Troie du fondamentalisme pour tenir l'Europe sous sa coupe.

    Aujourd'hui en France 700.000 Turcs vivent chez nous et 310 mosquées sont financées et contrôlées directement par Erdogan. Tous ces bons petits soldats tucs tissent leur toile chez nous tandis que les réseaux Turcs sont liés aux Frères Musulmans. Ils fustigent la France et combattent notre laïcité. Comment a-t-on pu laisser entrer autant de Turcs sur notre sol, sachant que la plupart de ces gens-là font partie de la 5eme colonne d'Erdogan ? Pourtant les chrétiens d'Orient nous avaient prévenus. Même Khadafi avait dit que les musulmans hériteraient de l'Europe et que la Turquie serait le cheval de Troie de l'islam.

    L'islamiste Erdogan attise la haine de la France auprès du monde musulman.et il n'est pas sur le point d'arrêter ses menaces. Nous avons trop longtemps regardé cet énergumène avec les yeux du faible, alors aujourd'hui, il en profite. De plus, nos dirigeants et les dirigeants européens se conduisent comme des lâches devant ce pitre.

    Ce que le général Marcel Bigeard a écrit dans son livre << Adieu ma France >. sur la Turquie.

    << Pour moi, la Turquie est le prochain enjeu majeur de l'islamisme. La Turquie est une puissance en partie européenne, qui souhaite s’intégrer très rapidement à la construction politique qui lie vingt cinq États du Vieux Continent. La Turquie, le rêve inespéré de tout islamiste. À contaminer de toute urgence! Les grandes manoeuvres ont d’ailleurs déjà commencé. On le sait, le parti au pouvoir à Ankara se définit comme "islamiste modéré". Je ne vois pas très bien en quoi consiste un islamisme qui serait "modéré", mais enfin passons. La Turquie, c’est le cheval de Troie du fondamentalisme pour tenir l’Europe sous sa coupe, pour faire peser sur notre continent une épée de Damoclès tellement efficace que les Européens préféreront une assimilation, lente et sournoise, à un combat qui ne semble plus à leur hauteur. Voilà pourquoi je m’oppose résolument, totalement, absolument à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne et même à l’ouverture de négociations allant dans ce sens. >>

    Le général Marcel Bigeard était un homme de bon sens, il savait de quoi il parlait.

      Perso, je pense que la Russie a toute sa place dans l'UE, pour autant que celle-ci soit débarrassée de ses oripeaux wokes et qu'on supprime son "parlement" bidon. Même après ces nécessaires réformes, la Turquie a plus sa place dans une Union moyen-orientale à construire avec l'Arabie, l'Iran, l'Egypte, la Mésopotamie et la Syrie.

        candidus Je suis d'accord, d'autant plus que la grande partie de la Turquie soit 96% est située en Asie. Seulement 4% de son territoire est situé en Europe.

        Il serait en effet préférable de voir la Russie intégrer l'Union européenne plutôt que la Turquie musulmane. La Russie a plus d'affinités culturelles avec les pays de l'U.E. que la Turquie. Plus de proximité avec notre histoire, avec notre culture, notre économie et nos traditions.

          [supprimé] Faire entrer la Turquie dans l'U.E. serait un véritable crime contre l'Europe. Le sinistre Erdogan qui musèle la presse et tue les kurdes, est aussi dangereux que daech pour l'Europe.

              chevalier-du-temple J'ai parlé à dessein d'Union Moyen-orientale, je suis prêt à considérer que la Turquie pourrait y trouver une juste et honorable place, et qu'elle peut avoir un avenir dans sa sphère culturelle chiito-sunnite, avec et après Erdogan, en éjectant évidemment les Américains de Bagdad qui a vocation à retrouver sa place.

                La Turquie a déposé une demande d'adhésion a la Communauté européenne en 1987, mais les négociations n'ont jamais abouti. Cette candidature est critiquée aussi bien pour des raisons culturelles qu'économiques et démocratiques.

                La répression du coup d'Etat avorté de 2016, la réforme constitutionnelle entreprise par Erdogan pour renforcer son pouvoir, ou encore son projet de rétablir la peine de mort ont été autant de clous dans le cercueil du projet qui semble de plus en plus compromis dans un futur proche.

                  chevalier-du-temple Je ne suis pas d'accord avec ces explications politiques et sociologiques.
                  Pourquoi tourner autour du pot ? La seule bonne explication recevable est que la Turquie n'est pas en Europe.

                      candidus La seule bonne explication recevable est que la Turquie n'est pas en Europe.

                      Non, ce n'est pas la seule explication, il y en a d'autres, notamment, le fait que l'U.E. est une communauté de valeurs et qu'il se trouve que la Turquie a baucoup de chemin à faire dans le domaine des droits humains, de la démocratie et de la liberté de penser. Beaucoup de progrès à faire dans le domaine du respect des droits fondamentaux.

                          La Turquie n'est pas un pays européen, elle ne partage pas les traits essentiels de l'identité européenne. La Turquie serait européenne parait-il, parce que 4% de son territoire est en Europe ? Sur le plan historique, l'Europe ne s'est pas construite avec la Turquie, mais contre elle, l'empire Ottoman plus exactement. En fait, la Turquie a plus souvent été perçue comme un adversaire voire une menace pour l'Europe, qu'un pays qui partage une destinée européenne commune.

                          12 jours plus tard

                          de ce que je comprend de la géopolitique de la Turquie, elle ne souhaite plus faire partie de l' Europe .
                          Je ne comprend pas pourquoi le débat agite toujours l'extrème droite française

                            2 mois plus tard

                            marcopolo la Turquie, elle ne souhaite plus faire partie de l' Europe .

                            Elle ne souhaite plus légalement, mais elle sera illégalement. Et si l'Europe ne se réveille pas, elle sera bientôt la proie, surtout que L'Union Européenne ne se pense pas comme une puissance militaire et n'a pas vocation à le devenir. Regardez l'Europe est en "ruine" et en proie à la confusion la plus totale. La troisième guerre mondiale est de plus en plus probable, mais pas avec les Russes. Depuis une dizaine d’années, l’islam est devenu un instrument diplomatique pour la Turquie en Europe. Alors réveillez-vous, nous risquerions de le regretter amèrement plus tard.

                              Depuis sa demande d'adhésion à l'U.E. en 1987, les négociations n'ont jamais abouti, cette candidature faisant l'objet de sérieuses réserves du fait de raisons culturelles, économiques et démocratiques. Les obstacles à son adhésion sont nombreux, notamment, la terrible répression du coup d'Etat de 2016, le projet de rétablisement de la peine de mort, sans oublier la réforme constitutionnelle entreprise par Erdogan pour renforcer son pouvoir.

                              Il serait préférable de voir la Russie européenne intégrer l'U.E. plutôt que la Turquie. D'autant plus que la Turquie n'a rien à voir avec l'Europe. La Russie a certainement plus d'affinités culturelles avec les pays de l'U.E. que la Turquie. Plus de proximité avec notre histoire, notre culture, notre économie et nos traditions.